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élections professionnelles. Vote électronique du 1er au 8 décembre 2022.

Pour une école qui instruise !     Pour des professeurs respectés !

Votez pour les listes d'union SNCL - SIES - SAGES

- Nos listes et nos professions de foi.

- Tableau des scrutins. Titulaires, vous votez à 4 scrutins. Agents contractuels, vous votez à 3 scrutins.


GARANTIE INDIVIDUELLE DU POUVOIR D'ACHAT 2021 : GIPA

 

La Garantie Individuelle du Pouvoir d'Achat (GIPA) est reconduite pour 2021.

Le décret 2020-1298 du 23 octobre 2020 proroge l'indemnité dite de Garantie Individuelle du Pouvoir d'Achat (GIPA) jusqu'en 2021.

Pour la mise en œuvre de la GIPA 2021, la période de référence est fixée du 31/12/2016 au 31/12/2020.

Il n’y a aucune démarche à effectuer, la GIPA est versée automatiquement par l’administration à ses bénéficiaires (ligne codée "201480 : GARANTIE POUVOIR D'ACHAT" sur le bulletin de paye).

La GIPA est assujettie aux prélèvements obligatoires.

Munissez-vous de vos fiches de paye de décembre 2016 et 2020 et utilisez le simulateur de la FAEN pour calculer vos droits éventuels à la GIPA au titre de 2021.

Pour davantage de précisions vous pouvez consulter la fiche du mémento de la FAEN.

 

  Utilisez le simulateur de la FAEN pour calculer vos droits éventuels à la GIPA en 2021. Cliquez ici.


Le XIIIème Congrès national de la FAEN s'est tenu le 2 juillet 2021.

 

Rapport moral et d'activité

 

Motion d'orientation générale

 

Motion "Pour la défense de la neutralité et de la laïcité dans l'éducation nationale"

 

Motion "Retraites"


GARANTIE INDIVIDUELLE DU POUVOIR D'ACHAT 2020 : GIPA

 

La Garantie Individuelle du Pouvoir d'Achat (GIPA) est reconduite pour 2020 et pour 2021.

Le décret 2020-1298 du 23 octobre 2020 proroge l'indemnité dite de Garantie Individuelle du Pouvoir d'Achat (GIPA) jusqu'en 2021.

Pour la mise en œuvre de la GIPA 2020, la période de référence est fixée du 31/12/2015 au 31/12/2019.

Pour la mise en œuvre de la GIPA 2021, la période de référence est fixée du 31/12/2016 au 31/12/2020.

Le taux de l'inflation sur la période fixée du 31/12/2015 au 31/12/2019 s’élève à 3,77 %.

La valeur moyenne annuelle du point s’élève à 55,5635 euros pour l’année 2015 et à 56,2323 euros pour l’année 2019.

 

La formule ci-dessous permet de savoir si vous pouvez prétendre au versement de la GIPA 2020 et de calculer son montant.

Il suffit d’utiliser l’indice majoré (IM indiqué sur la feuille de paye) détenu au 31/12/2015 et au 31/12/2019.

Montant GIPA 2020 = (votre IM au 31/12/2015 x 55,5635 x 1,0377) - (votre IM au 31/12/2019 x 56,2323)

 

Il n’y a aucune démarche à effectuer, la GIPA est versée automatiquement par l’administration à ses bénéficiaires (ligne codée "201480 : GARANTIE POUVOIR D'ACHAT" sur le bulletin de paye).

La GIPA est assujettie aux prélèvements obligatoires.

Munissez-vous de vos fiches de paye de décembre 2015 et 2019 et utilisez le simulateur de la FAEN pour calculer vos droits éventuels à la GIPA au titre de 2020.

Pour davantage de précisions vous pouvez consulter la fiche du mémento de la FAEN.

 

  Utilisez le simulateur de la FAEN pour calculer vos droits éventuels à la GIPA en 2020. Cliquez ici.


Communiqué intersyndical

Les organisations syndicales CGT Éduc’action, Snes FSU, SNFOLC, SNCL Faen, Sud Éducation, SIES se sont réunies le 22 octobre 2019.

Elles considèrent que le projet de réforme Macron/Delevoye, de retraite par points constitue une régression majeure.

Elles ont convenu d’élaborer un matériel commun, pour dans un premier temps informer les collègues et permettre aux militants et militantes des académies et départements d’organiser des heures d’information syndicale et des assemblées générales communes, de faire des tournées d’établissements pour préparer et réussir ensemble la grève interprofessionnelle du 05 décembre et ses suites.

C’est pourquoi, elles appellent les personnels à décider collectivement des suites à donner à cette journée de grève.

Elles continueront à se rencontrer, à échanger régulièrement pour construire, avec les personnels, le rapport de forces nécessaire pour gagner le retrait de ce projet.

Paris, le 24 octobre 2019

Cliquez ici pour télécharger le communiqué au format .pdf pour diffusion et impression

 


La FAEN dans l'action le 10 octobre

Téléchargez le communiqué


21 septembre 2017

La FAEN solidaire des retraités en colère.

Le jeudi 28 septembre prochain, les retraitées et retraités manifesteront à Paris pour exprimer leur colère face à la baisse de leur pouvoir d’achat et les menaces qui planent sur les services médicaux et sociaux dans notre pays.

Ils répondront ainsi à un appel interfédéral auquel se joint la F.G.R.-FP (Fédération Générale des Retraités de la Fonction Publique).

La FAEN exprime sa solidarité envers ce mouvement qu’elle juge pleinement justifié. En effet, le gouvernement a annoncé une baisse des pensions pour près de 8 millions de retraités en augmentant de 1,7 point leur CSG (passant de 6,6 % à 8,3 % soit une augmentation de 25 % !), sans aucune compensation.

C’est une perte sèche de plus de 400 euros par an pour une pension d’environ 2 000 euros par mois ! A noter que cette augmentation suit une logique d’appauvrissement amorcée depuis longtemps : l’instauration de la Contribution Additionnelle de Solidarité pour l’Autonomie (CASA) de 0,3%, suppression de la demi-part fiscale pour les veuves et veufs, fiscalisation de la majoration familiale, blocage des pensions depuis plus de quatre ans.

Certains retraités locataires sont également touchés par la baisse des APL.

Une revalorisation des pensions du régime général annoncée (de 0,8 %) au 1er octobre ne peut que sembler dérisoire en comparaison de toutes ces pertes.


3 juin 2016

ACCORDS PPCR : l’avis de la FAEN

La FAEN a toujours considéré comme prioritaire le rétablissement d’une reconnaissance publique, y compris financière, de l’ensemble des métiers de l’enseignement et du rôle qu'ils jouent dans le fonctionnement de notre société et dans la défense de ses valeurs.

Elle a dénoncé les accords PPCR pour une principale raison : le fait que ces derniers entérinaient, pour les fonctionnaires, une absence totale de revalorisation salariale depuis 2010 et jusqu’en 2020 (pour les derniers touchés par le protocole), soit jusqu’à dix ans de gel inacceptable !

Elle prend néanmoins acte des mesures annoncées, et se félicite de plusieurs d’entre elles qui répondent à ses revendications :

- La refonte et la revalorisation des grilles indiciaires, que la FAEN demandait depuis sa fondation.

- L'accélération des déroulements de carrière et la possibilité, pour tout fonctionnaire ayant une carrière complète, d’accéder au moins à l’indice terminal de son corps de recrutement.

- L'offre de nouvelles perspectives ou débouchés de carrière, pour toutes les catégories, y compris dans d’autres corps, d’autres fonctions publiques ou services publics.

- La lutte contre les très mauvaises conditions de rémunération des personnels administratifs et notamment des catégories C.

- La lutte contre les inégalités de traitement et les salaires discriminatoires

 

Toutefois, elle reste très critique sur certains points :

- L’augmentation de rémunération annoncée ne compensera pas complètement l’effet du gel du point d’indice depuis juillet 2010, auquel s’est ajoutée une autre perte de pouvoir d’achat par l’augmentation des cotisations de retraite.

- Avec la classe exceptionnelle (3ème grade), le système s’oriente à nouveau vers une carrière au mérite. Mais comment celui-ci sera-t-il évalué ? Sur quels critères objectifs ? Si cette classe ne doit concerner à terme que 10% des personnels, comment ne pas craindre la discrimination ?

- Le processus s’échelonne sur 4 ans, ce qui est beaucoup trop long. Quelles garanties avons-nous qu’il sera pérenne jusqu’en 2020 ?

- Une partie des indemnités actuelles perçues par les personnels va intégrer le nouveau traitement indiciaire ; ce qui minore donc considérablement les hausses de rémunération annoncées !

- Le passage au rythme unique des échelons qui semble retenu se rapproche d’une durée de carrière globale au choix, mais avec une perte d’un an. Cela signifie que les personnels qui progressaient au choix ou au grand choix jusqu’à présent seront globalement perdants sur la durée, sauf à compter sur les coups de pouce prévus lors des évaluations, mais dont on ne connaît pas encore les critères précis d’attribution. Dans tous les cas, ce lissage légèrement défavorable sur la durée vient là aussi minorer les augmentations annoncées.

- La nature réelle des passerelles envisagées vers de nouvelles perspectives de carrière à l’occasion des inspections-conseil est encore bien trop floue.

 

Dans l’ensemble, la FAEN salue donc les orientations favorables prises, mais constate que rien n’est encore vraiment acquis ! Elle restera donc très méfiante dans l’application en détails, détails qui pourront faire toute la différence entre une réorganisation et une revalorisation honnête des carrières de l’enseignement, ou de simples ajustements cosmétiques.


Paris le 6 juin 2016

MAYOTTE

Communiqué de l'intersyndicale

(FAEN, CGT, FO, FSU, Solidaires, CFDT)

suite à la réunion organisée le 3 juin au Ministère des outremers.

 

Téléchargez le communiqué de l'intersyndicale


2 mai 2016

Les journées de la refondation : bis repetita placent ?

Le 27 avril, la ministre de l’Education nationale a annoncé la tenue d’une nouvelle série de journées de la refondation, heureusement intitulée « L’école change avec vous » (ironie inside ?)… soixante-dix intervenants se relaieront sur deux jours pour faire encore une fois l’apologie de cette oeuvre de destruction nationale qu’on appelle la « Refondation Peillon ».

Ce qui ne marche pas, ce qui n’apporte rien, ce dont les personnels ne veulent pas, ce contre quoi ils protestent, manifestent et se battent depuis des mois, voilà exactement ce sur quoi six ateliers, quatre assemblées plénières et trois grands « moments de débats aux impulsions nouvelles » vont s’extasier les 2 et 3 mai prochains, à travers un programme très alléchant et riche de nombreuses pépites : coéducation, école inclusive, nouvelle gouvernance, stratégie numérique, etc.

La FAEN a bien sûr décidé de ne pas s’associer à tant d’intelligences, de peur d’assombrir quelque peu les belles conclusions (rédigées d’avance) qu’elles tireront. Elle tient simplement à exprimer à la ministre toute la tristesse qui est la sienne face au pauvre spectacle qui sera donné en ces jours par son ministère semble-t-il condamné, pour faire encore bonne figure, à d’aussi pénibles exercices d’autopersuasion.


24 avril 2016

Mayotte : combat pour l'égalité. Accédez au dossier (cliquez ici).


Réforme du collège, réforme du code du travail :

La FAEN appelle à l’action le 9 mars 2016.

 

Suite au projet de loi de réforme du code du travail dévoilé récemment par le gouvernement, un sursaut considérable a parcouru en quelques jours la société civile et l’ensemble de ses représentants syndicaux, tous horizons professionnels confondus.

La vigueur de cette réaction est proportionnelle à l’amateurisme et à la dangerosité du texte proposé. La fonction publique, et plus précisément les personnels de l’Education nationale ne peuvent pas se croire à l’abri des graves dégradations de l’exercice du travail en France qu’engendrerait en l’état la loi El Khomri.

Les fonctionnaires sont directement concernés par certains aspects du code du travail, toutes les situations non couvertes par leur statut général ou leurs statuts particuliers étant arbitrées par celui-ci. Indirectement, de nombreux éléments du statut des fonctionnaires existent et évoluent régulièrement en référence à ce code (obligations horaires, jours de carence…)

De plus, par le biais d’amendements parlementaires, les gouvernements successifs de ces dernières années ont eu tôt fait d’invoquer l’argument d’ « équité » pour rapprocher autant que possible les législations du public et du privé, quand cela permettait de justifier des économies budgétaires. Un code du travail affaibli aujourd’hui pour le secteur privé est la promesse d’une casse future toujours plus violente de notre statut.

Enfin, un nombre toujours plus grand de nos collègues seraient aussi touchés par ce projet : il s’agit de nos collègues contractuels dont la plupart sont régis par des contrats de droit privé, tout comme certains de nos personnels administratifs ainsi que les lycées professionnels et leurs personnels, notamment au travers des mesures relatives à l’apprentissage.

Pour l’ensemble de ces raisons, la FAEN décide d’apporter ce jour son soutien aux manifestations et initiatives prises pour dénoncer le projet de loi le 9 mars prochain et respecte le choix de l’intersyndicale second degré qui s’est exprimée dans ce sens le 3 mars dernier.

