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Syndicat National
des Collèges et des Lycées |
Syndicat Indépendant
Académique de l'Enseignement Secondaire
Aix Marseille |
Syndicat
des
AGrégés
de l'Enseignement
Supérieur |
Syndicat
Autonome
des Enseignants
de Mayotte |
Syndicat Indépendant
de l'Enseignement
du Second degré |
|
élections
professionnelles.
Vote
électronique du
1er au 8
décembre 2022.
Pour une
école qui
instruise !
Pour des
professeurs
respectés !
Votez
pour les listes
d'union SNCL -
SIES - SAGES
- Nos listes et
nos professions
de foi.
- Tableau des
scrutins.
Titulaires,
vous votez à 4
scrutins.
Agents
contractuels,
vous votez à 3
scrutins.
GARANTIE INDIVIDUELLE DU
POUVOIR D'ACHAT 2021 : GIPA
La Garantie
Individuelle du Pouvoir d'Achat (GIPA) est reconduite pour 2021.
Le décret 2020-1298 du 23 octobre 2020 proroge l'indemnité dite de Garantie Individuelle du Pouvoir d'Achat (GIPA)
jusqu'en 2021.
Pour la mise en œuvre de la GIPA 2021, la
période de référence est fixée du 31/12/2016 au 31/12/2020.
Il n’y a aucune démarche à effectuer, la GIPA
est versée automatiquement par l’administration à ses bénéficiaires (ligne codée
"201480 : GARANTIE POUVOIR D'ACHAT" sur le bulletin de paye).
La GIPA est
assujettie aux
prélèvements
obligatoires.
Munissez-vous de vos
fiches de paye de
décembre 2016 et 2020 et
utilisez le simulateur
de la FAEN pour calculer
vos droits éventuels à
la GIPA au titre de
2021.
Pour davantage de
précisions vous pouvez
consulter la
fiche du mémento de la
FAEN.
Utilisez le simulateur
de la FAEN pour calculer
vos droits éventuels à
la GIPA en 2021.
Cliquez ici.
Le XIIIème Congrès
national de la FAEN
s'est tenu le 2
juillet 2021.
Rapport moral
et
d'activité
Motion
d'orientation générale
Motion
"Pour la défense de
la neutralité et de
la laïcité dans
l'éducation
nationale"
Motion "Retraites"
GARANTIE INDIVIDUELLE DU
POUVOIR D'ACHAT 2020 : GIPA
La Garantie
Individuelle du Pouvoir d'Achat (GIPA) est reconduite pour 2020 et pour 2021.
Le décret 2020-1298 du 23 octobre 2020 proroge l'indemnité dite de Garantie Individuelle du Pouvoir d'Achat (GIPA)
jusqu'en 2021.
Pour la mise en œuvre de la GIPA 2020, la
période de référence est fixée du 31/12/2015 au 31/12/2019.
Pour la mise en œuvre de la GIPA 2021, la
période de référence est fixée du 31/12/2016 au 31/12/2020.
Le taux de l'inflation sur la période
fixée du 31/12/2015 au 31/12/2019 s’élève
à 3,77 %.
La valeur moyenne annuelle du point s’élève à
55,5635 euros pour l’année 2015 et à 56,2323 euros pour l’année 2019.
La formule ci-dessous permet de savoir si vous
pouvez prétendre au versement de la GIPA 2020 et de calculer son montant.
Il suffit d’utiliser l’indice majoré (IM indiqué
sur la feuille de paye) détenu au 31/12/2015 et au 31/12/2019.
Montant GIPA 2020 = (votre IM au 31/12/2015 x
55,5635 x 1,0377) - (votre IM au 31/12/2019 x 56,2323)
Il n’y a aucune démarche à effectuer, la GIPA
est versée automatiquement par l’administration à ses bénéficiaires (ligne codée
"201480 : GARANTIE POUVOIR D'ACHAT" sur le bulletin de paye).
La GIPA est
assujettie aux
prélèvements
obligatoires.
Munissez-vous de vos
fiches de paye de
décembre 2015 et 2019 et
utilisez le simulateur
de la FAEN pour calculer
vos droits éventuels à
la GIPA au titre de
2020.
Pour davantage de
précisions vous pouvez
consulter la
fiche du mémento de la
FAEN.
Utilisez le simulateur
de la FAEN pour calculer
vos droits éventuels à
la GIPA en 2020.
Cliquez ici.
Communiqué
intersyndical
Les
organisations
syndicales
CGT Éduc’action,
Snes FSU, SNFOLC,
SNCL Faen, Sud
Éducation,
SIES
se sont réunies
le 22 octobre
2019.
Elles
considèrent que
le projet de
réforme Macron/Delevoye,
de retraite par
points constitue
une régression
majeure.
Elles ont
convenu
d’élaborer un
matériel commun,
pour dans un
premier temps
informer les
collègues et
permettre aux
militants et
militantes des
académies et
départements
d’organiser des
heures
d’information
syndicale et des
assemblées
générales
communes, de
faire des
tournées
d’établissements
pour
préparer et
réussir ensemble
la grève
interprofessionnelle
du 05 décembre
et ses suites.
C’est pourquoi,
elles appellent
les personnels à
décider
collectivement
des suites à
donner à cette
journée de
grève.
Elles
continueront à
se rencontrer, à
échanger
régulièrement
pour construire,
avec les
personnels, le
rapport de
forces
nécessaire pour
gagner le
retrait de ce
projet.
Paris, le 24
octobre 2019
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communiqué au
format .pdf pour
diffusion et
impression
|
La
FAEN dans l'action
le 10 octobre
Téléchargez le
communiqué
21 septembre 2017
La
FAEN solidaire des retraités en colère.
Le jeudi 28 septembre prochain, les retraitées et retraités
manifesteront à Paris pour exprimer leur colère face à la baisse de leur
pouvoir d’achat et les menaces qui planent sur les services médicaux et
sociaux dans notre pays.
Ils répondront ainsi à un appel interfédéral auquel se joint
la F.G.R.-FP (Fédération Générale des Retraités de la Fonction
Publique).
La FAEN exprime sa solidarité envers ce mouvement qu’elle
juge pleinement justifié. En effet, le gouvernement a annoncé une baisse
des pensions pour près de 8 millions de retraités en augmentant de 1,7
point leur CSG (passant de 6,6 % à 8,3 % soit une augmentation de 25
% !), sans aucune compensation.
C’est une perte sèche de plus de 400 euros par an pour une
pension d’environ 2 000 euros par mois ! A noter que cette augmentation
suit une logique d’appauvrissement amorcée depuis longtemps :
l’instauration de la Contribution Additionnelle de Solidarité pour
l’Autonomie (CASA) de 0,3%, suppression de la demi-part fiscale pour les
veuves et veufs, fiscalisation de la majoration familiale, blocage des
pensions depuis plus de quatre ans.
Certains retraités locataires sont également touchés par la
baisse des APL.
Une revalorisation des pensions du régime général annoncée
(de 0,8 %) au 1er octobre ne peut que sembler dérisoire en comparaison
de toutes ces pertes.
3
juin 2016
ACCORDS PPCR : l’avis de la FAEN
La FAEN a toujours
considéré comme prioritaire le rétablissement d’une reconnaissance
publique, y compris financière, de l’ensemble des métiers de
l’enseignement et du rôle qu'ils jouent dans le fonctionnement de
notre société et dans la défense de ses valeurs.
Elle a dénoncé les
accords PPCR pour une principale raison : le fait que ces derniers
entérinaient, pour les fonctionnaires, une absence totale de
revalorisation salariale depuis 2010 et jusqu’en 2020 (pour les derniers
touchés par le protocole), soit jusqu’à dix ans de gel inacceptable !
Elle prend néanmoins acte
des mesures annoncées, et se félicite de plusieurs d’entre elles qui
répondent à ses revendications :
- La
refonte et la revalorisation des grilles indiciaires, que la FAEN
demandait depuis sa fondation.
-
L'accélération des déroulements de carrière
et la
possibilité, pour tout fonctionnaire ayant une carrière complète,
d’accéder au moins à l’indice terminal de son corps de recrutement.
-
L'offre de nouvelles perspectives ou débouchés de carrière, pour toutes
les catégories, y compris dans d’autres corps, d’autres fonctions
publiques ou services publics.
- La
lutte contre les très mauvaises conditions de rémunération des
personnels administratifs et notamment des catégories C.
-
La lutte contre les inégalités de traitement et les salaires
discriminatoires
Toutefois, elle reste très critique sur
certains points :
- L’augmentation de
rémunération annoncée ne compensera pas complètement l’effet du gel du
point d’indice depuis juillet 2010, auquel s’est ajoutée une autre
perte de pouvoir d’achat par l’augmentation des cotisations de
retraite.
- Avec la classe
exceptionnelle (3ème grade), le système s’oriente à nouveau vers une
carrière au mérite. Mais comment celui-ci sera-t-il évalué ? Sur
quels critères objectifs ? Si cette classe ne doit concerner à terme
que 10% des personnels, comment ne pas craindre la discrimination ?
- Le processus
s’échelonne sur 4 ans, ce qui est beaucoup trop long. Quelles garanties
avons-nous qu’il sera pérenne jusqu’en 2020 ?
- Une partie des
indemnités actuelles perçues par les personnels va intégrer le nouveau
traitement indiciaire ; ce qui minore donc considérablement les
hausses de rémunération annoncées !
