Lutte contre la violence
à l'école.
Les 21 mesures de la FAEN.
Le nombre des insultes,
des menaces proférées et
des agressions commises
contre les personnels de
l’Education nationale et
contre les élèves ne
cesse d’augmenter.
Cette violence déborde
d’ailleurs largement du
cadre de l'Ecole
(transports, hôpitaux,
Pôle emploi, etc.)
victime de ce contexte
général de violence et
qui ne peut donc, seule,
le combattre.
La première mesure
réclamée par la FAEN est
la promulgation d'une
"loi cadre" organisant
la lutte contre la
violence dans l'ensemble
des services publics,
par une véritable
mobilisation de toutes
les énergies.
Cette "loi cadre" doit
être déclinée dans
toutes les
administrations et les
services publics. Dans
l'Education nationale,
la FAEN demande des
mesures permettant de
renforcer la prévention,
les sanctions et
destinées à aider et à
soutenir les victimes.
1-
Renforcer la prévention
-
De meilleures
information et formation
des personnels,
notamment par
l’élaboration d’un
document synthétique
largement diffusé. Ce
document ainsi que le
« guide juridique »
doivent faire l’objet
d’une mise à jour
permanente ;
-
La lutte contre
l’illettrisme et la
prise en charge plus
rapide et volontariste
des élèves en grande
difficulté scolaire.
-
Le développement de
l’enseignement des
valeurs de la République
et des grands principes
de nos lois ainsi que la
vérification de leur
assimilation et de leur
appropriation par les
élèves ; de plus en plus
nombreux en manque de
repères et qui refusent
toute autorité.
-
Le développement de
l’encadrement des élèves
et donc du nombre des
adultes (enseignants et
éducateurs) dans les
établissements.
-
La généralisation des
conventions Education –
Justice – Ministère de
l’Intérieur et le
développement de
l’échange des pratiques,
notamment par
l’organisation d’un
colloque national.
-
La communication, chaque
année, aux membres du
Conseil d’administration
de la liste des
signalements faits. Ce
qui donnera une
meilleure connaissance
de la réalité de la
violence et impliquera
davantage les différents
membres de la communauté
éducative dans la
recherche de solutions.
-
Développer l’implication
des élèves dans
l’évolution du Règlement
intérieur de
l’établissement et
favoriser ainsi
l’appropriation de son
contenu par les élèves.
-
Apporter conseils, aide
et soutien aux parents
rencontrant des
problèmes d’autorité
vis-à-vis de leurs
enfants.
-
Maintien pendant 4 ans
dans le dossier scolaire
des élèves des sanctions
disciplinaires reçues.
2 - Appliquer et
renforcer les sanctions
-
La modification de la
législation et de la
règlementation
concernant les sanctions
afin de faciliter leur
attribution et leur
application.
-
L’élaboration d’une
échelle graduée de
référence des sanctions
disciplinaires
correspondant aux
différentes sortes de
fautes et délits commis.
-
Le développement des
capacités d’accueil dans
les «dispositifs relais»
et le prolongement des
durées possibles de
séjour dans ces
structures.
-
La création
d’établissements
spécialisés permettant
d’assurer la
scolarisation des
mineurs délinquants
ayant commis des fautes
lourdes ou récidivistes.
-
La mise en cause des
parents qui encouragent
leurs enfants à ne pas
appliquer les sanctions
prises à leur encontre.
3 - Aide et appui aux
victimes
-
Le développement du
soutien psychologique
apporté aux victimes
(élèves comme
personnels) par la
création et la mise en
place rapide, dans
chaque académie, d’un
service spécialisé.
-
L’application plus large
d’une protection
juridique effective.
-
Le retour aux personnels
des décisions motivées
et des suites données à
leurs signalements et
plaintes.
4 - Renforcement de la
protection physique et
psychologique des
personnels
- Permettre aux
personnels de
l'Education nationale de
vérifier le contenu des
sacs des élèves.
-
Contrôler l’accès des
parents dans les écoles
et les établissements
scolaires.
-
Protéger plus
efficacement les
personnels contre les
mesures de harcèlement,
quel qu’en soit
l’auteur.