Pour autant, la FAEN rappelle sa profonde détermination à obtenir avant tout le retrait de la réforme du collège engagée par Najat Vallaud-Belkacem. Le processus de lutte mené dès le début par notre fédération et ses syndicats membres ne saurait se diluer dans les appels plus larges à manifester sur des revendications globales, aussi légitimes soient-elles. Nous demandons donc à tous ceux et toutes celles qui rejoindront les actions du 9 mars de continuer de faire connaitre et entendre prioritairement leur opposition à la réforme à cette occasion.

Enfin, les mobilisations et les grèves ont un coût très lourd pour les personnels qui perdent à chaque fois une journée de salaire sans voir venir la moindre prise en compte de leurs revendications : pour la FAEN, il est donc temps de trouver d’autres moyens de se faire entendre. Elle approuve ainsi l’appel au boycott des brevets blancs dans les établissements par tous les personnels engagés dans ces activités (réalisation des sujets, logistique, correcteurs, surveillants, gestion administrative…) proposé le 2 mars par les syndicats SNCL-FAEN et SIAES-SIES/FAEN à l’intersyndicale, qui ne l’a malheureusement pas retenue pour l’instant.

La FAEN maintient sa vigilance et se tient prête à initier et soutenir d’autres modalités d’action qui s’avèreraient nécessaires dans les semaines à venir.

Paris, le 6 mars 2016

Télécharger le communiqué au format .pdf pour impression et diffusion


Le XIème Congrès national de la FAEN s'est tenu à Paris le 4 février 2016

Télécharger le discours d'ouverture.

Télécharger le rapport moral et d'activité.

Télécharger la motion d'orientation générale.


21 janvier 2016

Tous en grève le 26 janvier pour obtenir l’abrogation de la réforme du collège.

Téléchargez le communiqué


MUTATIONS INTER ACADEMIQUES

Consultez le site du SNCL, du SIES, du SIAES et du SPIEN pour plus d'informations.


3 décembre 2015

Réforme Châtel des lycées : on rouvre le dossier

 

Le jeudi 26 novembre, des échanges ont débuté au Ministère de l’Education nationale avec les différents syndicats afin de dresser un bilan de la réforme des lycées. Ce bilan, déjà attendu en juin 2015, et qui doit faire la lumière sur les effets réels de la réforme Châtel du gouvernement précédent, arrive en vérité bien tard pour qu’on puisse espérer de lui un quelconque effet bénéfique.

Plus grave encore, les conclusions semblent déjà très orientées par la forme que doit prendre le bilan : construit autour de quatre axes (« Evaluation et certification », « parcours orientation et égalité des chances », « préparation de l’après-lycée », et « démocratie, autonomie des établissements et vie lycéenne »), il compte aussi s’appuyer sur une enquête de satisfaction à l’intention des lycéens.

La principale raison du recul de ce bilan de réforme n’est pas difficile à déterminer : plus tôt, il aurait apporté de solides arguments aux actuels opposants de la réforme du collège : nous ne pouvons en effet que constater de flagrantes similitudes entre cette réforme et les inflexions que le ministère s’apprête à donner à la réforme Châtel, qu’il ne s’agit nullement d’enterrer.

Autonomie des établissements, dispositifs souples de remédiations… tout cela a un goût de déjà vu !

La réforme Châtel a été une régression qu’il est désormais impossible de nier et beaucoup de travail va être nécessaire pour seulement restaurer ce qui a été perdu. La FAEN demande au Ministère de prendre sérieusement en considération les enjeux d’une réforme du lycée qui ne pourra se contenter de quelques ajustements.


3 décembre 2015

Accord PPCR : vers une évaluation au mérite ?

 

L’accord PPCR (Parcours Professionnels Carrière et Rémunération), on le sait, pourtant refusé par les syndicats, sera appliqué tout de même par le gouvernement… Même si la FAEN reste indignée par le procédé, il lui faut prendre ses responsabilités et regarder maintenant en détails ce qu’il en sera pour tous les fonctionnaires à travers ce protocole qui compte étendre sa mise en place entre 2016 et 2020.

Le protocole a tout d’abord vocation à s’appliquer aux trois versants de la fonction publique. Une revalorisation des grilles indiciaires est présentée comme le pendant d’une « concertation sur la prise en compte de la valeur professionnelle » dans la progression de carrière, sujet qui devrait être au cœur des débats à partir de décembre.

Pour être plus clair, il s’agit bien d’inscrire dans les statuts de toute la fonction publique une accentuation de la prise en compte du mérite dans l’avancement de carrière des fonctionnaires…

Le ministère, en développant une nouvelle fois grossièrement ce principe libéral dans la gestion de ses personnels, commet une erreur gravissime : il oublie ce qui est le propre du fonctionnariat, à savoir un statut protégé, à l’abri relatif des pressions, afin de garantir à l’agent son autonomie et la sérénité nécessaire à un exercice probe et désintéressé de sa mission au service de l’Etat ; mission dont la qualité ne se mesure la plupart du temps pas sur un rendement, mais au contraire sur une hauteur de vue et un service neutre et objectif. Soumettre le fonctionnaire à une évaluation au mérite accentuée , c’est le soumettre au chantage, à l’influence hiérarchique, aux pressions périphériques, c’est contrairement aux idées reçues le déresponsabiliser, puisque c’est le déposséder de son autoévaluation et de sa réflexion personnelle en conscience sur la qualité de son propre travail.

Le travail sur les grilles sera quant à lui arrêté au premier trimestre 2016, et pourrait entrainer la modification de plusieurs centaines de textes statutaires…

D’autres priorités sont encore affichées, bien que sans contenu précis : formation initiale et continue pénibilité au travail, qualité du dialogue social…


Pour un allègement du programme d’histoire-géographie en Terminale S.

Signez et faites signer la pétition intersyndicale nationale incluant le SNCL et le SIES. Cliquez ici.


17 novembre 2015

Rapport Lerminiaux

Christian Lerminiaux, directeur de Chimie ParisTech, a remis son rapport sur la poursuite d’études des bacheliers professionnels le 13 novembre dernier à la ministre de l’Education nationale, un peu moins d’un an après avoir été chargé de cette mission.

Ce rapport ne propose pas de créer de nouveau diplôme professionnel, contrairement à ce qui était attendu, mais de rendre plutôt les formations existantes plus lisibles (BTS, DUT, licence professionnelle), tout en renforçant leurs liens avec la réalité du marché de l’emploi. Pour cela, le rapport donne plusieurs pistes :

- modulariser les BTS en y intégrant les Certificats de Qualification Professionnelle (CQP) existants.

- redéfinir les  référentiels de compétences des différents diplômes.

- proposer plus de licences professionnelles associant établissements supérieurs et lycées.

- le maintien des diplômes nationaux, mais pour lesquels la validation des compétences acquises doit pouvoir s’appuyer sur divers moyens, et pas seulement sur un examen national.

- la réorganisation des Commissions paritaires (et de leurs fonctions) en charge de l’accréditation des formations BTS, avec une possibilité d’organisation à deux niveaux : premier niveau régional et second niveau de supervision national.

Afin de s’assurer de la cohérence des parcours proposés avec la réalité du marché de l’emploi, une analyse stratégique, conduite tous les deux ans, des besoins de l’emploi français à un horizon de dix ans pourrait servir de base à l’ouverture (ou la fermeture) de certaines formations. Les régions, quant à elles, auraient pour tâche d’adapter cette stratégie nationale à leurs spécificités locales, tout en venant en aide aux étudiants pour financer leur mobilité et s’assurer que leurs faibles ressources ne soient pas un frein à l’accès à certaines formations géographiquement éloignées.

Le rapport rappelle également la particularité que constitue la situation française en Europe, seul pays ou le taux d’emploi des diplômés de la filière professionnelle est inférieur à celui des étudiants en filière générale.

La FAEN regrette que le ministère n’ait pas rendu public pour l’heure l’ensemble du contenu du rapport. Sur ces éléments néanmoins, une volonté lucide de réorganisation des filières, et de leur adéquation au marché du travail peut être saluée. Le rôle envisagé des régions est en revanche plus problématique, puisqu’il ferait à nouveau peser sur elles des dépenses supplémentaires, et pourrait créer une rupture importante de l’offre de formation sur le territoire par le plus grand pouvoir de décision accordé au recteur en matière d’ouverture ou de fermeture de filière.


17 novembre 2015

MAYOTTE : la lutte continue

Comme attendu, la ministre des Outre-mer, George Pau-Langevin, est venue le 10 novembre dernier à la rencontre de l’intersyndicale qui continue de mener une grève générale unissant fonctions publique et privée à Mayotte. Malheureusement l’essentiel de sa position était déjà arrêté avant même les discussions, et se basait principalement sur les débats de septembre qui avaient eu lieu à Paris : loin de donner l’impression de maitriser le dossier et les dernières actualités, la Ministre a même fait monter la tension d’un cran avec ses déclarations du soir, qui n’ont tenu aucun compte des différents échanges que ses conseillers ont pu avoir toute la journée avec les représentants du mouvement.

Toujours avec la même rigueur, les syndicats signataires de l’intersyndicale continuent de mettre en avant leurs revendications, et ont posé un ultimatum pour le dimanche 15 novembre, demandant la mise en place sans délai d’un programme calendaire précis pour la prise en compte des anciennetés de service des ex-agents des collectivités territoriales. Ils exigent également qu’un mandataire de l’Etat soit clairement désigné (le Préfet ou quelqu’un d’autre) et que les négociations soient enfin ouvertes. La demande de levée des poursuites contre les responsables syndicaux, tout comme les discussions sur la révision du taux d’indexation des salaires sont toujours d’actualité, et au cœur d’un protocole d’accord plus large soumis au préfet.

En attendant, les blocus et actions de rue continuent.

Une communication du premier ministre à propos de Mayotte est également annoncée pour le 16 novembre prochain. La FAEN sera très attentive à son contenu.


Attentats à Paris et Saint Denis. DEUIL NATIONAL.

 

Communiqué de la FAEN : lâcheté et barbarie

 

Communiqué du SNCL

 

Communiqué du SIAES - SIES


6 novembre 2015

Le rôle des futurs recteurs de région académique

C’est un projet de décret qui vient accélérer les choses en matière de rapprochements académiques au sein des futures régions ; le projet du gouvernement apparaît maintenant plus clairement. Dans les faits, ce sont les nouveaux « recteurs de région académique » qui vont avoir la charge de prendre les décisions qui fâchent… Placés à la tête de plusieurs académies réunies dans une même région (ou d’un ensemble interrégional), ces « super recteurs » seront, selon le décret, appuyés par un comité régional dans leurs décisions de rapprochement et de fusion des divers services ; sur leur initiative, ce sont ainsi des pans entiers des activités rectorales qui pourront être amenés à fusionner : formation professionnelle, orientation, dispositifs de lutte contre le décrochage…

Les super recteurs auront toute latitude pour établir les politiques coordonnées les plus variées, et créer de nouvelles fusions de services sur simple arrêté. Ils décideront également des moyens dont disposeront ces nouveaux services, de leurs supérieurs hiérarchiques, de leurs modalités d’évaluation, etc.

C’est donc une petite révolution qui se prépare au niveau des responsabilités rectorales : le ministère semble ainsi passer la main sur la gestion des rapprochements régionaux académiques, confiant le rôle ingrat d’élaguer les services en doublon à ces nouveaux subordonnés…

La FAEN y voit encore un moyen trouvé pour éviter le choc frontal d’une politique de réduction de moyens administratifs à l’échelle nationale : les conflits qui ne manqueront pas de voir le jour face à ce nouveau management pouvant ainsi rester cantonnés à l’échelle régionale. La FAEN dénonce aussi cette porte ouverte sur toujours plus de disparités entre les régions, puisque le fonctionnement global de l’Education nationale sera demain soumis aux fantaisies des uns et des autres, changeantes d’une région à l’autre.


6 novembre 2015

Peut-on encore avoir confiance dans les déclarations ministérielles ?

Nous sommes malheureusement de plus en plus souvent conduits à répondre par la négative à cette question.

Ainsi, le 4 septembre dernier, la ministre annonçait que tous les PLP verraient leur rémunération augmenter de 300 euros en 2015-2016, portés à 400 euros en 2016-2017. Cette augmentation prendrait la forme d’une prime versée pour « reconnaître leur rôle particulier dans la préparation des examens, comme pour les enseignants des lycées général et technologique ».

Etonnés par tant de générosité en période de blocage des salaires, les responsables du SPIEN-FAEN ont décortiqué les éléments de cette annonce destinée à faire croire à l’opinion, en période de rentrée, que les enseignants seront rapidement revalorisés.

De quoi se plaignent-ils ?

Leurs conclusions sont très éloignées du tableau idyllique brossé par la ministre. En effet :

- tous les PLP ne percevront pas cette prime puisqu’il faut enseigner au moins 6 heures en classes de première et terminale bac pro. ou CAP pour en bénéficier ;

- tout en percevant cette prime, certains PLP perdront de l’argent par rapport à la situation antérieure : en effet, la prime de 300 € remplace les indemnités de Contrôle en Cours de Formation (CCF). Ces indemnités s’élevaient pour l’année à 111 € par classe de moins de 15 élèves, à 126 € par classe de 16 à 24 élèves et à 136 € pour les classes de 25 élèves et plus.