- Le passage au
rythme unique des échelons qui semble retenu se rapproche d’une durée
de carrière globale au choix, mais avec une perte d’un an. Cela
signifie que les personnels qui progressaient au choix ou au grand choix
jusqu’à présent seront globalement perdants sur la durée, sauf à compter
sur les coups de pouce prévus lors des évaluations, mais dont on ne
connaît pas encore les critères précis d’attribution. Dans tous les cas,
ce lissage légèrement défavorable sur la durée vient là aussi minorer
les augmentations annoncées.
- La nature réelle
des passerelles envisagées vers de nouvelles perspectives de carrière à
l’occasion des inspections-conseil est encore bien trop floue.
Dans l’ensemble, la FAEN salue donc les
orientations favorables prises, mais constate que rien n’est encore
vraiment acquis ! Elle restera donc très méfiante dans l’application en
détails, détails qui pourront faire toute la différence entre une
réorganisation et une revalorisation honnête des carrières de
l’enseignement, ou de simples ajustements cosmétiques.
|
2 mai 2016
Les journées de la refondation : bis
repetita placent
?
Le 27 avril, la ministre de
l’Education nationale a annoncé la tenue d’une nouvelle série de
journées de la refondation, heureusement intitulée
« L’école change avec vous »
(ironie
inside ?)… soixante-dix intervenants se
relaieront sur deux jours pour faire encore une fois l’apologie de cette
oeuvre de destruction nationale qu’on appelle la « Refondation Peillon
».
Ce qui ne marche pas, ce qui
n’apporte rien, ce dont les personnels ne veulent pas, ce contre quoi
ils protestent, manifestent et se battent depuis des mois, voilà
exactement ce sur quoi six ateliers, quatre assemblées plénières et
trois grands « moments de débats
aux impulsions nouvelles » vont s’extasier les 2 et 3 mai
prochains, à travers un programme très alléchant et riche de nombreuses
pépites : coéducation, école inclusive, nouvelle gouvernance, stratégie
numérique, etc.
La FAEN a bien sûr
décidé de ne pas s’associer à tant
d’intelligences, de peur d’assombrir quelque peu les belles
conclusions (rédigées d’avance) qu’elles tireront. Elle tient simplement
à exprimer à la ministre toute la tristesse qui est la sienne face au
pauvre spectacle qui sera donné en ces jours par son ministère
semble-t-il condamné, pour faire encore bonne figure, à d’aussi pénibles
exercices d’autopersuasion.
|
|
Réforme du collège,
réforme du code du
travail :
La FAEN a ppelle
à l’action le 9 mars
2016.
Suite au projet de loi
de réforme du code du
travail dévoilé
récemment par le
gouvernement, un sursaut
considérable a parcouru
en quelques jours la
société civile et
l’ensemble de ses
représentants syndicaux,
tous horizons
professionnels
confondus.
La vigueur de cette
réaction est
proportionnelle à
l’amateurisme et à la
dangerosité du texte
proposé.
La fonction publique, et
plus précisément les
personnels de
l’Education nationale ne
peuvent pas se croire à
l’abri des graves
dégradations de
l’exercice du travail
en France
qu’engendrerait en
l’état la loi El Khomri.
Les fonctionnaires sont
directement concernés
par certains aspects du
code du travail, toutes
les situations non
couvertes par leur
statut général ou leurs
statuts particuliers
étant arbitrées par
celui-ci. Indirectement,
de nombreux éléments du
statut des
fonctionnaires existent
et évoluent
régulièrement en
référence à ce code
(obligations horaires,
jours de carence…)
De plus, par le biais
d’amendements
parlementaires, les
gouvernements successifs
de ces dernières années
ont eu tôt fait
d’invoquer l’argument d’
« équité » pour
rapprocher autant que
possible les
législations du public
et du privé, quand cela
permettait de justifier
des économies
budgétaires.
Un code du travail
affaibli aujourd’hui
pour le secteur privé
est la promesse d’une
casse future toujours
plus violente de notre
statut.
Enfin, un nombre
toujours plus grand de
nos collègues seraient
aussi touchés par ce
projet : il s’agit de
nos collègues
contractuels dont la
plupart sont régis par
des contrats de droit
privé,
tout comme certains de
nos personnels
administratifs ainsi que
les lycées
professionnels et leurs
personnels, notamment au
travers des mesures
relatives à
l’apprentissage.
Pour l’ensemble de ces
raisons, la FAEN décide
d’apporter ce jour
son soutien aux
manifestations et
initiatives prises pour
dénoncer le projet de
loi le 9 mars prochain
et respecte le choix de
l’intersyndicale second
degré qui s’est exprimée
dans ce sens
le 3 mars dernier.
Pour autant, la FAEN
rappelle
sa profonde
détermination à obtenir
avant tout le retrait de
la réforme du collège
engagée par Najat
Vallaud-Belkacem. Le
processus de lutte mené
dès le début par notre
fédération et ses
syndicats membres ne
saurait se diluer dans
les appels plus larges à
manifester sur des
revendications globales,
aussi légitimes
soient-elles. Nous
demandons donc à tous
ceux et toutes celles
qui rejoindront les
actions du 9 mars de
continuer de faire
connaitre et
entendre prioritairement
leur opposition à la
réforme
à cette occasion.
Enfin, les mobilisations
et les grèves ont un
coût très lourd pour les
personnels qui perdent à
chaque fois une journée
de salaire sans voir
venir la moindre prise
en compte de leurs
revendications : pour la
FAEN, il est donc temps
de trouver d’autres
moyens de se faire
entendre.
Elle approuve ainsi
l’appel au boycott des
brevets blancs
dans les établissements
par tous les personnels
engagés dans ces
activités (réalisation
des sujets,
logistique, correcteurs,
surveillants, gestion
administrative…) proposé
le 2 mars par les
syndicats SNCL-FAEN et
SIAES-SIES/FAEN à
l’intersyndicale, qui ne
l’a malheureusement pas
retenue pour l’instant.
La FAEN maintient sa
vigilance et se tient
prête à initier et
soutenir d’autres
modalités d’action qui
s’avèreraient
nécessaires dans les
semaines à venir.
Paris, le 6 mars 2016
Télécharger le
communiqué au format .pdf
pour impression et
diffusion |
Le XIème Congrès
national de la FAEN s'est
tenu à Paris le 4
février 2016
Télécharger le
discours d'ouverture.
Télécharger le rapport moral
et
d'activité.
Télécharger la motion
d'orientation générale.
MUTATIONS INTER
ACADEMIQUES
Consultez le site du
SNCL, du
SIES,
du
SIAES
et du
SPIEN
pour plus
d'informations.
3 décembre 2015
Réforme Châtel des
lycées : on rouvre
le dossier
Le jeudi 26 novembre, des échanges ont débuté au Ministère de
l’Education nationale avec les différents syndicats afin de dresser un
bilan de la réforme des lycées. Ce bilan, déjà attendu en juin 2015, et
qui doit faire la lumière sur les effets réels de la réforme Châtel du
gouvernement précédent, arrive en vérité bien tard pour qu’on puisse
espérer de lui un quelconque effet bénéfique.
Plus grave encore,
les conclusions semblent déjà très orientées par la forme que doit
prendre le bilan :
construit autour de quatre axes (« Evaluation
et certification »,
« parcours
orientation et égalité des chances »,
« préparation
de l’après-lycée »,
et « démocratie,
autonomie des établissements et vie lycéenne »),
il compte aussi s’appuyer sur une enquête de satisfaction à l’intention
des lycéens.
La principale raison
du recul de ce bilan de réforme n’est pas difficile à déterminer :
plus tôt, il aurait apporté de solides arguments aux actuels opposants
de la réforme du collège :
nous ne pouvons en effet que constater de flagrantes similitudes entre
cette réforme et les inflexions que le ministère s’apprête à donner à la
réforme Châtel, qu’il ne s’agit nullement d’enterrer.
Autonomie des
établissements, dispositifs souples de remédiations… tout cela a un goût
de déjà vu !
La réforme Châtel a été une régression qu’il est désormais impossible de
nier et beaucoup de travail va être nécessaire pour seulement restaurer
ce qui a été perdu.
La FAEN demande au Ministère de prendre sérieusement en considération
les enjeux d’une réforme du lycée
qui ne pourra se contenter de quelques ajustements.
3 décembre 2015
Accord PPCR : vers
une évaluation au
mérite ?
L’accord PPCR
(Parcours Professionnels Carrière et Rémunération), on le sait, pourtant
refusé par les syndicats, sera appliqué tout de même par le
gouvernement… Même si la FAEN reste indignée par le procédé, il lui faut
prendre ses responsabilités et regarder maintenant en détails
ce qu’il en sera pour tous les fonctionnaires à travers ce protocole qui
compte étendre sa mise en place entre 2016 et 2020.
Le protocole a tout
d’abord vocation à s’appliquer
aux trois versants de la fonction publique.
Une revalorisation des grilles indiciaires est présentée comme le
pendant
d’une « concertation sur la prise en compte de la valeur
professionnelle »
dans la progression
de carrière, sujet qui devrait être au cœur des débats à partir de
décembre.