Comparons :

- Un PLP exerçant dans 4 classes de 20 élèves de première et terminale bac pro. Pour un total de 8 heures il percevra 300 €, contre 504 € (4 x 126 €) auparavant.

- Un autre collègue d’arts appliqués qui exerçait dans 5 classes de première et terminale bac pro. Pour un total de 5 heures, il percevait au moins 555 € (5 x 111 €). Désormais, il ne recevra plus rien !

Drôle de conception de ce qu’est une revalorisation. Pour les as de la communication ministérielle, les mots ont-ils encore un sens ?

Et peut-on encore avoir confiance dans les déclarations ministérielles ? A l’évidence non, et c’est grave !


6 novembre 2015

Communiqué de presse : journée nationale de mobilisation des personnels AESH

 

Mercredi 4 novembre 2015, les organisations syndicales FERC-CGT, SUD-Éducation, FNEC-FP-FO et FAEN ont organisé une journée nationale de mobilisation en faveur des personnels qui accompagnent les élèves en situation en handicap (AESH). A cette occasion, plusieurs rassemblements ont été organisés (Rennes, Toulouse, Clermont-Ferrand...), d'autres le seront dans les prochains jours (Perpignan, Dijon...). Localement, des sections syndicales de la FSU, du SE-UNSA, du SGEN-CFDT et de la CNT se sont jointes à l'action.

A cette occasion, l'intersyndicale FERC-CGT, SUD-Éducation, FNEC-FP-FO et FAEN a été reçue au ministère de l’Éducation nationale.

L'intersyndicale a rappelé le fait que nous étions loin de la « professionnalisation » annoncée, ceci d'autant plus que ce qui est proposé n'est pas dans un cadre statutaire de la Fonction publique. L'intersyndicale a demandé la mise en place d'emplois de titulaires dans le cadre d'un corps de la Fonction publique. Le ministère s'appuie sur la création d'un diplôme (publication annoncée pour décembre 2015) et d'une formation pour justifier la « professionnalisation ».

Concernant les personnels AVS en contrat CUI, le ministère annonce une augmentation de 10000 CUI en septembre 2015 ce qui porte à 58 000 le nombre de ces personnels ! L'intersyndicale a rappelé qu'elle considérait que cette utilisation massive de contrats aidés, donc de personnels très précaires, n'était pas acceptable. Ces contrats ne sont pas adaptés pour ces missions pérennes (d'ailleurs les modulations dans les contrats, qui sont en réalité une annualisation, le montrent). Concernant les milliers de personnels qui se retrouvent au chômage car ayant 2 ans d'ancienneté comme CUI et qui ne peuvent pas prétendre à un CDD AESH faute de budget, la seule annonce du ministère est la création de 350 équivalents temps plein en 2015 et 350 en 2016, bref une goutte d'eau !

L'intersyndicale a soulevé l'incohérence d'un système où un métier pérenne est assumé par des personnels précaires, qu'ils soient en CUI ou en CDD/CDI AESH. Le ministère s'est contenté d'envisager hypothétiquement une augmentation du nombre de personnels en CDD/CDI AESH... une hypothèse, rien de plus.

L'intersyndicale a demandé la généralisation des CDD de 3 ans, pour permettre aux salariés d’avoir une perspective de carrière, et assurer aux élèves en situation de handicap un suivi cohérent à leur accompagnement. Le ministère s'est dit favorable à cela, mais pas avant le deuxième contrat. Le ministère s'est engagé à faire une note en ce sens aux Rectorats.

Les organisations syndicales FERC-CGT, SUD-Éducation, FNEC-FP-FO et FAEN attendent des actes pour permettre une véritable sortie de la précarité de ces personnels indispensables.

Elles appellent à l’organisation d’Assemblées Générales unitaires dans les départements et les académies pour discuter des suites des actions en faveur des personnels AESH.

Téléchargez la version imprimable du communiqué interfédéral


16 octobre 2015

Ce que le budget 2016 réserve à l’Education nationale

Le Ministère de l’Education nationale vient de connaitre l’orientation de son budget 2016 à travers la publication de son plan de finance et des objectifs qui lui sont fixés. 

De manière globale, le budget accordé reste constant, voire en légère progression avec 67 milliards d’euros pour l’Enseignement scolaire et 26 milliards d’euros pour l’Enseignement supérieur et la Recherche. 

Dans le détail des postes d’attribution, la plupart des secteurs sont en hausse à l’exception du soutien à la politique de l’Education nationale (- 16 millions d’euros).

Pour l’Enseignement supérieur, ce sont les investissements dans la Recherche économique et industrielle, ainsi que dans les services civils et militaires qui connaissent le plus gros recul (- 50 millions d’euros). 

Au niveau scolaire, le secteur de l’enseignement privé est très favorisé (+ 28 millions d’euros) et dans le supérieur, ce sont les budgets réservés à la recherche universitaire (+ 200 millions d’euros) et à la vie de l’étudiant (+ 36 millions d’euros) qui connaissent les plus grosses hausses. 

La hausse des dépenses des personnels dans le secteur privé (+ 6 millions d’euros) qui va financer 500 créations de postes à la rentrée n’explique pas tout : le plan numérique et la formation continue des enseignants du privé alourdissent aussi la note pour un enseignement dont la ministre attend désormais plus que de l’école publique avec des ambitions d’acquisitions du socle commun en hausse en fin de 3ème dès l’année prochaine. 

Dans le supérieur, l’augmentation de 100 millions d’euros annoncée par Manuel Valls est effective. Mais elle fait doucement sourire lorsqu’on pense au récent prélèvement de 100 millions d’euros dans les fonds de roulement des universités. 

En matière d’objectif, le ministère continue à jouer les voyants en fixant à l’école des valeurs chiffrées déconnectées des réalités du terrain. Le ministère entend ainsi réduire le taux de redoublement au CP à 0,5 % en 2017 (il était de 3,1 % l’année dernière). 

Avec des baisses semblables attendues du CE1 au CM2, l’Education nationale devrait donc finir de réduire le (si coûteux) redoublement à l’état de symbole…

 Dans le même ordre d’idée, le ministère entend réduire la part d’heures d’enseignement réalisées devant 10 élèves ou moins, à 6 % (contre 7 % aujourd’hui). D’un même coup de baguette magique, il espère voir diminuer les actes de violence grave au collège de 3 %... sans fournir les moyens de ce miracle.

 Cette politique incitative des statistiques n’aura encore une fois pas d’autre effet que de contraindre les personnels à des décisions dangereuses, en minorant des incidents ou en refusant des redoublements nécessaires, dans le seul but de maintenir le cap fixé.

Pour la FAEN, ce budget reste donc un budget de rigueur, puisqu’il compte fonctionner à moyens constants malgré l’augmentation importante du nombre d’élèves et d’étudiants accueillis et que les économies budgétaires sont presque toujours les seules raisons de toutes ces stratégies. 


16 octobre 2015

Que cache le rapport STRANES ?

En septembre a paru un rapport relatif à la STRAtégie Nationale de l'Enseignement Supérieur (StraNES), inscrite dans l'article L. 123-1 du code de l'éducation par la loi n° 2013-660 du 22 juillet 2013 relative à l'enseignement supérieur et à la recherche. Censément élaboré par un comité de réflexion et d’expertise « indépendant », ce pavé indigeste plutôt mal construit et mal rédigé a pour rapporteur général un président d'université, Bertrand Monthubert, également candidat du parti au pouvoir à l'élection régionale de décembre 2015… Quant à la composition du Comité, elle a été choisie, une fois de plus, pour louer, en « toute indépendance », la politique de l’actuel gouvernement.

Ce rapport est un mélange hétéroclite :

- de faux bons sentiments et de démagogie (« atteindre 60 % de diplômés de l’enseignement supérieur dans une classe d’âge, 50 % au niveau Licence et 25 % au niveau Master, d’ici 2025 », « Augmenter le nombre des docteurs », permettre à tous les bacheliers d'accéder à toutes les formations à tous les niveaux)

- du jargon administratif (« société apprenante », « synergie » etc.)

- de préconisations tous azimuts dont des incantations à l'égard des instances européennes pour tout ce qui touche de près ou de loin à l'enseignement supérieur.

Ses « axes », « propositions » et « leviers » constituent une usine à gaz que seule une administration comme la nôtre peut produire.

Les chiffres et les divers appels à la « mesure » ne parviennent pas à masquer la pauvreté de l'analyse qualitative de ce rapport, concaténation de tous les poncifs du moment.

Le numérique, sans surprise, y est considéré comme le remède suprême censé permettre de réaliser tous les objectifs affichés (« prévoir l’usage systématique du numérique dans la formation et l’évaluation des étudiants », « autoriser l’accès à internet dans le cadre des examens »).

Nous reviendrons point par point sur les différentes analyses et préconisations de ce rapport, qui a déjà trouvé sa mise en oeuvre dans la réforme du doctorat (ouvert à toutes les validations, y compris celles qui n'ont rien à voir avec un travail de recherche), et dans un projet de réforme des voies d'accès au corps des professeurs agrégés sous la forme d'un recrutement ouvert aux seuls docteurs. Preuve supplémentaire, s'il en était besoin, que ce rapport StraNES s'inscrit dans la très longue liste des rapports dits “de commande”, destinés par avance à satisfaire les desiderata du commanditaire.


23 septembre 2015

Retrait des textes relatifs à la réforme du collège :

Toutes et tous à paris le samedi 10 octobre !

manifestez avec le SNCL-FAEn et le SIAES-SIES/FAEN.

 

Le SNCL - FAEN et le SIAES - SIES / FAEN ont participé à l'intersyndicale nationale qui s'est réunie à Paris le 21 septembre.

Lire le communiqué de l'intersyndicale nationale

Le SNCL - FAEN et le SIAES - SIES / FAEN organisent le samedi 10 octobre, avec d'autres organisations syndicales, les associations de spécialistes, les parents d'élèves et l'ensemble des citoyens qui le souhaiteront, une manifestation nationale d'ampleur à Paris. Cette réforme ne doit pas passer !

Contactez votre syndicat pour les modalités pratiques de cette action.


11 septembre 2015

Les fédérations (FERC CGT, FAEN, CSEN-FGAF, SUD Education, FNEC FP FO) appellent l’ensemble des personnels de l’Education nationale à la grève du 17 septembre.

13 syndicats du second degré appellent à la grève le 17 septembre pour l’abrogation de la réforme du collège.

Bloquer la réforme du collège, c’est ouvrir la possibilité de donner un coup d’arrêt à toutes les dérives de la politique du ministère de l’Education nationale qui menacent l’école.

Obtenir un recul sur la réforme du collège serait une aide considérable pour la satisfaction des revendications urgentes de toutes les catégories de personnels.

La réforme actuelle du collège, massivement rejetée par les enseignants du second degré, est une pièce d’une logique d’ensemble qui concerne tous les personnels et qui menace les statuts et le cadre national de l’école.

La réforme territoriale, la régionalisation de la formation professionnelle, la mise en place des PEDT et de la réforme des rythmes scolaires vont dans ce sens avec des conséquences en matière d’accès de tous au service public, d’emploi et de statut.

La ministre annonce de nouvelles mesures découlant des mêmes logiques ! Les fédérations syndicales considèrent que le danger d’une nouvelle réforme du lycée s’inspirant de la réforme du collège existe.

Il faut stopper cette logique ! Il est possible de gagner.

Les fédérations (FERC CGT, FAEN, CSEN, SUD Education, FNEC FP FO…..) appellent l’ensemble des personnels de l’enseignement à se réunir, à décider de faire du 17 Septembre une grande journée de grève et de manifestations.

Elles considèrent que si la ministre ne recule pas le soir du 17, elle prendrait la responsabilité de la poursuite du conflit.

Téléchargez le communiqué de l'interfédérale nationale


3 septembre 2015

Réforme du collège :

le SNCL-FAEN et le SIES-FAEN appellent à la grève le Jeudi 17 septembre avec l'intersyndicale nationale.

Lire le communiqué de l'intersyndicale nationale

Le SNCL-FAEN et le SIES-FAEN ont participé à l'intersyndicale nationale qui s'est réunie à Paris le 1 septembre.

Si la ministre ne retire pas les textes relatifs à la réforme du collège, le SNCL-FAEN et le SIES-FAEN organiseront en octobre, avec d'autres organisations syndicales, une manifestation nationale d'ampleur à Paris (probablement un samedi).

Cette réforme ne doit pas passer !


28 août 2015

Réforme du collège : c’est toujours non !

 

Deux mois d’été n’y ont rien changé : la FAEN et ses syndicats rejettent toujours la réforme du collège.

La volonté de la ministre de l'imposer sans réel dialogue avant les vacances, en espérant que les choses se tasseraient en septembre, est un échec. Les anticipations mises en œuvre dès cette année ne manqueront pas de révéler bientôt la dangerosité de cette réforme.

La FAEN reste déterminée à obtenir l’abrogation des textes et la réouverture de discussions sur d’autres bases, et appelle l’ensemble des personnels à poursuivre et amplifier les actions dès la prérentrée.