Pour être plus clair, il s’agit bien d’inscrire dans les statuts de
toute la fonction publique
une accentuation de la prise en compte du mérite dans l’avancement de
carrière des fonctionnaires…
Le ministère, en
développant une nouvelle fois grossièrement
ce principe libéral
dans la gestion de
ses personnels, commet une erreur gravissime : il oublie ce qui est le
propre du fonctionnariat, à savoir
un statut protégé,
à l’abri relatif des pressions, afin de garantir à l’agent son autonomie
et la sérénité nécessaire à un exercice
probe et désintéressé
de sa mission au
service de l’Etat ;
mission dont la qualité ne se mesure la plupart du temps pas sur un
rendement, mais au contraire sur une hauteur de vue et un service neutre
et objectif.
Soumettre le fonctionnaire à une évaluation au mérite accentuée , c’est
le soumettre au chantage, à l’influence hiérarchique, aux pressions
périphériques,
c’est contrairement aux idées reçues le déresponsabiliser, puisque c’est
le déposséder de son autoévaluation et de sa réflexion personnelle en
conscience
sur la qualité de son propre travail.
Le travail sur les grilles sera quant à lui arrêté au premier trimestre
2016, et pourrait entrainer la modification de plusieurs centaines de
textes statutaires…
D’autres priorités sont encore affichées, bien que sans contenu précis :
formation initiale et continue pénibilité au travail, qualité du
dialogue social…
|
Pour un allègement du programme d’histoire-géographie en
Terminale S.
Signez et faites signer
la pétition
intersyndicale nationale
incluant le SNCL et le
SIES. Cliquez ici.
17
novembre 2015
Rapport Lerminiaux
Christian Lerminiaux,
directeur de Chimie
ParisTech, a remis
son rapport sur la
poursuite d’études
des bacheliers
professionnels le 13
novembre dernier à
la ministre de
l’Education
nationale, un peu
moins d’un an après
avoir été chargé de
cette mission.
Ce rapport ne
propose pas de créer
de nouveau diplôme
professionnel,
contrairement à ce
qui était attendu,
mais de
rendre plutôt les
formations
existantes plus
lisibles
(BTS, DUT, licence
professionnelle),
tout en renforçant
leurs liens avec la
réalité du marché de
l’emploi. Pour cela,
le rapport donne
plusieurs pistes :
- modulariser les
BTS en y
intégrant les
Certificats de
Qualification
Professionnelle (CQP)
existants.
-
redéfinir les
référentiels de
compétences
des différents
diplômes.
- proposer plus de
licences
professionnelles
associant
établissements
supérieurs et
lycées.
-
le
maintien des
diplômes nationaux,
mais pour lesquels
la validation des
compétences acquises
doit pouvoir
s’appuyer sur divers
moyens, et pas
seulement sur un
examen national.
-
la réorganisation
des Commissions
paritaires
(et de leurs
fonctions) en charge
de l’accréditation
des formations BTS,
avec une possibilité
d’organisation à
deux niveaux :
premier niveau
régional et second
niveau de
supervision
national.
Afin de s’assurer de
la cohérence des
parcours proposés
avec la réalité du
marché de l’emploi,
une analyse
stratégique,
conduite tous les
deux ans, des
besoins de l’emploi
français à un
horizon de dix ans
pourrait servir de
base à l’ouverture
(ou la fermeture) de
certaines formations.
Les régions, quant à
elles, auraient pour
tâche d’adapter
cette stratégie
nationale à leurs
spécificités
locales, tout
en venant en aide
aux étudiants pour
financer leur
mobilité et
s’assurer que leurs
faibles ressources
ne soient pas un
frein à l’accès à
certaines formations
géographiquement
éloignées.
Le rapport rappelle
également la
particularité que
constitue la
situation française
en Europe, seul pays
ou le taux d’emploi
des diplômés de la
filière
professionnelle est
inférieur à celui
des étudiants en
filière générale.
La FAEN regrette que
le ministère n’ait
pas rendu public
pour l’heure
l’ensemble du
contenu
du rapport. Sur ces
éléments néanmoins,
une volonté lucide
de réorganisation
des filières, et de
leur adéquation au
marché du travail
peut être saluée.
Le rôle envisagé des
régions est en
revanche plus
problématique,
puisqu’il
ferait à nouveau
peser sur elles des
dépenses
supplémentaires,
et pourrait créer
une rupture
importante de
l’offre de formation
sur le territoire
par le plus grand
pouvoir de décision
accordé au recteur
en matière
d’ouverture ou de
fermeture de
filière.
17 novembre 2015
MAYOTTE :
la lutte continue
Comme attendu, la
ministre des
Outre-mer, George
Pau-Langevin, est
venue le 10 novembre
dernier à la
rencontre de
l’intersyndicale qui
continue de mener
une grève générale
unissant fonctions
publique et privée à
Mayotte.
Malheureusement
l’essentiel de sa
position était déjà
arrêté avant même
les discussions, et
se basait
principalement sur
les débats de
septembre qui
avaient eu lieu à
Paris : loin de
donner l’impression
de maitriser le
dossier et les
dernières
actualités,
la Ministre a même
fait monter la
tension d’un cran
avec ses
déclarations
du soir, qui n’ont
tenu aucun compte
des différents
échanges que ses
conseillers ont pu
avoir toute la
journée avec les
représentants du
mouvement.
Toujours avec la
même rigueur,
les syndicats
signataires de
l’intersyndicale
continuent de mettre
en avant leurs
revendications,
et ont posé
un ultimatum pour le
dimanche 15
novembre, demandant
la mise en place
sans délai d’un
programme calendaire
précis pour la prise
en compte des
anciennetés de
service des
ex-agents des
collectivités
territoriales. Ils
exigent également
qu’un mandataire de
l’Etat soit
clairement désigné
(le Préfet ou
quelqu’un d’autre)
et que les
négociations soient
enfin ouvertes. La
demande de levée des
poursuites contre
les responsables
syndicaux, tout
comme les
discussions sur la
révision du taux
d’indexation des
salaires sont
toujours
d’actualité, et au
cœur d’un protocole
d’accord plus large
soumis au préfet.
En attendant, les
blocus et actions de
rue continuent.
Une communication du
premier ministre à
propos de Mayotte
est également
annoncée pour le 16
novembre prochain.
La FAEN sera très
attentive à son
contenu. |
6 novembre 2015
Le rôle des futurs
recteurs de région
académique
C’est un projet de
décret qui vient
accélérer les choses
en matière de
rapprochements
académiques au sein
des futures
régions ; le projet
du gouvernement
apparaît maintenant
plus clairement.
Dans les faits,
ce sont les nouveaux
« recteurs de région
académique » qui
vont avoir la charge
de prendre les
décisions qui
fâchent…
Placés à la tête de
plusieurs académies
réunies dans une
même région (ou d’un
ensemble
interrégional), ces
« super recteurs »
seront, selon le
décret,
appuyés par un
comité régional dans
leurs décisions de
rapprochement et de
fusion des divers
services ;
sur leur initiative,
ce sont ainsi des
pans entiers des
activités rectorales
qui pourront être
amenés à fusionner :
formation
professionnelle,
orientation,
dispositifs de lutte
contre le
décrochage…
Les super recteurs
auront toute
latitude pour
établir les
politiques
coordonnées les plus
variées, et créer de
nouvelles fusions de
services sur simple
arrêté.
Ils décideront
également des moyens
dont disposeront ces
nouveaux services,
de leurs supérieurs
hiérarchiques, de
leurs modalités
d’évaluation, etc.
C’est donc une
petite révolution
qui se prépare au
niveau des
responsabilités
rectorales :
le ministère semble
ainsi passer la main
sur la gestion des
rapprochements
régionaux
académiques,
confiant le rôle
ingrat d’élaguer les
services en doublon
à ces nouveaux
subordonnés…
L a
FAEN y voit encore
un moyen trouvé pour
éviter le choc
frontal d’une
politique de
réduction de moyens
administratifs à
l’échelle
nationale : les
conflits qui ne
manqueront pas de
voir le jour face à
ce nouveau
management pouvant
ainsi rester
cantonnés à
l’échelle régionale.
La FAEN dénonce
aussi cette porte
ouverte sur
toujours plus de
disparités entre les
régions, puisque le
fonctionnement
global de
l’Education
nationale sera
demain soumis aux
fantaisies des uns
et des autres,
changeantes d’une
région à l’autre.
6 novembre 2015
Peut-on encore avoir
confiance dans les
déclarations
ministérielles ?
Nous sommes
malheureusement de
plus en plus souvent
conduits à répondre
par la négative à
cette question.
Ainsi, le 4
septembre dernier,
la ministre
annonçait que tous
les PLP
verraient leur
rémunération
augmenter de 300
euros en 2015-2016,
portés à 400 euros
en 2016-2017. Cette
augmentation
prendrait la forme
d’une prime versée
pour « reconnaître
leur rôle
particulier dans la
préparation des
examens, comme pour
les enseignants des
lycées général et
technologique ».
Etonnés par tant de
générosité en
période de blocage
des salaires,
les responsables du
SPIEN-FAEN
ont décortiqué les
éléments de cette
annonce destinée à
faire croire à
l’opinion, en
période de rentrée,
que les enseignants
seront rapidement
revalorisés.
De quoi se
plaignent-ils ?
Leurs conclusions
sont très éloignées
du tableau idyllique
brossé par la
ministre. En effet :
- tous les PLP ne
percevront pas cette
prime
puisqu’il faut
enseigner
au moins 6 heures
en classes de
première et
terminale bac pro.
ou CAP pour en
bénéficier ;
- tout en percevant
cette prime,
certains PLP
perdront de l’argent
par rapport à la
situation antérieure
: en
effet, la prime de
300 € remplace les
indemnités de
Contrôle en Cours de
Formation (CCF). Ces
indemnités
s’élevaient pour
l’année à 111 € par
classe de moins de
15 élèves, à 126 €
par classe de 16 à
24 élèves et à 136 €
pour les classes de
25 élèves et plus.
Comparons :
- Un PLP exerçant
dans 4 classes de 20
élèves de première
et terminale bac
pro. Pour un total
de 8 heures il
percevra
300 €, contre 504 €
(4 x 126 €)
auparavant.
- Un autre collègue
d’arts appliqués qui
exerçait dans 5
classes de première
et terminale bac
pro. Pour un total
de 5 heures,
il percevait au
moins 555 €
(5 x 111 €).
Désormais, il ne
recevra plus rien !
Drôle de conception
de ce qu’est une
revalorisation.
Pour les as de la
communication
ministérielle, les
mots ont-ils encore
un sens ?
Et peut-on encore
avoir confiance dans
les déclarations
ministérielles ?
A l’évidence non, et
c’est grave ! |
6 novembre 2015
Communiqué de
presse : journée
nationale de
mobilisation des
personnels AESH
Mercredi 4 novembre
2015, les
organisations
syndicales FERC-CGT,
SUD-Éducation, FNEC-FP-FO
et FAEN ont organisé
une journée
nationale de
mobilisation en
faveur des
personnels qui
accompagnent les
élèves en situation
en handicap (AESH).
A cette occasion,
plusieurs
rassemblements ont
été organisés
(Rennes, Toulouse,
Clermont-Ferrand...),
d'autres le seront
dans les prochains
jours (Perpignan,
Dijon...).
Localement, des
sections syndicales
de la FSU, du SE-UNSA,
du SGEN-CFDT et de
la CNT se sont
jointes à l'action.
A cette occasion,
l'intersyndicale
FERC-CGT,
SUD-Éducation, FNEC-FP-FO
et FAEN a été reçue
au ministère de
l’Éducation
nationale.
L'intersyndicale a
rappelé le fait que
nous étions loin de
la
« professionnalisation »
annoncée, ceci
d'autant plus que ce
qui est proposé
n'est pas dans un
cadre statutaire de
la Fonction
publique.
L'intersyndicale a
demandé la mise en
place d'emplois de
titulaires dans le
cadre d'un corps de
la Fonction
publique. Le
ministère s'appuie
sur la création d'un
diplôme (publication
annoncée pour
décembre 2015) et
d'une formation pour
justifier la
« professionnalisation ».
Concernant les
personnels AVS en
contrat CUI, le
ministère annonce
une augmentation de
10000 CUI en
septembre 2015 ce
qui porte à 58 000
le nombre de ces
personnels !
L'intersyndicale a
rappelé qu'elle
considérait que
cette utilisation
massive de contrats
aidés, donc de
personnels très
précaires, n'était
pas acceptable. Ces
contrats ne sont pas
adaptés pour ces
missions pérennes
(d'ailleurs les
modulations dans les
contrats, qui sont
en réalité une
annualisation, le
montrent).
Concernant les
milliers de
personnels qui se
retrouvent au
chômage car ayant 2
ans d'ancienneté
comme CUI et qui ne
peuvent pas
prétendre à un CDD
AESH faute de
budget, la seule
annonce du ministère
est la création de
350 équivalents
temps plein en 2015
et 350 en 2016, bref
une goutte d'eau !
L'intersyndicale a
soulevé
l'incohérence d'un
système où un métier
pérenne est assumé
par des personnels
précaires, qu'ils
soient en CUI ou en
CDD/CDI AESH. Le
ministère s'est
contenté d'envisager
hypothétiquement une
augmentation du
nombre de personnels
en CDD/CDI AESH...
une hypothèse, rien
de plus.
L 'intersyndicale
a demandé la
généralisation des
CDD de 3 ans, pour
permettre aux
salariés d’avoir une
perspective de
carrière, et assurer
aux élèves en
situation de
handicap un suivi
cohérent à leur
accompagnement. Le
ministère s'est dit
favorable à cela,
mais pas avant le
deuxième contrat. Le
ministère s'est
engagé à faire une
note en ce sens aux
Rectorats.
Les organisations
syndicales FERC-CGT,
SUD-Éducation, FNEC-FP-FO
et FAEN attendent
des actes pour
permettre une
véritable sortie de
la précarité de ces
personnels
indispensables.
Elles
appellent à
l’organisation
d’Assemblées
Générales unitaires
dans les
départements et les
académies pour
discuter des suites
des actions en
faveur des
personnels AESH.
Téléchargez la
version imprimable
du communiqué
interfédéral
|
16 octobre 2015
Ce
que le budget 2016
réserve à
l’Education
nationale
Le Ministère de
l’Education
nationale vient de
connaitre
l’orientation de son
budget 2016 à
travers la
publication de son
plan de finance et
des objectifs qui
lui sont fixés.
De manière globale,
le budget accordé
reste constant,
voire en légère
progression avec 67
milliards d’euros
pour l’Enseignement
scolaire et 26
milliards d’euros
pour l’Enseignement
supérieur et la
Recherche.
Dans le détail des
postes
d’attribution, la
plupart des secteurs
sont en hausse à
l’exception du
soutien à la
politique de
l’Education
nationale (- 16
millions d’euros).
Pour l’Enseignement
supérieur, ce sont
les investissements
dans la Recherche
économique et
industrielle, ainsi
que dans les
services civils et
militaires qui
connaissent le plus
gros recul (- 50
millions d’euros).
Au niveau scolaire,
le secteur de
l’enseignement privé
est très favorisé
(+ 28 millions
d’euros) et dans le
supérieur, ce sont
les budgets réservés
à la recherche
universitaire (+ 200
millions d’euros)
et à la vie de
l’étudiant (+ 36
millions d’euros)
qui connaissent les
plus grosses
hausses.
La hausse des
dépenses des
personnels dans le
secteur privé (+ 6
millions d’euros)
qui va financer 500
créations de postes
à la rentrée
n’explique pas tout
: le plan numérique
et la formation
continue des
enseignants du privé
alourdissent aussi
la note pour un
enseignement dont
la ministre attend
désormais plus que
de l’école publique
avec des
ambitions
d’acquisitions du
socle commun en
hausse en fin de
3ème dès l’année
prochaine.
Dans le supérieur,
l’augmentation de
100 millions d’euros
annoncée par Manuel
Valls est effective.
Mais elle fait
doucement sourire
lorsqu’on pense au
récent prélèvement
de 100 millions
d’euros dans les
fonds de roulement
des universités.
En matière
d’objectif, le
ministère continue à
jouer les voyants en
fixant à l’école des
valeurs chiffrées
déconnectées des
réalités du terrain.
Le ministère entend
ainsi réduire le
taux de redoublement
au CP à 0,5 % en
2017 (il était de
3,1 % l’année
dernière).
Avec des baisses
semblables attendues
du CE1 au CM2,
l’Education
nationale devrait
donc finir de
réduire le (si
coûteux)
redoublement à
l’état de symbole…
Dans
le même ordre
d’idée, le ministère
entend réduire la
part d’heures
d’enseignement
réalisées devant 10
élèves ou moins, à 6
% (contre 7 %
aujourd’hui). D’un
même coup de
baguette magique, il
espère voir diminuer
les actes de
violence grave au
collège de 3 %...
sans fournir les
moyens de ce
miracle.
Cette politique
incitative des
statistiques
n’aura encore une
fois pas d’autre
effet que de
contraindre les
personnels à des
décisions
dangereuses, en
minorant des
incidents ou en
refusant des
redoublements
nécessaires, dans le
seul but de
maintenir le cap
fixé.
Pour la FAEN, ce
budget reste donc un
budget de rigueur,
puisqu’il compte
fonctionner à moyens
constants malgré
l’augmentation
importante du nombre
d’élèves et
d’étudiants
accueillis et que
les économies
budgétaires sont
presque toujours les
seules raisons de
toutes ces
stratégies.
16 octobre 2015
Que
cache le rapport
STRANES ?
En septembre a paru
un rapport relatif à
la STRAtégie
Nationale de
l'Enseignement
Supérieur (StraNES),
inscrite dans
l'article L. 123-1
du code de
l'éducation par la
loi n° 2013-660 du
22 juillet 2013
relative à
l'enseignement
supérieur et à la
recherche. Censément
élaboré par un
comité de réflexion
et d’expertise «
indépendant », ce
pavé indigeste
plutôt mal construit
et mal rédigé a pour
rapporteur général
un président
d'université,
Bertrand Monthubert,
également candidat
du parti au pouvoir
à l'élection
régionale de
décembre 2015… Quant
à la composition du
Comité, elle a été
choisie, une fois de
plus, pour louer, en
« toute indépendance
», la politique de
l’actuel
gouvernement.
Ce rapport est un
mélange hétéroclite
:
- de faux bons
sentiments et de
démagogie («
atteindre 60 % de
diplômés de
l’enseignement
supérieur dans une
classe d’âge, 50 %
au niveau Licence et
25 % au niveau
Master, d’ici 2025
», « Augmenter le
nombre des docteurs
», permettre à tous
les bacheliers
d'accéder à toutes
les formations à
tous les niveaux)
- du jargon
administratif («
société apprenante
», « synergie »
etc.)