La FAEN, par l’intermédiaire du SNCL et du SIES, s’est engagée dans l’intersyndicale pour construire ensemble un processus d’actions incluant une grève nationale en septembre et une manifestation nationale en octobre.

Dès la rentrée, les membres de l’intersyndicale se réuniront pour en définir les modalités. En attendant, n’hésitez pas à prendre connaissance des différentes publications des syndicats de notre fédération, sur leurs sites internet respectifs et sur le site de la FAEN. Cette réforme du collège ne passera pas !

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28 août 2015

Réforme territoriale : Les incidences sur l’Education nationale

 

La loi relative à la réforme territoriale dite loi NOTRe, a été publiée au Journal Officiel du 8 août 2015. Elle organise la fusion des régions au 1er janvier 2016. Leur nombre passera de 26 actuellement à 13 en métropole.

Le conseil des ministres du 31 juillet 2015 a dévoilé les décisions prises pour l’Education nationale. Des décisions qui auront d’importantes conséquences.

Synthèse des annonces du gouvernement pour l’éducation :

Officiellement, les fusions d’académies ne seraient pas imposées. Un « regroupement » des académies composant chaque nouvelle région sera mis en place.

Une sorte de « région académique » avec à sa tête un « super recteur », choisi parmi les recteurs de la région, sorte de directeur de l’éducation du Préfet de région, interlocuteur du Président de la nouvelle région. Le rôle de ce regroupement d’académies étant d’harmoniser les politiques publiques de l’Education nationale, dans un « projet inter-académique ».

Afin d’atténuer les conséquences économiques de la perte de la qualité de chef-lieu de région de certaines grandes villes, dans quatre des futures grandes régions, le super-recteur ne sera pas installé dans le chef-lieu de région.

- Le « regroupement d’académies » de Normandie sera installé à Caen alors que Rouen sera Chef-lieu de région.

- Besançon, Nancy et Montpellier accueilleront les regroupements d’académies des régions ayant respectivement comme chef-lieu Dijon, Strasbourg et Toulouse.

Le « projet d’organisation inter-académique » pourra aller d’une simple coopération renforcée à des fusions d’académies (tiens, tiens, les revoilà).

Les conséquences prévisibles de ces décisions :

Faute de disposer de toutes les informations, qui seront dévoilées au fur et à mesure, analysons en schématiquement les conséquences sur les établissements et les personnels.

1 / Sur les établissements :

Une moins grande proximité des décideurs renforce automatiquement le rôle des échelons intermédiaires et donc celui du chef d’établissement déjà accru par la réforme du collège.

De plus, l’objectif poursuivi par la réforme territoriale d’une plus grande efficacité tout en faisant des économies risque de se traduire dans l’offre de formation faite aux élèves (options enseignées) et les budgets des établissements.

2 / Pour les personnels :

D’une part, la création de « super rectorats » entraînera des déplacements de personnels, notamment administratifs, pas toujours souhaités, dont l’inspection générale évaluait le nombre à 10000 !

Sans parler des coûts, les mesures d’accompagnement et de formation qui seraient alors, ou non, prises seront importantes.

D’autre part, si officiellement cette réforme sera sans incidences sur la gestion des carrières, on imagine mal que des modifications structurelles de cette importance, liées à la volonté affichée de réaliser des économies, puissent être sans incidence sur les carrières et les conditions de travail des personnels. On pense tout naturellement aux mutations, aux affectations des TZR, des stagiaires et des contractuels.

Première analyse de la FAEN :

La simplification annoncée se traduit, au moins pour le court terme, par l’ajout d’une structure supplémentaire (le regroupement d’académies) qui rendra le fonctionnement du système éducatif plus complexe, moins compréhensible et probablement plus coûteux : primes des super recteurs, davantage d’instances, donc de réunions et de déplacements. On peut d’ailleurs craindre que ces coûts supplémentaires ne s’imputent, d’une façon ou d’une autre, sur les budgets des établissements, y compris pédagogiques.

De plus, il faut considérer que cette réforme ne constitue qu’une étape transitoire d’une réorganisation de l’Education, dont personne ne peut actuellement prévoir l’ampleur, et qui pourrait bien conduire à une régionalisation de l’éducation qui, dès lors, ne serait plus nationale.

Ce faisant, la France poursuit la mise en place de sa nouvelle gestion publique qui se rapproche des règles de management de l’entreprise privée. Alors que les personnels de l’Education, encore nationale, ballotés de réformes en réformes, ont besoin de stabilité pour asseoir leur action, ces différents éléments montrent que nous entrons dans une zone de fortes turbulences et de grande instabilité.

Pour toutes ces raisons, la FAEN qui est franchement opposée à la fusion d’académies et à la régionalisation de l’Education nationale, demande au gouvernement de revoir sa copie.

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réforme du collège

Maintenir la pression dans les établissements en juin

Grève nationale en septembre - Manifestation nationale en octobre

Communiqué de l'intersyndicale nationale - 18 Juin


grève le 11 Juin contre cette réforme du collège

Communiqué de l'intersyndicale nationale du 28 mai 2015 (SNES-FSU, SNEP-FSU, SNFOLC, SNETAA-FO, CGT Educ’action, SUD Éducation, SNCL-FAEN et SIES-FAEN).

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réforme du collège

Communiqué de l'intersyndicale nationale réunie le 21 mai 2015

(SNES-FSU, SNEP-FSU, SNALC-FGAF, SNFOLC, SNETAA-FO,

CGT Educ’action, SUD Éducation, SNCL-FAEN et SIES-FAEN)

 

Les organisations syndicales SNES-FSU, SNEP-FSU, SNALC-FGAF, SNFOLC, SNETAA-FO, CGT Educ’action, SUD Éducation, SNCL-FAEN et SIES-FAEN dénoncent la publication des textes concernant la réforme du collège au soir même d’une grève majoritaire dans les collèges. Cette provocation et ce mépris des personnels sont contre-productifs : il est illusoire d’espérer mettre en œuvre une réforme contre les professionnels.

Elles dénoncent les manœuvres de récupération politiciennes et les amalgames.

Elles demandent l’abrogation de ces textes, décret et arrêté, et la reprise immédiate des discussions sur l’avenir du collège.

En tout état de cause, elles refusent de discuter des modalités d’application de cette réforme.

Elles appellent les personnels à signer et faire signer la pétition intersyndicale, à poursuivre les mobilisations en cours : assemblées générales, délégations, rassemblements etc., et à mettre en débat une journée de grève nationale en juin.

Elles appellent d’ores et déjà à faire du jeudi 4 juin une nouvelle journée nationale de mobilisation dans tous les collèges : heures d’information syndicale, rencontres et débats avec les parents.

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un autre collège 2016 !

pétition de l'intersyndicale nationale (SNES-FSU, SNEP-FSU, SNALC-FGAF, SNFOLC, SNETAA-FO, CGT Educ’action, SUD Éducation, SNCL-FAEN et SIES-FAEN)

avec le soutien de la CNARELA (coordination nationale des associations régionales des enseignants de langues anciennes)

 

La publication du décret et de l’arrêté définissant l’organisation du collège à partir de la rentrée 2016 met en place une réforme plus bureaucratique que pédagogique qui ne répondra pas aux besoins de formation de la jeunesse de ce pays, ne réduira pas l’échec scolaire et mettra profondément en cause l’égalité d’accès aux savoirs et aux qualifications sur le territoire.

Elle est de plus un affront à une profession qui se bat au quotidien pour la réussite des jeunes qui lui sont confiés.

Les signataires demandent l’abrogation de ce décret et de cet arrêté et la reprise immédiate des discussions sur l’avenir du collège.

Signez la pétition intersyndicale nationale en ligne (cliquez ici)

Version papier à télécharger


Les syndicats d'enseignants du second degré de la FAEN (SNCL-FAEN, SIES-FAEN, SIAES-FAEN) appellent à la grève et à participer aux manifestations le 19 mai 2015 contre cette réforme du collège.


RÉFORME DU COLLÈGE : La ministre politise le débat

 

Alors que l’opposition à sa réforme du collège ne cesse de croître, et probablement à court d’arguments pédagogiques, la ministre a choisi de politiser le débat pour justifier ses décisions.

Selon elle, sa réforme serait « de gauche » et donc ses opposants « de droite ». Progressistes contre conservateurs en quelque sorte. Grossière caricature puisque la diversité des syndicats qui s’opposent à la réforme infirme le propos.

En supprimant les classes bi-langues et les classes européennes, les options langues anciennes, etc, la ministre prétend offrir à tous les collégiens les mêmes perspectives de réussite et les tirer tous vers le haut.

Curieuse conception que celle qui prétend offrir en supprimant et tirer vers le haut en nivelant vers le bas, en fermant des classes recherchées.

Nouvelle contradiction lorsque quelques jours après la même ministre reproche à ses opposants de politiser le débat !

Si des familles cherchent à contourner la carte scolaire en évitant à leurs enfants les établissements ghettos, c’est en s’attaquant aux causes de leur ghettoïsation que l’on règlera le problème, pas en supprimant partout des enseignements qui répondent aux besoins de certains élèves.

Ce plaidoyer idéologique d’une réforme de plus en plus contestée pourrait s’avérer d’autant plus vain que la ministre pourrait être contrainte de revoir en partie sa copie.

En effet, le gouvernement allemand n’a pas du tout apprécié le contenu de la réforme des collèges de madame Vallaud-Belkacem car l’allemand participe à la mise en place de très nombreuses classes bi-langues. Il souffrirait donc particulièrement de leur suppression.

Plusieurs ministres allemands le font savoir à la presse affirmant même que la Chancelière doit en parler au Président français.

Le ministère de l’Education nationale travaille déjà à plusieurs propositions de modification permettant de « réduire la voilure » sans perdre la face.

L’idéologie de notre ministre va-t-elle céder devant cette nouvelle manifestation de la « Réalpolitik » allemande ?

En attendant, c’est un front syndical de plus en plus large qui se mobilisera contre cette réforme du collège le 19 mai prochain.

Paris, le 28 avril 2015

Téléchargez le communiqué au format .pdf pour diffusion et impression

 


GARANTIE INDIVIDUELLE DU POUVOIR D'ACHAT 2015 : GIPA

Publié le 15/02/2015

 

Un arrêté daté du 4 février vient d’être publié. Il précise les éléments chiffrés qui permettront de déterminer les droits au versement de la GIPA en 2015.

Rappelons que, en réalité, la Garantie Individuelle du Pouvoir d’Achat ne sera attribuée qu’aux seuls fonctionnaires qui n’ont pas obtenu de promotion entre le 31 décembre 2010 et le 31 décembre 2014. Par conséquent, elle ne concerne que les collègues en fin de carrière n’ayant bénéficié d’aucune promotion ou de grade ; puisque les autres changent d’échelon au bout de 2 ou 3 ans.

L’arrêté du 4 février 2015 indique que l’inflation prise en compte pendant cette période est de 5,16 %, que la valeur moyenne du point en 2010 est de 55,4253 euros et qu’elle est de 55,5635 euros en 2014.

Pour savoir si vous avez droit à la GIPA en 2015 :

- multipliez l’indice que vous déteniez au 31 décembre 2010 par 58,2853 euros (valeur du point d’indice augmentée de l’inflation) ;

- multipliez l’indice que vous déteniez au 31 décembre 2014 par 55,5635 euros.

Si le premier nombre est inférieur au second, vous n’avez pas droit à la GIPA.

Si le premier nombre est supérieur au second, vous devriez percevoir (ligne codée "201480 : GARANTIE POUVOIR D'ACHAT" sur la fiche de paie) la GIPA qui est égale à la différence entre ces deux nombres arrondie à l’euro.

Cette somme est versée automatiquement par l’administration à ses bénéficiaires. Elle est assujettie aux prélèvements obligatoires.

 

  Utilisez le simulateur de la FAEN pour calculer vos droits éventuels à la GIPA en 2015. Cliquez ici.

 

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Défense des valeurs de la République :

la FAEN reçue.

 

Une délégation de la FAEN a été longuement reçue au cabinet de Madame la Ministre de l’Education nationale, puis par les services de la DGESCO (Direction Générale de l’Enseignement Scolaire).

 

Nous avons d’abord rappelé avec force notre conception exigeante de la laïcité qui remonte aux origines de nos syndicats et de notre fédération. C’est pourquoi nous avons notamment demandé que la totalité des programmes nationaux puisse être enseignée dans l’ensemble des établissements.

 

La FAEN et ses syndicats (SNCL, SIAES, SIES, SAGES, SPIEN, SNEP, SAEM, SNAPAI) approuvent la volonté de renforcer l’enseignement des valeurs de la République, mais attendent du gouvernement des mesures concrètes qui traduisent dans les faits cette déclaration d’intention. Nous attendons une plus grande responsabilisation des parents qui sont, de par la loi, les premiers responsables de l’éducation de leurs enfants et donc de leur comportement.