- de préconisations
tous azimuts dont
des incantations à
l'égard des
instances
européennes pour
tout ce qui touche
de près ou de loin à
l'enseignement
supérieur.
Ses « axes », «
propositions » et «
leviers »
constituent une
usine à gaz que
seule une
administration comme
la nôtre peut
produire.
Les chiffres et les
divers appels à la «
mesure » ne
parviennent pas à
masquer la pauvreté
de l'analyse
qualitative de ce
rapport,
concaténation de
tous les poncifs du
moment.
Le numérique, sans
surprise, y est
considéré comme le
remède suprême
censé permettre de
réaliser tous les
objectifs affichés
(« prévoir l’usage
systématique du
numérique dans la
formation et
l’évaluation des
étudiants », «
autoriser l’accès à
internet dans le
cadre des examens
»).
Nous reviendrons
point par point sur
les différentes
analyses et
préconisations de ce
rapport, qui a déjà
trouvé sa mise en
oeuvre dans la
réforme du doctorat
(ouvert à toutes les
validations, y
compris celles qui
n'ont rien à voir
avec un travail de
recherche), et dans
un projet de réforme
des voies d'accès au
corps des
professeurs agrégés
sous la forme d'un
recrutement ouvert
aux seuls docteurs.
Preuve
supplémentaire, s'il
en était besoin, que
ce rapport
StraNES s'inscrit
dans la très longue
liste des rapports
dits “de commande”,
destinés par avance
à satisfaire les
desiderata du
commanditaire. |
23 septembre 2015
Retrait
des textes relatifs à la réforme du collège :
Toutes et tous à paris le samedi 10 octobre !
manifestez avec le SNCL-FAEn et le SIAES-SIES/FAEN.
Le SNCL - FAEN et le SIAES
- SIES / FAEN ont participé à
l'intersyndicale nationale qui s'est réunie à Paris le 21
septembre.
Lire le communiqué de
l'intersyndicale nationale
Le SNCL - FAEN et le SIAES - SIES / FAEN organisent
le samedi 10 octobre,
avec d'autres organisations syndicales, les associations de
spécialistes, les parents d'élèves et l'ensemble des
citoyens qui le souhaiteront, une
manifestation nationale
d'ampleur à Paris. Cette réforme ne doit pas passer !
Contactez votre syndicat pour les modalités pratiques de
cette action.
|
11 septembre 2015
Les fédérations (FERC
CGT,
FAEN, CSEN-FGAF,
SUD Education, FNEC
FP FO) appellent
l’ensemble des
personnels de
l’Education
nationale à la grève
du 17 septembre.
13 syndicats du second
degré appellent à la
grève le 17 septembre
pour l’abrogation de la
réforme du collège.
Bloquer la réforme du
collège, c’est ouvrir la
possibilité de donner un
coup d’arrêt à toutes
les dérives de la
politique du ministère
de l’Education nationale
qui menacent l’école.
Obtenir un recul sur la
réforme du collège
serait une aide
considérable pour la
satisfaction des
revendications urgentes
de toutes les catégories
de personnels.
La réforme actuelle du
collège, massivement
rejetée par les
enseignants du second
degré, est une pièce
d’une logique d’ensemble
qui concerne tous les
personnels et qui menace
les statuts et le cadre
national de l’école.
La réforme territoriale,
la régionalisation de la
formation
professionnelle, la mise
en place des PEDT et de
la réforme des rythmes
scolaires vont dans ce
sens avec des
conséquences en matière
d’accès de tous au
service public, d’emploi
et de statut.
La ministre annonce de
nouvelles mesures
découlant des mêmes
logiques ! Les
fédérations syndicales
considèrent que le
danger d’une nouvelle
réforme du lycée
s’inspirant de la
réforme du collège
existe.
Il faut stopper cette
logique ! Il est
possible de gagner.
Les fédérations (FERC
CGT, FAEN, CSEN, SUD
Education, FNEC FP
FO…..) appellent
l’ensemble des
personnels de
l’enseignement à se
réunir, à décider de
faire du 17 Septembre
une grande journée de
grève et de
manifestations.
Elles considèrent que si
la ministre ne recule
pas le soir du 17, elle
prendrait la
responsabilité de la
poursuite du conflit.
Téléchargez le
communiqué de
l'interfédérale nationale
|
3 septembre 2015
Réforme du collège :
le SNCL-FAEN et le SIES-FAEN appellent à la
grève le Jeudi 17 septembre
avec l'intersyndicale
nationale.
Lire le communiqué de l'intersyndicale nationale
Le SNCL-FAEN et le SIES-FAEN ont participé à
l'intersyndicale nationale qui s'est réunie à Paris le 1
septembre.
Si la ministre ne retire pas les textes relatifs à la
réforme du collège, le SNCL-FAEN et le SIES-FAEN
organiseront
en octobre, avec
d'autres organisations syndicales, une
manifestation nationale
d'ampleur à Paris
(probablement un samedi).
Cette réforme ne doit
pas passer !
|
28 août 2015
Réforme du collège :
c’est toujours non !
Deux mois d’été n’y
ont rien changé : la
FAEN et ses
syndicats rejettent
toujours la réforme
du collège.
La volonté de la
ministre de
l'imposer sans réel
dialogue avant les
vacances, en
espérant que les
choses se
tasseraient en
septembre, est un
échec. Les
anticipations mises
en œuvre dès cette
année ne manqueront
pas de révéler
bientôt la
dangerosité de cette
réforme.
La FAEN reste
déterminée à obtenir
l’abrogation des
textes et la
réouverture de
discussions sur
d’autres bases,
et appelle
l’ensemble des
personnels à
poursuivre et
amplifier les
actions dès la
prérentrée.
La FAEN,
par l’intermédiaire
du SNCL et du
SIES, s’est
engagée dans
l’intersyndicale
pour construire
ensemble un
processus d’actions
incluant une
grève nationale en
septembre et une
manifestation
nationale en
octobre.
Dès la rentrée, les
membres de
l’intersyndicale se
réuniront pour en
définir les
modalités.
En attendant,
n’hésitez pas à
prendre connaissance
des différentes
publications des
syndicats de notre
fédération, sur
leurs sites internet
respectifs
et sur le site de la
FAEN.
Cette réforme du collège ne passera pas !
Lire la suite de
cette actualité
|
28 août 2015
Réforme
territoriale : Les
incidences sur
l’Education
nationale
La loi relative à la
réforme territoriale
dite loi NOTRe, a
été publiée au
Journal Officiel du
8 août 2015. Elle
organise
la fusion des
régions au 1er
janvier 2016.
Leur nombre passera
de 26 actuellement à
13 en métropole.
Le
conseil des
ministres du 31
juillet 2015
a dévoilé
les décisions prises
pour
l’Education
nationale.
Des décisions qui
auront d’importantes
conséquences.
Synthèse des
annonces du
gouvernement pour
l’éducation
:
Officiellement, les
fusions d’académies
ne seraient pas
imposées.
Un « regroupement »
des académies
composant chaque
nouvelle région
sera mis en
place.
Une sorte de
« région
académique » avec à
sa tête
un « super recteur »,
choisi parmi les
recteurs de la
région, sorte
de directeur
de l’éducation du
Préfet de région, interlocuteur
du Président de la
nouvelle région. Le
rôle de ce
regroupement
d’académies étant
d’harmoniser les
politiques publiques
de l’Education
nationale,
dans un « projet
inter-académique ».
Afin d’atténuer les
conséquences
économiques de la
perte de la qualité
de chef-lieu de
région de certaines
grandes villes,
dans quatre des
futures grandes
régions, le
super-recteur ne
sera pas installé
dans le chef-lieu de
région.
- Le
« regroupement
d’académies »
de Normandie sera
installé à Caen
alors que Rouen sera
Chef-lieu de région.
- Besançon, Nancy et
Montpellier
accueilleront les
regroupements
d’académies des
régions ayant
respectivement comme
chef-lieu Dijon,
Strasbourg et
Toulouse.
Le
« projet
d’organisation
inter-académique »
pourra aller
d’une simple
coopération
renforcée à des
fusions d’académies (tiens,
tiens, les revoilà).
Les conséquences
prévisibles de ces
décisions
:
Faute de disposer de
toutes les
informations, qui
seront dévoilées au
fur et à mesure,
analysons en
schématiquement les
conséquences sur les
établissements et
les personnels.
1 /
Sur les
établissements :
Une moins grande
proximité des
décideurs renforce
automatiquement le
rôle des
échelons
intermédiaires et
donc celui du chef
d’établissement déjà accru par la
réforme du collège.
De plus, l’objectif
poursuivi par la
réforme territoriale
d’une plus grande
efficacité tout en
faisant des
économies
risque de se
traduire dans
l’offre de
formation faite aux
élèves (options
enseignées) et les
budgets des
établissements.
2 / Pour les
personnels :
D’une part, la
création de « super
rectorats »
entraînera des
déplacements de
personnels,
notamment
administratifs, pas
toujours souhaités,
dont l’inspection
générale évaluait le
nombre à 10000 !
Sans parler des
coûts, les mesures
d’accompagnement et
de formation qui
seraient alors, ou
non, prises seront
importantes.
D’autre part, si
officiellement cette
réforme sera sans incidences sur
la gestion des
carrières,
on imagine mal que
des modifications
structurelles de
cette importance,
liées à la volonté
affichée de réaliser
des économies,
puissent être sans
incidence sur les
carrières et les
conditions de
travail des
personnels. On pense
tout naturellement
aux mutations, aux
affectations des TZR,
des stagiaires et
des contractuels.
Première analyse de
la FAEN
:
La simplification
annoncée se traduit,
au moins pour le
court terme, par
l’ajout d’une
structure
supplémentaire (le
regroupement
d’académies) qui
rendra le
fonctionnement du
système éducatif
plus complexe, moins
compréhensible et
probablement plus
coûteux :
primes des super
recteurs, davantage
d’instances, donc de
réunions et de
déplacements. On
peut d’ailleurs
craindre que ces
coûts
supplémentaires ne
s’imputent, d’une
façon ou d’une
autre, sur les
budgets des
établissements,
y compris
pédagogiques.
De plus, il faut
considérer que cette
réforme ne constitue
qu’une
étape transitoire
d’une réorganisation
de l’Education,
dont personne ne
peut actuellement
prévoir l’ampleur,
et qui pourrait bien
conduire à
une régionalisation
de l’éducation
qui, dès lors, ne
serait plus
nationale.
Ce faisant, la
France poursuit la
mise en place de sa
nouvelle gestion
publique qui
se rapproche des
règles de management
de l’entreprise
privée.
Alors que les
personnels de
l’Education, encore
nationale, ballotés
de réformes en
réformes, ont besoin de
stabilité pour asseoir leur
action, ces
différents éléments
montrent que nous
entrons dans une
zone de fortes
turbulences et de
grande instabilité.
Pour toutes ces
raisons, la FAEN qui
est franchement
opposée à la fusion
d’académies et à la
régionalisation de
l’Education
nationale, demande
au gouvernement de
revoir sa copie.
Lire la suite de
cette actualité
|
réforme du collège
Maintenir la
pression dans les
établissements en
juin
Grève
nationale en
septembre -
Manifestation
nationale en octobre
Communiqué de
l'intersyndicale
nationale - 18 Juin
grève le 11 Juin
contre cette réforme
du collège
Communiqué de
l'intersyndicale
nationale du
28 mai 2015
(SNES-FSU, SNEP-FSU,
SNFOLC, SNETAA-FO,
CGT Educ’action, SUD
Éducation,
SNCL-FAEN
et
SIES-FAEN).
Télécharger le
communiqué
intersyndical
national (version
imprimable)
réforme du collège
Communiqué de
l'intersyndicale
nationale
réunie le 21 mai
2015
(SNES-FSU,
SNEP-FSU, SNALC-FGAF,
SNFOLC, SNETAA-FO,
CGT Educ’action, SUD
Éducation,
SNCL-FAEN
et
SIES-FAEN)
Les organisations
syndicales SNES-FSU,
SNEP-FSU, SNALC-FGAF,
SNFOLC, SNETAA-FO,
CGT Educ’action, SUD
Éducation,
SNCL-FAEN
et
SIES-FAEN
dénoncent la
publication des
textes concernant la
réforme du collège
au soir même d’une
grève majoritaire
dans les collèges.
Cette provocation et
ce mépris des
personnels sont
contre-productifs :
il est illusoire
d’espérer mettre en
œuvre une réforme
contre les
professionnels.
Elles dénoncent les
manœuvres de
récupération
politiciennes et les
amalgames.
Elles demandent
l’abrogation de ces
textes, décret et
arrêté, et la
reprise immédiate
des discussions sur
l’avenir du collège.
En tout état de
cause, elles
refusent de discuter
des modalités
d’application de
cette réforme.
Elles appellent les
personnels à signer
et faire signer la
pétition
intersyndicale, à
poursuivre les
mobilisations en
cours : assemblées
générales,
délégations,
rassemblements etc.,
et à mettre en débat
une journée de grève
nationale en juin.
Elles appellent
d’ores et déjà à
faire du jeudi 4
juin une nouvelle
journée nationale de
mobilisation dans
tous les collèges :
heures d’information
syndicale,
rencontres et débats
avec les parents.
Télécharger le
communiqué
intersyndical
national (version
imprimable)
un autre collège
2016 !
pétition
de l'intersyndicale
nationale
(SNES-FSU,
SNEP-FSU, SNALC-FGAF,
SNFOLC, SNETAA-FO,
CGT Educ’action, SUD
Éducation,
SNCL-FAEN
et
SIES-FAEN)
avec le soutien de
la CNARELA
(coordination
nationale des
associations
régionales des
enseignants de
langues anciennes)
La
publication du
décret et de
l’arrêté définissant
l’organisation du
collège à partir de
la rentrée 2016 met
en place une réforme
plus bureaucratique
que pédagogique qui
ne répondra pas aux
besoins de formation
de la jeunesse de ce
pays, ne réduira pas
l’échec scolaire et
mettra profondément
en cause l’égalité
d’accès aux savoirs
et aux
qualifications sur
le territoire.
Elle
est de plus un
affront à une
profession qui se
bat au quotidien
pour la réussite des
jeunes qui lui sont
confiés.
Les signataires
demandent
l’abrogation de ce
décret et de cet
arrêté et la reprise
immédiate des
discussions sur
l’avenir du collège.
Signez la pétition
intersyndicale
nationale en ligne (cliquez
ici)
Version papier à
télécharger
Les syndicats
d'enseignants du second
degré de la FAEN (SNCL-FAEN,
SIES-FAEN, SIAES-FAEN)
appellent à la
grève
et à participer aux
manifestations
le
19
mai 2015
contre cette
réforme du collège.
RÉFORME DU COLLÈGE :
La ministre politise le
débat
Alors que l’opposition à sa réforme du collège ne cesse
de croître, et probablement à court d’arguments
pédagogiques, la ministre a choisi de politiser le débat
pour justifier ses décisions.
Selon elle, sa réforme serait « de gauche » et donc ses
opposants « de droite ». Progressistes contre
conservateurs en quelque sorte. Grossière caricature
puisque la diversité des syndicats qui s’opposent à la
réforme infirme le propos.
En supprimant les classes bi-langues et les classes
européennes, les options langues anciennes, etc, la
ministre prétend offrir à tous les collégiens les mêmes
perspectives de réussite et les tirer tous vers le haut.
Curieuse conception que celle qui prétend offrir en
supprimant et tirer vers le haut en nivelant vers le
bas, en fermant des classes recherchées.
Nouvelle contradiction lorsque quelques jours après la même
ministre reproche à ses opposants de politiser le débat !
Si des familles cherchent à contourner la carte scolaire
en évitant à leurs enfants les établissements ghettos,
c’est en s’attaquant aux causes de leur ghettoïsation
que l’on règlera le problème, pas en supprimant partout
des enseignements qui répondent aux besoins de certains
élèves.
Ce plaidoyer idéologique d’une réforme de plus en plus
contestée pourrait s’avérer d’autant plus vain que la
ministre pourrait être contrainte de revoir en partie sa
copie.
En effet, le gouvernement allemand n’a pas du tout
apprécié le contenu de la réforme des collèges de madame
Vallaud-Belkacem car l’allemand participe à la mise en place
de très nombreuses classes bi-langues. Il souffrirait donc
particulièrement de leur suppression.
Plusieurs ministres allemands le font savoir à la presse
affirmant même que la Chancelière doit en parler au
Président français.
Le ministère de l’Education nationale travaille déjà à
plusieurs propositions de modification permettant de
« réduire la voilure » sans perdre la face.
L’idéologie de notre ministre va-t-elle céder devant
cette nouvelle manifestation de la « Réalpolitik »
allemande ?
En attendant, c’est un front syndical de plus en plus large
qui se mobilisera contre cette réforme du collège le 19
mai prochain.
Paris, le 28 avril
2015
Téléchargez le communiqué au format
.pdf pour diffusion et impression
|
GARANTIE INDIVIDUELLE DU
POUVOIR D'ACHAT 2015 : GIPA
Publié le
15/02/2015
Un arrêté daté du 4
février vient d’être
publié. Il précise les
éléments chiffrés qui
permettront de
déterminer les droits au
versement de la GIPA en
2015.
Rappelons que, en
réalité, la Garantie
Individuelle du Pouvoir
d’Achat ne sera
attribuée qu’aux seuls
fonctionnaires qui n’ont
pas obtenu de promotion
entre le 31 décembre
2010 et le 31 décembre
2014. Par conséquent,
elle ne concerne que les
collègues en fin de
carrière n’ayant
bénéficié d’aucune
promotion ou de grade ;
puisque les autres
changent d’échelon au
bout de 2 ou 3 ans.
L’arrêté du 4 février
2015 indique que
l’inflation prise en
compte pendant cette
période est de 5,16 %,
que la valeur moyenne du
point en 2010 est de
55,4253 euros et qu’elle
est de 55,5635 euros en
2014.
Pour savoir si vous avez
droit à la GIPA en 2015
:
- multipliez l’indice
que vous déteniez au 31
décembre 2010 par
58,2853 euros (valeur du
point d’indice augmentée
de l’inflation) ;
- multipliez l’indice
que vous déteniez au 31
décembre 2014 par
55,5635 euros.
Si le premier nombre est
inférieur au second,
vous n’avez pas droit à
la GIPA.