Nous avons insisté sur le fait que le respect des valeurs républicaines passe inévitablement par le rétablissement de l’autorité des agents de l’Etat en général, et des professeurs et CPE en particulier, autorité trop souvent mise à mal ces dernières années. Le soutien de la hiérarchie doit être sans faille dès lors que les valeurs de la République sont niées, et que l’on cherche à y substituer d’autres valeurs, ou lorsque l’enseignement de certains aspects des programmes est contesté.

 

Concernant la réforme de l’évaluation des élèves, nous avons indiqué que les artifices de la communication présidentielle et ministérielle pour amener logiquement à l’annonce d’une « école bienveillante » participent d’une stigmatisation des enseignants antinomique de la nécessaire restauration de leur autorité. La FAEN rappelle que, dans leur très grande majorité, les professeurs ne cherchent pas à piéger les élèves pour distribuer des mauvaises notes et les rabaisser. La notation, lorsqu’elle s’accompagne de commentaires, permet à l’élève de comprendre ses erreurs et de progresser. La notation n’est pas, selon nous, un obstacle à la construction de l’estime de soi. Le travail, les efforts doivent être valorisés. Nos dirigeants ne doivent pas demander aux enseignants de renier la méritocratie qui est un des piliers de notre république.

 

Dans ses annonces sur le Collège, malgré un discours en apparence plus adouci, la Ministre ne revient pas sur le collège unique, pas plus que sur l’école du socle (CM2-6ème) censée remédier à l’échec scolaire. Certaines annonces pourraient être positives pour la FAEN (renforcement de l’enseignement du français, parcours diversifiés) si elles ne se heurtaient pas à une contrainte budgétaire si forte que de simples incantations ne suffiront pas.

 

Nous avons dénoncé le fait que la nouvelle carte de l’éducation prioritaire se fasse à périmètre budgétaire constant alors que depuis 25 ans, la situation sociale et économique de notre pays s’est dégradée. La FAEN demande donc que soit abondée la dotation globale horaire allouée aux établissements. Nous avons soutenu la cause des établissements qui seront exclus du dispositif, car c’est tout le fragile équilibre éducatif et pédagogique qui va être durement touché.

 

Nous avons revendiqué avec force la nécessaire professionnalisation et stabilisation des personnels de surveillance et d’accompagnement dans l’ensemble des établissements.

Paris, le 5 Février 2015

Pascal CAZIER Co-secrétaire général de la FAEN

Marc GENIEZ Co-secrétaire général de la FAEN

Jean Denis MERLE Secrétaire général du SNCL

Jean Baptiste VERNEUIL Co-secrétaire général de la FAEN, Secrétaire général du SIAES-SIES

 

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La laïcité à nouveau menacée !

 

A intervalles réguliers, des attaques sont conduites contre la laïcité dans les administrations et les services publics, notamment à l’Ecole et dans les hôpitaux.

Par de récentes déclarations autorisant par principe le port du « voile » par des accompagnatrices (sauf situation particulière à l’appréciation du chef d’établissement) lors des sorties scolaires, la ministre relance la polémique sur le port de signes religieux de toutes sortes et de toutes origines en transgressant le principe de laïcité.

La FAEN est en total désaccord avec ces déclarations.

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REDÉFINITION DES MISSIONS ET DES MÉTIERS

 

La ministre de l’Education nationale a présenté le 13 novembre ses conclusions des 14 groupes de travail pompeusement appelés « chantiers métiers » conduits pendant plus de 15 mois dans une très grande discrétion de la part du ministère comme des organisations syndicales.

L’objectif ministériel étant de passer d’une « logique de corps » (avec statuts) à une « logique de missions », de repenser les métiers pour que les missions correspondent aux ambitions de la loi de « refondation ».

Pour ceux qui sont habitués à décrypter les opérations de communication, le résultat est bien maigre sur les incidences financières et porteur de lourdes menaces pour les conditions de travail.

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25 PROPOSITIONS « TRÈS INNOVANTES »

 

Le « conseil national de l’innovation pour la réussite éducative », installé le 18 avril 2013, a remis le 10 novembre 2014 à la ministre Najat VALLAUD BELKACEM son premier rapport contenant 25 propositions dont certaines transformeraient radicalement l’exercice du métier d’enseignant.

Que l’on en juge au travers de ce récapitulatif synthétique portant sur 10 des 25 propositions que nous avons regroupées par thèmes, suivies de nos commentaires.

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Rentrée 2014. RIEN NE CHANGE !

 

La rentrée scolaire 2014 s’effectue quelques jours après la publication durant l’été de décrets modifiant les statuts, obligations de service et missions des enseignants des premier et second degrés.

La FAEN, opposée à la dénaturation des missions des personnels et attachée à leurs statuts, demande à la Ministre de l'Education nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche d’abroger ces décrets et de rouvrir le débat avec les personnels et l’ensemble des organisations syndicales afin d’engager une véritable refondation de l’Ecole Républicaine que la FAEN et ses syndicats membres appellent de leurs vœux.

 

Les conditions de travail des personnels et d’apprentissage des élèves se dégradent et, malheureusement, dès les premiers jours de l’année les personnels feront les mêmes constats que les années précédentes : accumulation de tâches, services partagés entre plusieurs établissements, emplois du temps « à trous », accumulation de réunions inutiles, classes surchargées, élèves n’ayant pas le niveau et refusant de travailler.

 

Dans le premier degré, la réforme des rythmes scolaires, combattue par les enseignants, les parents et un certain nombre d’élu(e)s locaux, ne contribuera pas à l’instruction et l’éducation des enfants qui tireraient davantage bénéfice d’un recentrage des apprentissages sur les fondamentaux. La nouvelle ministre annonce pourtant son application « sans aucune exception ».

La FAEN rappelle son opposition à la territorialisation de l’Ecole Républicaine.

 

Partout, la crise des vocations s’accentue. Aux nombreux postes non pourvus lors des concours de 2013 et 2014 s’ajoutent les démissions de stagiaires résultant du peu de prise en considération, lors des affectations réalisées à la hâte par le ministère et les rectorats, des situations humaines, familiales ou médicales.

Nouveauté cette année, des stagiaires ont été affectés dans une académie différente de celle dans laquelle ils étaient inscrits en 1ère année de Master MEEF, ils devront s’inscrire en 2ème année de master MEEF dans une université différente, ce qui pose de nombreux problèmes (continuité des contenus de formation notamment).

 

L’année scolaire 2013-2014 s’est achevée sur un drame. Fabienne Terral, institutrice en maternelle à Albi a été assassinée sur son lieu de travail par une mère d’élève. Cela s’ajoute à la longue liste des violences verbales ou physiques faites quotidiennement aux agents de l’éducation nationale depuis de trop nombreuses années. Cette violence s’amplifie, se banalise et les auteurs demeurent souvent dans l’impunité.

Le Syndicat National des Ecoles Publiques (SNEP-FAEN) et la FAEN appellent à rendre hommage à cette collègue en observant une minute de silence le 4 Septembre à 10h00.

La FAEN vient d’adresser un courrier à la Ministre lui demandant de mettre en œuvre des mesures afin d’assurer la protection physique et psychologique de ses fonctionnaires et des élèves en engageant une lutte sans merci contre la violence au sein de l’Ecole. A cet effet, la FAEN a porté à la connaissance de la Ministre les 21 mesures qu’elle préconise.

 

Cette année scolaire sera également celles des élections professionnelles qui se dérouleront du 27 novembre au 4 décembre 2014. Le Ministère devra éviter que ne se reproduisent les dysfonctionnements liés aux modalités du vote électronique qui avaient privé du droit de vote des dizaines de milliers d’électeurs lors du précédent scrutin de 2011.

La crédibilité de notre institution, la démocratie en son sein et la garantie du pluralisme syndical, porteur des revendications des personnels, sont en jeu !

Jean Baptiste Verneuil, Co-Secrétaire général

Paris, le 1 Septembre 2014

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Des milliers d’électeurs privés du droit de vote

 

Elections professionnelles 2011 à l’Education Nationale.

La Cour Administrative d’appel de Paris annule l’attribution du dernier siège du Comité technique ministériel.

 

Tout le monde peut affirmer son attachement aux valeurs et principes de la République. La FAEN démontre sa détermination et sa capacité à les défendre, en toutes circonstances.

 

L’organisation par le ministère CHATEL des élections professionnelles d’octobre 2011, par vote électronique, avait privé des milliers d’électeurs du droit de vote ! A tel point que la participation avait chuté de 40% ! Une chute historique et un bel accroc à la démocratie.

 

La FAEN avait dénoncé les carences dans l’organisation de ce scrutin puis les résultats qui en ont découlé, d’abord auprès du ministre puis auprès du Tribunal administratif et enfin auprès de la Cour administrative d’appel de Paris

 

Le ministère avait toujours soutenu que les voix manquantes des milliers d’électeurs empêchés de s’exprimer n’avaient eu aucune incidence sur le résultat du scrutin. La Cour administrative d’appel affirme le contraire. Elle estime que ces milliers de voix manquantes auraient pu modifier l’attribution du dernier siège.

 

Sans annuler l’ensemble des élections, la CAA annule l’attribution du dernier siège à l’UNSA et condamne l’Etat à verser 1 500 € à la FAEN, à l’origine de ce recours et de cet arrêt. C’est une reconnaissance explicite du bien fondé de notre démarche et un cas rare dans les contentieux électoraux. D’ailleurs, cet arrêt est classé comme inédit au recueil Lebon.

 

Les résultats des élections et les arrêts des juridictions administratives étant publics, le ministère doit maintenant dire clairement quelles conséquences il compte tirer de cette décision.

 

En outre les carences du vote électronique sont ainsi mises en lumière par la justice administrative. Le ministère doit en tenir compte pour l’organisation des élections professionnelles de 2014.

 

La FAEN démontre une nouvelle fois le sérieux de ses analyses, ainsi que sa détermination dans la conduite de l’action syndicale.

 

En effet, si tous les syndicats avaient dénoncé les carences de l’organisation de ces élections seule la FAEN avait eu le courage de saisir la justice administrative et d’aller au bout de la procédure.

 

C’est la même ardeur, la même conviction et la même compétence que nous mettons à défendre le service public d’éducation et ses personnels dans notre action syndicale quotidienne.

 

Paris, le 24 Juin 2014

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La FAEN appelle à la grève et aux manifestations du 15 Mai.

 

Le nouveau Premier Ministre a récemment précisé les principales pistes d’économies budgétaires prévues par le gouvernement pour financer le « pacte de responsabilité » du Président de la République. Probablement pour tenter de faire passer l’annonce du blocage prolongé jusqu’à la fin 2016 de la valeur du point d’indice et celle du gel des pensions, le Premier Ministre a déclaré solennellement : « Je sais ce que nous devons à nos fonctionnaires, si essentiels à la vie de ce pays (...) nous leurs devons notre reconnaissance ».

Les fonctionnaires que nous sommes sont très touchés par cette reconnaissance orale du Chef du Gouvernement mais ils attendent de sa part qu’elle se traduise en décisions budgétaires de revalorisation des salaires.

Les fonctionnaires ne sauraient se payer que de mots ! Nous aurons l’occasion de le démontrer dans l’action le 15 mai.

Dans chaque académie et dans chaque département des manifestations auront lieu. Contactez la section académique de votre syndicat pour connaître l'horaire de la manifestation et le point de départ.

 

Appel intersyndical et interfédéral commun éducation Aix-Marseille


Un assouplissement de la réforme des rythmes loin d’être satisfaisant !

Communiqué du SNEP-FAEN

La première annonce du nouveau Ministre de l’Education nationale, B. Hamon, ne s’est pas faite attendre. Le projet de décret « portant autorisation d’expérimentations relatives à l’organisation des rythmes scolaires » permettra de déroger pendant trois ans à quelques-unes des dispositions prévues dans le décret du 24 janvier 2013.

 

Si l’objectif premier de la réforme de V. Peillon est maintenu - le passage aux 5 matinées - cet « assouplissement » prévoit la possibilité de faire glisser une heure hebdomadaire d’enseignement sur les périodes de vacances scolaires. Autrement dit, une semaine à moins de 24h d’enseignement et un élargissement de la journée à 6h (dont 3h30 maximum par matinée) ainsi qu’un raccourcissement des congés sont désormais possibles.

 

Autre mesure directement proposée aux Maires, l’option « concentration des Activités Pédagogiques Complémentaires (APC) sur une demi-journée ». La semaine de classe se déroulerait alors sur 8 demi-journées (toujours avec 5 matinées obligatoires).

 

Ces propositions sont directement à destination des représentants des communes, mais les conséquences sont immédiates sur le travail des enseignants et les conditions d’apprentissage des élèves :

- Plus de cadrage national des horaires d’école,

- Allongement de la journée de classe alors que l’un des premiers mots d’ordre de l’ancien ministre était « les journées trop longues des élèves »,

- Retour sur une revalorisation à défaut d’une compensation financière pour les enseignants : les vacances scolaires.

 

Le SNEP-FAEN dénonce une absence totale de considération des revendications des enseignants au profit des élus, le non-respect des rythmes de l’enfant (quid de l’avis des chronobiologistes) avec une désorganisation totale de l’école en tant qu’institution d’Etat.