Si le premier nombre est
supérieur au second,
vous devriez percevoir
(ligne codée "201480 :
GARANTIE POUVOIR
D'ACHAT" sur la fiche de
paie) la GIPA qui est
égale à la différence
entre ces deux nombres
arrondie à l’euro.
Cette somme est versée
automatiquement par
l’administration à ses
bénéficiaires. Elle est
assujettie aux
prélèvements
obligatoires.
Utilisez le simulateur
de la FAEN pour calculer
vos droits éventuels à
la GIPA en 2015.
Cliquez ici.
Lire la suite de
cette actualité
|
Défense des valeurs de
la République :
la FAEN
reçue .
Une délégation de la
FAEN a été longuement
reçue au cabinet de
Madame la Ministre de
l’Education nationale,
puis par les services de
la DGESCO (Direction
Générale de
l’Enseignement
Scolaire).
Nous avons d’abord
rappelé avec force notre
conception exigeante de
la laïcité qui remonte
aux origines de nos
syndicats et de notre
fédération. C’est
pourquoi nous avons
notamment demandé que la
totalité des programmes
nationaux puisse être
enseignée dans
l’ensemble des
établissements.
La FAEN et ses syndicats
(SNCL, SIAES, SIES,
SAGES, SPIEN, SNEP, SAEM,
SNAPAI) approuvent la
volonté de renforcer
l’enseignement des
valeurs de la
République, mais
attendent du
gouvernement des mesures
concrètes qui traduisent
dans les faits cette
déclaration d’intention.
Nous attendons une plus
grande
responsabilisation des
parents qui sont, de par
la loi, les premiers
responsables de
l’éducation de leurs
enfants et donc de leur
comportement.
Nous avons insisté sur
le fait que le respect
des valeurs
républicaines passe
inévitablement par le
rétablissement de
l’autorité des agents de
l’Etat en général, et
des professeurs et CPE
en particulier, autorité
trop souvent mise à mal
ces dernières années. Le
soutien de la hiérarchie
doit être sans faille
dès lors que les valeurs
de la République sont
niées, et que l’on
cherche à y substituer
d’autres valeurs, ou
lorsque l’enseignement
de certains aspects des
programmes est contesté.
Concernant la réforme de
l’évaluation des élèves,
nous avons indiqué que
les artifices de la
communication
présidentielle et
ministérielle pour
amener logiquement à
l’annonce d’une « école
bienveillante »
participent d’une
stigmatisation des
enseignants antinomique
de la nécessaire
restauration de leur
autorité. La FAEN
rappelle que, dans leur
très grande majorité,
les professeurs ne
cherchent pas à piéger
les élèves pour
distribuer des mauvaises
notes et les rabaisser.
La notation, lorsqu’elle
s’accompagne de
commentaires, permet à
l’élève de comprendre
ses erreurs et de
progresser. La notation
n’est pas, selon nous,
un obstacle à la
construction de l’estime
de soi. Le travail, les
efforts doivent être
valorisés. Nos
dirigeants ne doivent
pas demander aux
enseignants de renier la
méritocratie qui est un
des piliers de notre
république.
Dans ses annonces sur le
Collège, malgré un
discours en apparence
plus adouci, la Ministre
ne revient pas sur le
collège unique, pas plus
que sur l’école du socle
(CM2-6ème) censée
remédier à l’échec
scolaire. Certaines
annonces pourraient être
positives pour la FAEN
(renforcement de
l’enseignement du
français, parcours
diversifiés) si elles ne
se heurtaient pas à une
contrainte budgétaire si
forte que de simples
incantations ne
suffiront pas.
Nous avons dénoncé le
fait que la nouvelle
carte de l’éducation
prioritaire se fasse à
périmètre budgétaire
constant alors que
depuis 25 ans, la
situation sociale et
économique de notre pays
s’est dégradée. La FAEN
demande donc que soit
abondée la dotation
globale horaire allouée
aux établissements. Nous
avons soutenu la cause
des établissements qui
seront exclus du
dispositif, car c’est
tout le fragile
équilibre éducatif et
pédagogique qui va être
durement touché.
Nous avons revendiqué
avec force la nécessaire
professionnalisation et
stabilisation des
personnels de
surveillance et
d’accompagnement dans
l’ensemble des
établissements.
Paris, le 5 Février 2015
Pascal CAZIER
Co-secrétaire général de
la FAEN
Marc GENIEZ
Co-secrétaire général de
la FAEN
Jean Denis MERLE
Secrétaire général du
SNCL
Jean Baptiste VERNEUIL
Co-secrétaire général de
la FAEN, Secrétaire
général du SIAES-SIES
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La
laïcité à nouveau
menacée !
A intervalles réguliers,
des attaques sont
conduites contre la
laïcité dans les
administrations et les
services publics,
notamment à l’Ecole
et dans les hôpitaux.
Par de récentes
déclarations autorisant
par principe le port du
« voile » par des
accompagnatrices
(sauf situation
particulière à
l’appréciation du chef
d’établissement) lors
des sorties scolaires,
la ministre relance
la polémique sur le port
de signes religieux
de toutes sortes et de
toutes origines en
transgressant le
principe de laïcité.
La FAEN est en total
désaccord avec ces
déclarations.
Lire la suite
|
REDÉFINITION DES
MISSIONS ET DES MÉTIERS
La ministre de
l’Education nationale a
présenté le 13 novembre
ses conclusions des 14
groupes de travail
pompeusement appelés
« chantiers métiers »
conduits pendant plus de
15 mois dans une très
grande discrétion de la
part du ministère comme
des organisations
syndicales.
L’objectif ministériel
étant de passer d’une
« logique de corps »
(avec statuts) à une
« logique de missions »,
de repenser les métiers
pour que les missions
correspondent aux
ambitions de la loi de
« refondation ».
Pour ceux qui sont
habitués à décrypter les
opérations de
communication, le
résultat est bien
maigre sur les
incidences financières
et porteur de lourdes
menaces pour les
conditions de travail.
Lire la suite
|
25
PROPOSITIONS « TRÈS
INNOVANTES »
Le
« conseil national de
l’innovation pour la
réussite éducative »,
installé le 18 avril
2013, a remis le 10
novembre 2014 à la
ministre Najat VALLAUD
BELKACEM son premier
rapport contenant
25 propositions dont
certaines
transformeraient
radicalement l’exercice
du métier d’enseignant.
Que l’on
en juge au travers de
ce récapitulatif
synthétique portant
sur 10 des 25
propositions que nous
avons regroupées par
thèmes, suivies de
nos
commentaires.
Lire la suite
|
Rentrée 2014. RIEN NE
CHANGE !
La rentrée scolaire 2014
s’effectue quelques
jours après la
publication durant l’été
de décrets modifiant les
statuts, obligations de
service et missions des
enseignants des premier
et second degrés.
La FAEN, opposée à la
dénaturation des missions des personnels et attachée à leurs statuts,
demande à la Ministre de l'Education nationale, de l'Enseignement
supérieur et de la Recherche d’abroger ces décrets et de rouvrir le
débat avec les personnels et l’ensemble des organisations syndicales
afin d’engager une véritable refondation de l’Ecole Républicaine que la
FAEN et ses syndicats membres appellent de leurs vœux.
Les conditions de
travail des personnels
et d’apprentissage des
élèves se dégradent et,
malheureusement, dès les
premiers jours de
l’année les personnels
feront les mêmes
constats que les années
précédentes :
accumulation de tâches,
services partagés entre
plusieurs
établissements, emplois
du temps « à trous »,
accumulation de réunions
inutiles, classes
surchargées, élèves
n’ayant pas le niveau et
refusant de travailler.
Dans le premier degré,
la réforme des rythmes
scolaires, combattue par
les enseignants, les
parents et un certain
nombre d’élu(e)s locaux,
ne contribuera pas à
l’instruction et
l’éducation des enfants
qui tireraient davantage
bénéfice d’un recentrage
des apprentissages sur
les fondamentaux. La
nouvelle ministre
annonce pourtant son
application « sans
aucune exception ».
La FAEN rappelle son opposition à la
territorialisation de l’Ecole Républicaine.
Partout, la crise des
vocations s’accentue.
Aux nombreux postes non
pourvus lors des
concours de 2013 et 2014
s’ajoutent les
démissions de stagiaires
résultant du peu de
prise en considération,
lors des affectations
réalisées à la hâte par
le ministère et les
rectorats, des
situations humaines,
familiales ou médicales.
Nouveauté cette année, des stagiaires ont été affectés dans une académie
différente de celle dans laquelle ils étaient inscrits en 1ère année de
Master MEEF, ils devront s’inscrire en 2ème année de master MEEF dans
une université différente, ce qui pose de nombreux problèmes (continuité
des contenus de formation notamment).
L’année scolaire
2013-2014 s’est achevée
sur un drame. Fabienne
Terral, institutrice en
maternelle à Albi a été
assassinée sur son lieu
de travail par une mère
d’élève. Cela s’ajoute à
la longue liste des
violences verbales ou
physiques faites
quotidiennement aux
agents de l’éducation
nationale depuis de trop
nombreuses années. Cette
violence s’amplifie, se
banalise et les auteurs
demeurent souvent dans
l’impunité.