Un changement d’organisation horaire implique obligatoirement un changement dans son contenu, or la publication des nouveaux programmes a été repoussée d’un an. Pour le SNEP-FAEN, il y a urgence à recentrer les apprentissages sur les fondamentaux et à redonner à l’enseignant son rôle de transmetteur de savoirs.

La réforme des rythmes scolaires est inapplicable dans ces termes et ces assouplissements n’apportent aucune solution concrète aux problèmes soulevés par les acteurs de l’Ecole.

Enfin, ce décret semble dangereux pour les conditions de travail des enseignants qui doivent toujours donner plus, sacrifier plus, et accepter de voir leur pouvoir d’achat diminuer sans cesse !

Paris le 28 Avril 2014

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Pourquoi la FAEN n'appelle pas à la grève du 18 Mars.

 

Cher(e) Collègue,

Les fédérations de fonctionnaires ont décidé d’une journée d’action, le 18 mars 2014, sur une plateforme revendicative très standard : revalorisation des salaires, défense des conditions de travail et protection sociale.

Les fédérations de l’Education nationale (FAEN, CGT, FO, SUD) se sont ensuite rencontrées pour définir la déclinaison de cette action pour notre ministère.

Pour la FAEN, les problèmes rencontrés par le système éducatif et ses personnels sont bien réels et l’avenir s’annonce porteur de nombreux dangers liés à la mise en place de la refondation Peillon.

C’est pourquoi nous demandions l’adoption d’une plateforme revendicative Education nationale complémentaire de celle très générale des fédérations de la Fonction publique.

Nous demandions notamment que dans cette plateforme soient affirmées les revendications suivantes :

- Augmentation des DHG actuellement en diminution, y compris dans l’Education prioritaire,

- Abrogation des décrets sur les rythmes scolaires,

- Modification du calendrier triennal avec report de la pré-rentrée des enseignants de fin août au début du mois de septembre,

- Définition d’une autre « refondation » pour l’Ecole de la République, beaucoup plus ambitieuse,

- Arrêt du regroupement école/collège et de la réunionite qui en découle,

- Remise en cause des différentes formes d’évaluation chronophages pour le bac, notamment en langues et dans l’enseignement professionnel (CCF),

- La défense du décret de 1950 et des statuts particuliers.  

Tenus par leurs fédérations de fonctionnaires, nos interlocuteurs n’ont pas accepté notre demande d’une plateforme complémentaire Education nationale qui aurait assuré une plus grande lisibilité à nos demandes auprès des médias avant et pendant le 18 mars.

En conséquence, tout en partageant la volonté d’obtenir une augmentation des salaires et l’amélioration des conditions de travail, la FAEN n’appellera pas, ni ne dissuadera, les personnels à participer à la grève et aux manifestations du 18 mars portant sur des revendications à ses yeux beaucoup trop restrictives.

La FAEN continue de combattre, à tous les niveaux, les décisions négatives prises par le gouvernement et se déclare disponible pour participer à toute action d’envergure portant sur les dossiers de l’Education et de l’Enseignement supérieur.

Soyez assuré(e), cher(e) collègue, de notre ferme volonté de défendre nos métiers et tous ceux qui les exercent.

Recevez l’expression de nos sentiments syndicalistes les plus cordiaux.

Paris, le 12 Mars 2014

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CRISE DE CONFIANCE

 

Après l’annonce par le Président de la République du « pacte de responsabilité » et des 53 milliards d’économies qui seront faites, d’ici à 2017, sur le budget de l’Etat, l’inquiétude grandit chez les fonctionnaires, notamment ceux de l’Education nationale.

 

Les dénégations de Vincent PEILLON puis du Premier Ministre sur un éventuel gel des avancements de carrière ne suffisent pas à rassurer les personnels chez lesquels une véritable crise de confiance est en train de s’instaurer.

 

Comment croire le Premier Ministre, qui confirme que la Fonction publique doit participer à l’effort de redressement du pays par des économies et des réorganisations, lorsqu’il affirme qu’il n’y aura pas de baisse du pouvoir d’achat des fonctionnaires ?

 

En effet, les agents de la fonction publique subissent déjà une baisse continue de leur pouvoir d’achat depuis plus de 10 ans ! Et cette baisse s’est accentuée depuis 2010 sous l’effet conjugué de trois mesures : le blocage de la valeur du point d’indice, l’augmentation des cotisations retraite, l’augmentation du taux de la TVA.

 

Une succession de dénégations très ponctuelles ne suffira pas à rassurer les personnels et à rétablir la confiance.

 

C’est pourquoi la FAEN a adressé un courrier au Premier Ministre pour lui demander de dire clairement aux fonctionnaires et à l’ensemble de nos concitoyens quelles seront les modalités précises, le montant et la durée des économies qu’il annonce ainsi que les catégories de personnels qui seront touchées.

 

La FAEN demande également au Chef du gouvernement de préciser la nature, l’ampleur et les ministères concernés par les réorganisations qu’il a décidé d’effectuer.

 

Paris le 19 Février 2014

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Annonces de Vincent Peillon sur le métier d'enseignant.

 

Les mesures annoncées par le ministre ce jour constituent une avancée par rapport à la situation passée des professeurs des écoles.

 

Néanmoins, elles ne représentent qu’une compensation partielle de l’aggravation des conditions de travail provoquée par la réforme des rythmes scolaires.

 

De plus, elles laissent les professeurs des écoles au milieu du gué sur le plan des rémunérations et ne règlent en rien le problème de fond de la direction d’école.

 

En outre, le ministre ne précise pas comment les mesures concernant les écoles ainsi que la pondération des heures d’enseignement dans les collèges ZEP seraient  financées.

 

Vincent PEILLON, en habile tacticien, a visiblement décidé d’annoncer les bonnes nouvelles avant noël reportant à une date ultérieure les plus mauvaises.

 

Si la rapide mobilisation des professeurs de CPGE a obligé le ministre à différer ses décisions et à relancer la concertation, la vigilance et la mobilisation restent de mise car le discours ministériel n’a pas changé sur le fond et le ministre n’a officiellement renoncé à aucune des mesures défavorables aux enseignants des écoles, collèges et lycées initialement avancées.

 

Paris le 12 Décembre 2013

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Abrogation de la réforme des rythmes scolaires.

Le SNEP-FAEN et la FAEN appellent à la grève dans le premier degré le 5 Décembre.

 

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Mouvement national à gestion déconcentrée 2014

Mutations INTER académiques 2014

PREMIER DEGRE et SECOND DEGRE

 

AEFE / Andorre / Mayotte / missions laïque / NOUVELLE Calédonie /

Polynésie Française / Saint Pierre et Miquelon / WALLIS ET FUTUNA

 

Le Bulletin Officiel n° 41 est paru le 7 Novembre 2013.

Les syndicats catégoriels de la FAEN sont à votre service pour vous expliquer les règles du mouvement INTER et INTRA académique, vous conseiller (stratégie, ordre des voeux) et suivre votre dossier.

Trouvez ici les modalités pratiques et des conseils syndicaux.

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Missions et horaire de service des professeurs.


Le ministère de l’Education nationale a lancé une concertation sur les missions des enseignants, sur la nature et la durée de leur service. La Fédération Autonome de l’Education Nationale a été reçue en audience au cabinet du ministre pour exposer ses analyses et revendications.

Tous les rapports officiels récents confirment l’accroissement de la charge de travail des professeurs estimée entre 40 et 44 heures par semaine selon les catégories, sans aucune reconnaissance de la part du ministère.


De plus, les conditions de travail, le comportement des élèves, voire des parents, les méthodes de management de la hiérarchie augmentent la souffrance au travail des personnels, tabou désormais brisé.


Pour la FAEN, il n’est pas question d’accepter une augmentation du temps de présence dans les écoles et les établissements scolaires. C’est au contraire un allègement de la charge de travail que nous demandons dans le cadre de la « clarification des missions » voulue par le ministre.


La mission essentielle du professeur reste d’abord et avant tout d’enseigner les apprentissages fondamentaux dans le premier degré, une discipline, des savoirs et des savoir-faire dans le second degré.


Pour la FAEN, l’évolution du métier doit être prise en compte en intégrant dans l’horaire de service actuel des professeurs le suivi individualisé des élèves, la coordination et la concertation entre les professeurs, l’heure de vie de classe, à raison d’1/6 de cet horaire.


Ainsi, les professeurs certifiés, les professeurs d’EPS, les PLP et les PEGC dispenseraient 15 heures hebdomadaires d’enseignement et consacreraient 3 heures à la concertation et au suivi individualisé des élèves.

La même déclinaison serait faite pour les professeurs agrégés et les professeurs des écoles.


La FAEN rappelle que toute aggravation des conditions de travail des professeurs se répercute sur le déroulement de la scolarité des élèves. A l’inverse, l’amélioration des conditions de travail que nous réclamons améliorerait le fonctionnement  des équipes pédagogiques provoquant un effet bénéfique sur la scolarité des élèves.

Paris le 25 Octobre 2013

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Suspension immédiate de la mise en œuvre de la réforme.

Abrogation du décret sur les rythmes scolaires.

Grève dans le premier degré le Jeudi 14 Novembre 2013.

Communiqué interfédéral CGT / FNEC-FP-FO / SUD / FAEN

 

La réforme des rythmes, mise en place à la rentrée 2013 pour un peu plus de 20 % des écoliers, fait apparaître de grandes difficultés.

En faisant glisser les missions d’enseignement de l’Éducation nationale vers les communes, elle crée de graves inégalités de traitement sur le territoire, et crée une confusion entre scolaire et périscolaire (locaux, activités…).

Elle va à l’encontre de l’intérêt des enfants et de celui de l’ensemble des acteurs concernés.

Cette réforme bâclée a été mise en œuvre contre l’avis d’une majorité des personnels et de leurs organisations syndicales, elle a été imposée sans les moyens d’encadrement nécessaires.

C’est un échec pour Vincent Peillon et ceux qui l’ont soutenu, le ministre doit en tirer les conséquences et retirer son décret.

Les organisations syndicales, Fédération des Services Publics CGT, CGT Educ’action, FNEC-FP-FO, Fédération SPS-FO, SUD-Éducation, Fédération SUD Collectivités Territoriales, la FAEN, réunies en interfédérale le 22 Octobre 2013, appellent l'ensemble des personnels du premier degré ainsi que les personnels des collectivités territoriales, animateurs, éducateurs territoriaux, enseignants artistiques territoriaux et ATSEM, à faire grève le Jeudi 14 Novembre 2013, pour obtenir la suspension immédiate de la mise en œuvre de la réforme et l’abrogation du décret sur les rythmes scolaires.

L’intersyndicale nationale apporte son soutien aux mouvements locaux déjà prévus les 12 et 13 Novembre 2013.

Nos organisations appellent leurs instances locales et départementales à se réunir en intersyndicales et en assemblées générales avec les personnels, dans le cadre unitaire le plus large possible, pour débattre de la construction de la grève du 14 Novembre et des suites à donner à cette lutte pour imposer une autre réforme.

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Nouvelle réforme précaire des retraites.

L’assemblée nationale vient de voter à une courte majorité une énième mauvaise et précaire réforme des retraites.

Si de nombreux amendements ont été discutés et pour certains adoptés, ils ne changent en rien le contenu globalement négatif du projet du gouvernement. 

L’augmentation des cotisations salariales et patronales ainsi que l’allongement à 43 ans de la durée de cotisation sont dans la droite ligne des « réformes » des gouvernements précédents que la FAEN avait combattues. 

L’augmentation des cotisations entraînera une nouvelle baisse du pouvoir d’achat des salariés et des fonctionnaires ainsi qu’une baisse de la compétitivité des entreprises qui aura des conséquences sur le niveau de l’emploi et donc sur le volume global des cotisations. 

Ce vote intervient au moment où les annonces de plans sociaux se multiplient annonçant une diminution du nombre des cotisants. 

La FAEN rappelle que seul l’élargissement de la base de financement des retraites, au-delà des seules cotisations, ainsi que le retour du droit à pension à 60 ans peuvent constituer une réforme durable des pensions de retraites tout en préservant l’emploi disponible. 

Paris le 16 Octobre 2013

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Une réforme des rythmes à marche forcée.

Communiqué du SNEP-FAEN

La réforme des rythmes, faisant passer la semaine scolaire de 4 jours à 4 jours et demi, a été appliquée, dès le 2 septembre 2013, dans 4 000 écoles primaires malgré le refus majoritaire des enseignants.

Un mois après, voici le premier bilan que les enseignants, parents, équipes, maires, animateurs, autres personnels et les élèves établissent :

- Des rythmes hebdomadaires effrénés et désorganisés ;

- Des équipes en conflit et menant de véritables bras de fer pour organiser au mieux les APC (Activités Pédagogiques Complémentaires) ;

- Des élèves laissés sur le trottoir faute de savoir où ils doivent aller ;

- Des conditions d’hygiène dégradées, les ATSEM (Agents Territoriaux Spécialisés de l’Ecole Maternelle) prenant en charge, le plus souvent sans formation, des ateliers sur leur temps de travail à la place du nettoyage des classes. Tâche exécutée par des employés communaux, voire des sociétés de ménage, ne passant qu’une à deux fois par semaine.

On déplore, en conséquence :

- Des élèves épuisés, stressés, perdus entre les différents intervenants (enseignants, animateurs, ATSEM, employés communaux). Les directeurs d’école notent déjà une augmentation des absences et des maladies et observent une perte des repères pour les élèves de maternelle ;

- Des élèves contraints de s’inscrire à certains APC/TAP (Temps d’Activités Périscolaires) qui n’étaient pas leur choix.

- Des volontaires qui encadraient les APC/TAP démissionnaires car ils se retrouvent sans réel moyen et devant des enfants non motivés et surexcités ;

- Des enseignants dessaisis de leur classe pour y installer des ateliers et qui ne sont plus des lieux réservés à l’apprentissage. Les règles des APC, et encore plus des TAP, ne sont pas les mêmes que celles des enseignants ;

- Une très large augmentation des inégalités devant les propositions des APC et surtout des TAP qui varient d’une ville à l’autre selon les budgets et le personnel dédié.

Le SNEP-FAEN demande le report de cette réforme à la rentrée 2015 pour dresser le bilan de cette « expérimentation » et, si elle a lieu d’être, qu’elle soit correctement anticipée et planifiée par l’ensemble des acteurs intervenants.

Le contenu des enseignements, et donc les programmes, doivent auparavant être revus pour un recentrage sur les fondamentaux.

Les salles de classe doivent conserver leur statut de lieu d’apprentissages afin d’offrir un cadre suffisamment propice aux enseignements scolaires.

De plus, pour le SNEP-FAEN, l’indemnité de suivi et d’accompagnement des élèves de 400 € attribuée dans le cadre de cette refondation est dérisoire compte tenu du travail engagé par les enseignants, toujours sans augmentation du point d’indice. Une revalorisation ne passe pas par une modeste « prime » en récompense d’un travail subi !

Paris le 7 Octobre 2013

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 Enseignement du français à l’étranger.

Une remise en cause inacceptable des moyens de fonctionnement pour la FAEN.

 

Dans son référé du 12 Septembre, la Cour des comptes formule certaines recommandations concernant le fonctionnement et l’organisation de l’enseignement français à l’étranger.

 

La FAEN a pris connaissance des propos de Monsieur Fabius ministre des affaires étrangères en réaction aux problèmes soulevés par la Cour des comptes.

 

Pour Laurent Fabius l’enseignement français à l’étranger est « confronté à une concurrence accrue tout en  bénéficiant d’une augmentation des demandes » et sa réponse repose « d’une part sur le développement des établissements   partenaires autofinancés et d’autre part sur des opérations de redéploiement géographique de nos moyens, à enveloppe constante ».

 

Monsieur Fabius ajoute que l’Education nationale pourrait retirer à certains établissements les homologations qui ne seraient plus justifiées.

 

De plus, Monsieur Fabius précise que pour proposer des solutions d’éducation autres que celle de l’enseignement  homologué, le ministère souhaite accompagner le développement du label FranEducation qui doit  contribuer  « à constituer un réseau mondial, complémentaire de celui des lycées français, formé d’écoles étrangères, publiques et privées ».

 

Cette réforme traduirait un désengagement de l’état inacceptable pour la FAEN puisque préjudiciable à l’enseignement  français à l’étranger, l’intervention directe de l’état étant remplacé par une politique de sous-traitance.

 

La FAEN est déterminée à combattre toute évolution de l’organisation de l’enseignement du français à l’étranger qui favoriserait la réduction du nombre d’établissement appartenant au réseau AEFE et donc réduirait le nombre d’enseignants français.

 

L’augmentation des subventions versées à des établissements étrangers y compris privés se fera obligatoirement au détriment du nombre de postes à l’étranger d’enseignants français puisqu’elle se ferait obligatoirement à moyens constants.

 Paris le 24 Septembre 2013

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Une réforme des retraites inacceptable pour la FAEN

 

Le 27 août dernier, le premier Ministre a communiqué le détail des mesures retenues par le gouvernement pour ramener les régimes de retraite à l’équilibre financier.

- Une nouvelle augmentation des cotisations, salariale et patronale, dès le 1er Janvier 2014.

- Un nouvel allongement à 43 ans de la durée de cotisation à partir de 2020 et jusqu’en 2035.

- L’imposition puis la disparition de la majoration familiale pour avoir élevé 3 enfants ou plus.

 

L’augmentation de la cotisation salariale signifiera une nouvelle baisse du pouvoir d’achat des actifs, laquelle entraînera une diminution de la consommation.

 

L’augmentation de la cotisation patronale provoquera un renchérissement du coût du travail et donc une perte de compétitivité de nos entreprises dans une économie mondialisée. Ces mesures pénaliseraient injustement par voie de conséquence l’emploi, des jeunes notamment.

 

Ce projet gouvernemental n’est ni juste, ni efficace, il est par conséquent inacceptable en l’état. La FAEN demande une réforme juste qui pérennise les différents régimes de retraite :

- L’élargissement du financement des retraites au-delà des seules cotisations (salariales et patronales) prélevées sur les salaires afin de ne pas pénaliser l’industrie et l’emploi.

- Le retour à l’ouverture des droits à pension à 60 ans (logique de carrière de la fonction publique),

 

La FAEN demande donc la modification du projet du gouvernement avant son examen en conseil des ministres et sa présentation au Parlement.

 

La FAEN appelle les personnels à manifester clairement leur refus du projet du gouvernement

è en adressant une lettre-pétition individuelle au Premier Ministre.

è en participant aux manifestations intersyndicales. La FAEN n’appelle pas à la grève puisqu’il s’agit d’une action d’avertissement et afin de ne pas permettre au gouvernement de réaliser des millions d’euros d’économie sur les salaires des personnels.

 

 Paris le 6 Septembre 2013

Télécharger la lettre-pétition à l'initiative de la FAEN

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Rentrée 2013 : communiqué de presse

 

A l’issue de la journée de pré-rentrée des enseignants, les militants de la FAEN ont fait remonter des problèmes d’affectation, de remplacement, tant pour les personnels administratifs que pour les professeurs, malgré le travail effectué par les services académiques et leurs personnels pour préparer une rentrée très complexe.

 

La situation des contractuels est loin d’être satisfaisante : la création de CDI en nombre très limité n’a pas fait disparaître la précarité de ces personnels.

De plus, le plan de titularisation, mis en place en 2013, a montré dès la première année ses limites et donné lieu à de criantes injustices

 

Mais la rentrée 2013 se caractérise surtout par la mise en place de nouvelles mesures.

Ø Une réforme des rythmes scolaires rejetée par de nombreux professeurs des écoles et municipalités et qui se met en place dans une grande confusion.

Ø L’augmentation du nombre des réunions (conseils de cycles, école/collège…) va alourdir encore la charge de travail des professeurs qui n’a cessé d’augmenter ces dernières années (livret personnel de compétences…).

Les professeurs ne trouvent aucune perspective d’amélioration dans les nombreuses déclarations du ministre.

Ø La « primarisation » du collège est enclenchée malgré le rejet d’une majorité de professeurs du second degré. Malgré quelques points positifs (création de postes et rétablissement d’une formation professionnelle initiale-ESPE).

 

La loi d’orientation sur la « refondation de l’Ecole » promulguée début juillet n’améliorera pas le moral des personnels. En effet, elle concrétise un double renoncement du gouvernement : renoncement à faire acquérir les apprentissages fondamentaux à l’école et à améliorer le niveau réel des bacheliers pour l’amener au niveau des exigences requis pour réussir dans l’enseignement supérieur.

 

Et les « grands chantiers » annoncés (redéfinition du service des professeurs, allongement de la durée de leur service, réduction de la durée des congés d’été) ne sont pas a priori porteurs d’améliorations.

 

Les « réformes » en cours comme celles annoncées, les renoncements éducatifs des autorités, la politique de camouflage du niveau réel des élèves provoquent un profond malaise chez les personnels qu’ils expriment de différentes façons, allant de plus en plus souvent jusqu’au suicide.

 

La FAEN entend informer et sensibiliser les personnels à la réalité des transformations en cours pour muer le sentiment actuel de lassitude, voire de découragement, en fermes revendications d’une autre réforme afin de préparer la jeunesse de notre pays à relever les défis lancés par les révolutions technologiques et la mondialisation de l’économie.

 Paris le 3 Septembre 2013

 

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GARANTIE INDIVIDUELLE DU POUVOIR D'ACHAT 2013 : GIPA

Publié le 18/05/2013

 

Un arrêté daté du 18 avril vient d’être publié. Il précise les éléments chiffrés qui permettront de déterminer les droits au versement de la GIPA en 2013.

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Contingent de promotions 2013 : Hors classe, Classe exceptionnelle

Publié le 18/05/2013

 

Hors classe : Certifiés, CPE, Professeurs d'EPS, PLP, CE d'EPS, PEGC     Classe exceptionnelle : CE d'EPS, PEGC

Cliquez ici pour consulter le contingent de promotions académie par académie

Hors classe : Professeurs des écoles

Cliquez ici pour consulter le contingent de promotions département par département

 

L’arrêté du 8 Août 2013 modifie les taux de promotion de certains corps.

Hors classe des professeurs des écoles : 2012 = 2 % / 2013 = 3 % / 2014 = 4 % / 2015 = 4,5 %

Hors classe des CPE : 2012 = 5 % / 2013 = 7 %

Classe exceptionnelle des PEGC et des CE d'EPS : 2012 = 42 % / 2013 = 50 %


La FAEN reçue par la ministre

Publié le 18/04/2013

 

La FAEN a été longuement reçue par madame PAU-LANGEVIN, ministre déléguée à la réussite éducative, pour évoquer avec elle les chantiers ouverts récemment par le ministère de l’Education nationale : l’éducation prioritaire, le collège et le décrochage scolaire.

 

L’analyse de la FAEN est claire : sur aucun de ces sujets, le projet de loi d’orientation et de programmation pour la refondation de l’école républicaine ne répond à nos attentes.


Ø Education prioritaire : la FAEN demande le maintien de l’éducation prioritaire, l’attribution de moyens plus conséquents, des mesures incitatives pour attirer, dans le respect des règles communes des mutations et du barème, des professeurs chevronnés volontaires, plutôt que des néotitulaires affectés contre leur gré.


Ø Le collège : le projet de loi primarise le collège, casse le second degré, se traduit par un  nivellement vers le bas des contenus, des exigences et donc du niveau des élèves et fait peser de graves dangers sur les conditions de travail des professeurs, provoquant la fuite des meilleurs élèves vers l’enseignement privé.


Ø Le combat contre le décrochage scolaire ne peut être mené efficacement que par la prise en charge diversifiée d’élèves présentant un niveau et des difficultés très différents. Or le projet de loi renforce le caractère uniforme du collège.


Parce que la mission première des professeurs consiste à transmettre des savoirs et des savoir-faire afin d’instruire les élèves, la FAEN demande la restauration de l’autorité des adultes et notamment des professeurs. La fédération réclame une rapide amélioration des conditions de travail des personnels ce qui exclut tout allongement du temps de présence dans les établissements.


Enfin, la FAEN exige une revalorisation morale et financière de nos métiers et de ceux qui les exercent. 

 

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La FAEN ne s'associera pas à la journée d'action du 28 Mars

Publié le 09/03/2013

La FAEN qui a participé aux réunions de l’interfédérale fait l’analyse suivante :

- La mobilisation du 12 février a été beaucoup plus forte dans le premier que dans le second degré où elle a mobilisé un maximum de 10% des collègues. Or, les syndicats les plus représentatifs du 1er degré n’appelleront pas à l’action en mars, contrairement au 12 février.

 - Le manque d’unité syndicale ne favorisera pas la mobilisation des personnels : les organisations favorables à la réforme (UNSA, SGEN-CFDT, SNALC) sont contre toute action, la FSU préfère jouer sa carte personnelle, le SNUIPP se retire de l’action à laquelle il s’était raccroché in extremis le 12 février.

 - Nous estimons qu’une faible participation à cette journée d’action serait contre-productive et conforterait le ministre dans ses orientations.

Pour toutes ces raisons, la FAEN a décidé de ne pas s’associer à une nouvelle journée d’action le 8 mars.

 

Face aux graves dangers que représentent certaines dispositions de la loi d’orientation, la FAEN reste solidaire de l’interfédérale sur la plate-forme du 12 février et prendra prochainement une initiative destinée à favoriser l’unité syndicale.

 

Lire le communiqué FAEN du 8 Mars 2013

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Le ministre de la Fonction Publique annonce l'abrogation du jour de carence

Publié le 21/02/2013

« Jugée injuste, inutile et inefficace » (?) par la ministre de la Fonction Publique Marylise Lebranchu, la journée de carence lui apparaît de surcroît « humiliante pour les agents de la fonction publique ». (Parce qu’elle ne le serait pas pour les salariés du secteur privé !?).

 

Mais bon, la décision est annoncée, la journée de carence sera supprimée dans la fonction publique, son abrogation devant figurer dans le budget établi pour… 2014 ! Compte tenu de toutes les calamités dont cette journée de carence est qualifiée plus haut, la FAEN s’explique mal qu’il faille lui laisser encore un an pour faire tant de dégâts !

 

Encore que… Cette bonne nouvelle pourrait, être en fait, l’alibi…d’une bien plus mauvaise : le prolongement du gel de nos salaires sur 2014 (voire d’autres…).

C’est bien connu, l’opinion publique et les médias ne retiendront que les annonces formulées pour stigmatiser les fonctionnaires et leurs incomparables avantages… CQFD.

 

En tout état de cause, la retenue au titre de la journée de carence en cas de congé de maladie continue à s’appliquer. Son retrait figure dans les revendications de la FAEN.

 

Pour la FAEN, son abrogation, si elle constitue de fait un recul en matière de dégradation de notre pouvoir d’achat, ne nous dissuadera pas de persister à exiger la revalorisation de la valeur du point d’indice.

 

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La FAEN dans l'action pour combattre le projet de loi

sur la refondation de l'école et faire connaître ses positions

Publié le 23/02/2013


Depuis plusieurs semaines, la FAEN multiplie les actions contre les aspects négatifs du projet de la loi d’orientation.

La grève et les manifestations du 12 février ont, par leur ampleur, fait prendre conscience à l’opinion que le projet de loi du ministre était loin de faire l’unanimité chez les personnels de l’Education nationale.

Nos concitoyens sont donc désormais plus réceptifs aux analyses et critiques qui sont émises sur le projet de loi.


La FAEN va désormais s’adresser aux parlementaires avant le débat sur la loi d’orientation et de programmation qui doit débuter le 11 mars prochain. Nous souhaitons leur notifier notre désaccord avec nombre de points de ce projet de loi et leur demander d’intervenir pendant ce débat, notamment sur les articles qui nous apparaissent les plus inquiétants pour l’avenir du système éducatif.


La FAEN a aussi participé le lundi 18 février à une réunion rassemblant les fédérations syndicales ayant appelé à la grève le 12 février.

Ces fédérations ont convenu de demander une audience au ministère et d’adresser un communiqué aux organes de presse.

La FAEN participera à une nouvelle réunion interfédérale le lundi 25 février.

L'élargissement du front syndical est une évolution positive.

Nous vous tiendrons informés des modalités d’actions qui pourraient être envisagées pour la suite.


C’est notre attachement au service public d’éducation et à la qualité de son enseignement qui nous motivent.

Vous pouvez vous aussi vous adresser à votre député et à votre sénateur, pour amplifier notre action.

 

Lire le courrier adressé aux députés   /   Lire le courrier adressé aux sénateurs

 

Lire le communiqué interfédéral du 20 Février 2013 (FAEN - CGT - FO - SUD - CNT)

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Pour l'abandon du projet de loi d'orientation et de programmation pour la refondation de l'école.

Appel interfédéral

 

GREVE NATIONALE - Mardi 12 Février 2013

 

Télécharger l'appel interfédéral national

(FAEN - CGT - FO - SUD - CNT)

 

Télécharger le communiqué FAEN


LENDEMAINS DE FÊTES

Publié le 09/01/2013

Après les fêtes de la « grande concertation », des négociations fermées ayant abouti à la rédaction du projet de loi et de l’adoption confortable des projets de loi au Conseil Supérieur de l’Education (41 voix pour, 9 contre et 16 abstentions), le monde de l’enseignement scolaire et de l’enseignement supérieur serait-il en train de se réveiller avec la « gueule de bois » ?

On peut le penser à la lecture de deux récentes informations (8 Janvier 2012).

C’est tout d’abord le CNESER (Conseil national de l’enseignement supérieur et de la recherche) qui a très sèchement retoqué le projet de loi d’orientation par 25 voix contre et seulement 5 pour. Un revers sévère pour Vincent Peillon qui s’était déplacé au CNESER, en compagnie de la ministre de l’enseignement supérieur, pour expliquer les bienfaits de sa réforme.

C’est ensuite le vote nettement négatif du Conseil Supérieur de l’Education, pourtant globalement plutôt favorable au ministre, sur le projet de décret concernant les rythmes scolaires dans les écoles (25 voix contre, 5 pour, 30 abstentions et 14 refus de vote).

Aucun syndicat de personnels n’a voté pour, ni aucune fédération de parents d’élèves. Seuls des « mouvements complémentaires de l’Ecole » (ligue de l’enseignement, JPA...) et des associations de collectivités locales ont voté pour.

 

La défiance envers le projet du ministre qui est en train de s’instaurer traduit-elle une prise de conscience de la majorité des personnels de l’Education nationale et de leurs syndicats ?

Nous l’espérons et nous mettons d’ores et déjà en place un plan d’action contre un projet de loi où les éléments négatifs sont plus importants que les aspects positifs.

- Audition de la FAEN auprès de la commission des affaires culturelles de l’Assemblée nationale le 24 Janvier 2013.

- Information de tous les parlementaires de nos critiques vis-à-vis de ce projet.

- Proposition de réunion d’une interfédérale pour définir ensemble les moyens d’action permettant de faire échec aux aspects négatifs du projet de loi.

 

La FAEN et ses syndicats membres qui dénoncent et combattent depuis des mois les mauvaises mesures du projet de loi ne ménageront pas leurs efforts pour défendre les conditions de travail des personnels, la qualité et donc l’avenir du service public d’éducation.

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Dossier spécial

 

 

En bref

Publié le 09/01/2013

Le journal Ouest-France signale que 24 employés de vie scolaire (EVS) recrutés dans l’académie de Nantes, puis licenciés à la fin de leur contrat, avaient contesté leur licenciement en justice. Ils viennent d’obtenir satisfaction et le tribunal a requalifié leur contrat en CDI. Le non-respect par l’administration de la clause de formation prévue dans le contrat a été déterminant.

 

A la demande du Syndicat Autonome des Enseignants de Mayotte (SAEM), la FAEN vient d’adresser un courrier au ministre « des outre-mer » pour demander le mandatement du préfet de Mayotte pour la mise en place d’une commission de travail sur le reclassement des instituteurs territoriaux dans le corps de l’Etat.

 

La FAEN s’est également adressée par écrit au Directeur du CNED pour demander que le rattachement du CNED au service public d’éducation soit rappelé, même brièvement dans tous les documents diffusés par le CNED ainsi que sur ses publications et sur son site internet.

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Le ministère a communiqué la répartition académique des créations et suppressions de postes pour la rentrée 2013 pour le premier et le second degrés.

Télécharger le tableau de la répartition académique des créations et suppressions de postes pour la rentrée 2013.

 

Les académies de Nancy-Metz, de la Martinique et de la Guadeloupe perdent des postes.
Mayotte et les COM perdent également 40 postes dans le premier degré mais en gagnent 170 dans le second degré.

 

Premier degré

Sur les 3 006 nouveaux ETP (Equivalents Temps Pleins) un tiers visera à répondre à l’augmentation du nombre d’enfants scolarisés (30 328 élèves de plus attendus à la rentrée 2013) par rapport à la rentrée 2012.

Ces postes permettront également d’améliorer les capacités de remplacement.

 

2 000 emplois soit les deux autres tiers serviront à mettre en œuvre deux dispositifs prioritaires dans le cadre de la refondation de l’école : l’accueil des enfants de moins de trois ans dans les secteurs les plus défavorisés et la mise en place du dispositif « plus de maîtres que de classes ».

  

L’apport en service d’enseignement se fera par l’intermédiaire d’un deuxième concours organisé en juin 2013. Ces enseignants seront recrutés parmi les étudiants en première année de Master (M1) admissibles aux épreuves écrites. Cet apport de 3 046 ETP  correspond à un service en tiers temps des 9 138 contrats rémunérés à mi-temps sur lesquels ils seront recrutés.

 

Second degré

Sur les 3 764 ETP : 

- 2500 sont destinés à faire face à la hausse des effectifs scolaires (29 825 élèves de plus attendus à la rentrée 2013 par rapport à la rentrée 2012) et de renforcer le remplacement.

- 1 300 postes seront consacrés à l’amélioration de l’encadrement et de l’organisation pédagogique dans les collèges et lycées professionnels et en particulier dans les plus défavorisés d’entre eux.

 

L’apport en service d’enseignement interviendra comme dans le premier degré par l’intermédiaire des étudiants en première année de Master (M1) admissibles suite aux épreuves écrites de juin 2013.

Cet apport de 3 764 ETP correspond à un service en tiers temps des 11 212 contrats à mi-temps sur lesquels ils seront recrutés.

 

Vie scolaire

La loi de finances prévoit également la création de 488 postes supplémentaires dans le domaine de la vie scolaire : 88 ETP de conseillers principaux d’éducation (CPE), 50 ETP d’assistants sociaux destinés à mieux prendre en compte la difficulté sociale des élèves et 350 ETP d’auxiliaires de vie scolaire individuels (AVS-i) visant à renforcer l’accompagnement des élèves en situation de handicap.

Un renforcement de l’encadrement administratif en EPLE est également prévu avec la création à la rentrée de 100 ETP.

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CALENDRIER 2013 DES EXAMENS, DE L’ORIENTATION ET DE L’AFFECTATION DES ELEVES

 

Vincent PEILLON se rallierait-il au réalisme, au moins sur le court terme ?

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Emplois d’Avenir Professeur (EAP)

 

D'ici 2015, 18000 étudiants boursiers se destinant à une carrière d'enseignant pourront bénéficier d’un EAP pour une rémunération mensuelle comprise entre 617 € et 1086 € (900 € en moyenne) pour 12 heures hebdomadaires en moyenne. 4000 EAP seront créés dès le mois de Janvier 2013. Davantage d'informations sur le site du Ministère

Consultez le site internet du Rectorat de votre académie pour connaître le nombre d'emplois proposés dès Janvier 2013.
N'hésitez pas à contacter les militants de la FAEN et de ses syndicats pour tout renseignement complémentaire.


 

En attendant une refondation des cursus de formation, des programmes et de la maquette des concours pour la session 2015, le ministère a modifié le calendrier de la session 2014 par rapport à celui des sessions antérieures.

Inscriptions aux concours 2014 : de mi-Janvier à fin Février 2013.

Le contenu des épreuves d’admissibilité et d’admission est inchangé.

Epreuves d’admissibilité pour l’ensemble des concours hors les agrégations : Juin 2013 

Résultats : Juillet 2013

Epreuves d’admission : Juin 2014 (au terme d’une année où seront proposés aux étudiants ayant été déclarés admissibles des contrats leur permettant d’effectuer des stages en responsabilité sous la forme d’un tiers-temps de service d’enseignement et rémunérés à hauteur d’un mi-temps).

Résultats des épreuves d’admission : Juillet 2014

Prise de fonctions : Rentrée de Septembre 2014.

Davantage d'informations sur le site du Ministère.

Concours de recrutement des enseignants pour la rentrée 2014 : attention au calendrier !


Violence envers les personnels de l'éducation nationale.

Publié le 13/09/2012

La FAEN condamne le silence et la banalisation de ces actes que l’on constate au sein de l’institution.

Un proviseur de lycée a été agressé le lundi 10 septembre, dans son bureau, par un élève qui lui a porté un violent coup au visage, en présence de son père, avant de mettre son bureau à sac.

Le lendemain, un professeur d’histoire-géographie frappé au visage et au ventre en pleine classe dans un collège de l’académie de Poitiers par la mère d’un élève de 4ème.

La Fédération Autonome de l’Education Nationale condamne avec force ces actes de violence, quels qu’en soient les auteurs, et apporte tout son soutien aux personnels qui en sont victimes.

La FAEN conseille vivement aux personnels agressés de porter plainte auprès du procureur de la République. Nous demandons aux recteurs de se porter « partie civile » dans les procédures engagées par les collègues et de leur attribuer la protection juridique prévue par le statut de la fonction publique pour ses agents.

La FAEN condamne le silence et la banalisation de ces actes que l’on constate parfois au sein de l’institution. Nous demandons qu’à tous les échelons de la hiérarchie ces actes inacceptables soient condamnés, que le soutien de l’institution soit non seulement apporté (c’est la moindre des choses) mais également clairement affiché.

Paris le 13 septembre 2012

 

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Alors que le ministre Vincent Peillon multiplie les propositions et les annonces pour l’avenir, les personnels, les élèves et les familles sont confrontés aux réalités d’une rentrée scolaire encore fortement marquée par les conséquences des fermetures de postes du budget CHATEL 2012.

 

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Calendrier scolaire 2013-2014

 

Les dates fixées par le calendrier scolaire national peuvent, sous certaines conditions, être modifiées localement par le recteur.

Ce calendrier n'inclut pas les dates de fin de session des examens scolaires.

Pour la Corse, les départements d'outre-mer et les collectivités d'outre-mer : Les recteurs, vice-recteurs et chefs de services de l'Éducation nationale ont compétence pour adapter le calendrier national en fixant, par voie d'arrêté, pour une période de trois années des calendriers scolaires tenant compte des caractères particuliers de chacune des régions concernées.
 

Télécharger le calendrier 2013-2014 - académies métropolitaines


Projet de budget 2013 pour l'éducation nationale

 

Le gouvernement vient de rendre public les éléments contenus dans le projet de budget 2013 qui s’inscrit dans le cadre d’un budget triennal.

 

Télécharger l'analyse de la FAEN.

Télécharger le dossier du ministère.