Le Syndicat National des
Ecoles Publiques (SNEP-FAEN)
et la FAEN appellent à
rendre hommage à cette
collègue en observant
une minute de silence le
4 Septembre à 10h00.
La FAEN vient d’adresser
un courrier à la
Ministre lui demandant
de mettre en œuvre des
mesures afin d’assurer
la protection physique
et psychologique de ses
fonctionnaires et des
élèves en engageant une
lutte sans merci contre
la violence au sein de
l’Ecole. A cet effet, la
FAEN a porté à la
connaissance de la
Ministre les 21 mesures
qu’elle préconise.
Cette année scolaire sera également celles des élections
professionnelles qui se dérouleront du 27 novembre au 4 décembre 2014.
Le Ministère devra éviter que ne se reproduisent les dysfonctionnements
liés aux modalités du vote électronique qui avaient privé du droit de
vote des dizaines de milliers d’électeurs lors du précédent scrutin de
2011.
La crédibilité de notre
institution, la démocratie en son sein et la garantie du pluralisme
syndical, porteur des revendications des personnels, sont en jeu !
Jean Baptiste Verneuil, Co-Secrétaire
général
Paris, le 1 Septembre 2014
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Des milliers d’électeurs
privés du droit de vote
Elections
professionnelles 2011 à
l’Education Nationale.
La Cour Administrative
d’appel de Paris annule
l’attribution du dernier
siège du Comité
technique ministériel.
Tout le monde peut
affirmer son attachement
aux valeurs et principes
de la République.
La FAEN démontre sa
détermination et sa
capacité à les défendre,
en toutes circonstances.
L’organisation par
le ministère CHATEL des élections professionnelles d’octobre 2011,
par vote électronique, avait privé des milliers d’électeurs du droit de
vote ! A tel
point que la participation avait chuté de 40% ! Une chute historique et
un bel accroc à la démocratie.
La FAEN avait dénoncé
les carences dans
l’organisation de ce
scrutin puis les
résultats qui en ont
découlé,
d’abord auprès du
ministre puis auprès du
Tribunal administratif
et enfin auprès
de la Cour
administrative d’appel
de Paris
Le ministère avait
toujours soutenu que les
voix manquantes des
milliers d’électeurs
empêchés de s’exprimer
n’avaient eu aucune
incidence sur le
résultat du scrutin. La
Cour administrative
d’appel affirme le
contraire. Elle estime
que
ces milliers de voix
manquantes auraient pu
modifier l’attribution
du dernier siège.
Sans annuler l’ensemble
des élections,
la CAA annule
l’attribution du dernier
siège à l’UNSA et
condamne l’Etat à verser
1 500 € à la FAEN,
à l’origine de ce
recours et de cet arrêt.
C’est
une reconnaissance
explicite du bien fondé
de notre démarche et un
cas rare dans les
contentieux électoraux.
D’ailleurs, cet arrêt
est classé comme inédit
au recueil Lebon.
Les résultats des
élections et les arrêts
des juridictions
administratives étant
publics,
le ministère doit
maintenant dire
clairement quelles
conséquences il compte
tirer de cette décision.
En outre
les carences du vote
électronique sont ainsi
mises en lumière par la
justice administrative.
Le ministère doit en
tenir compte pour
l’organisation des
élections
professionnelles de
2014.
La FAEN démontre une
nouvelle fois le sérieux
de ses analyses, ainsi
que sa détermination
dans la conduite de
l’action syndicale.
En effet, si tous les
syndicats avaient
dénoncé les carences de
l’organisation de ces
élections
seule la FAEN avait eu
le courage de saisir la
justice administrative
et d’aller au bout de la
procédure.
C’est la même ardeur, la
même conviction et la
même compétence que nous
mettons à défendre le
service public
d’éducation et ses
personnels dans notre
action syndicale
quotidienne.
Paris, le 24 Juin 2014
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La FAEN appelle à la
grève et aux
manifestations du 15
Mai.
Le nouveau Premier
Ministre a récemment
précisé les principales
pistes d’économies
budgétaires prévues par
le gouvernement pour
financer le « pacte de
responsabilité » du
Président de la
République. Probablement
pour tenter de faire
passer l’annonce du
blocage prolongé jusqu’à
la fin 2016 de la valeur
du point d’indice et
celle du gel des
pensions, le Premier
Ministre a déclaré
solennellement : « Je
sais ce que nous devons
à nos fonctionnaires, si
essentiels à la vie de
ce pays (...) nous leurs
devons notre
reconnaissance ».
Les fonctionnaires que
nous sommes sont très
touchés par cette
reconnaissance orale du
Chef du Gouvernement
mais ils attendent de sa
part qu’elle se traduise
en décisions budgétaires
de revalorisation des
salaires.
Les fonctionnaires ne
sauraient se payer que
de mots ! Nous aurons
l’occasion de le
démontrer dans l’action
le 15 mai.
Dans chaque académie et
dans chaque département
des manifestations
auront lieu. Contactez
la section académique de
votre syndicat pour
connaître l'horaire de
la manifestation et le
point de départ.
Appel intersyndical et
interfédéral
commun éducation
Aix-Marseille
|
Un
assouplissement de la réforme des rythmes loin d’être satisfaisant !
Communiqué du SNEP-FAEN
La première annonce du
nouveau Ministre de
l’Education nationale,
B. Hamon, ne s’est pas
faite attendre. Le
projet de décret « portant
autorisation
d’expérimentations
relatives à
l’organisation des
rythmes scolaires »
permettra de déroger
pendant trois ans à
quelques-unes des
dispositions prévues
dans le décret du 24
janvier 2013.
Si
l’objectif premier de la réforme de V. Peillon est maintenu - le passage
aux 5 matinées - cet « assouplissement » prévoit la possibilité de faire
glisser une heure hebdomadaire d’enseignement sur les périodes de
vacances scolaires. Autrement dit, une semaine à moins de 24h
d’enseignement et un élargissement de la journée à 6h (dont 3h30 maximum
par matinée) ainsi qu’un raccourcissement des congés sont désormais
possibles.
Autre
mesure directement proposée aux Maires, l’option « concentration des
Activités Pédagogiques Complémentaires (APC) sur une demi-journée ». La
semaine de classe se déroulerait alors sur 8 demi-journées (toujours
avec 5 matinées obligatoires).
Ces
propositions sont directement à destination des représentants des
communes, mais les conséquences sont immédiates sur le travail des
enseignants et les conditions d’apprentissage des élèves :
-
Plus de cadrage national des horaires d’école,
-
Allongement de la journée de classe alors que l’un des premiers mots
d’ordre de l’ancien ministre était « les journées trop longues des
élèves »,
-
Retour sur une revalorisation à défaut d’une compensation financière
pour les enseignants : les vacances scolaires.
Le
SNEP-FAEN dénonce une absence totale de considération des revendications
des enseignants au profit des élus, le non-respect des rythmes de
l’enfant (quid de l’avis des chronobiologistes) avec une désorganisation
totale de l’école en tant qu’institution d’Etat.
Un
changement d’organisation horaire implique obligatoirement un changement
dans son contenu, or la publication des nouveaux programmes a été
repoussée d’un an. Pour le SNEP-FAEN, il y a urgence à recentrer les
apprentissages sur les fondamentaux et à redonner à l’enseignant son
rôle de transmetteur de savoirs.
La
réforme des rythmes scolaires est inapplicable dans ces termes et ces
assouplissements n’apportent aucune solution concrète aux problèmes
soulevés par les acteurs de l’Ecole.
Enfin, ce décret semble dangereux pour les conditions de travail des
enseignants qui doivent toujours donner plus, sacrifier plus, et
accepter de voir leur pouvoir d’achat diminuer sans cesse !
Paris le 28 Avril 2014
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Pourquoi la FAEN
n'appelle pas à la grève
du 18 Mars.
Cher(e) Collègue,
Les fédérations de
fonctionnaires ont
décidé d’une journée
d’action, le 18 mars
2014, sur une
plateforme revendicative
très standard :
revalorisation des
salaires, défense des
conditions de travail et
protection sociale.
Les fédérations de
l’Education nationale (FAEN,
CGT, FO, SUD) se sont
ensuite rencontrées pour
définir la déclinaison
de cette action pour
notre ministère.
Pour la FAEN, les
problèmes rencontrés par
le système éducatif et
ses personnels sont bien
réels et l’avenir
s’annonce porteur de
nombreux dangers liés à
la mise en place de la
refondation Peillon.
C’est pourquoi nous
demandions l’adoption
d’une plateforme
revendicative Education
nationale complémentaire
de celle très générale
des fédérations de la
Fonction publique.
Nous demandions
notamment que dans cette
plateforme soient
affirmées les
revendications
suivantes :
-
Augmentation des DHG
actuellement en
diminution, y compris
dans l’Education
prioritaire,
-
Abrogation des décrets
sur les rythmes
scolaires,
-
Modification du
calendrier triennal
avec report de la
pré-rentrée des
enseignants de fin août
au début du mois de
septembre,
- Définition d’une
autre « refondation »
pour l’Ecole de la
République, beaucoup
plus ambitieuse,
- Arrêt du
regroupement
école/collège et de
la réunionite qui en
découle,
-
Remise en cause des
différentes formes
d’évaluation
chronophages pour le
bac, notamment en
langues et dans
l’enseignement
professionnel (CCF),
-
La défense du décret de
1950 et des statuts
particuliers.
Tenus par leurs
fédérations de
fonctionnaires, nos
interlocuteurs n’ont pas
accepté notre demande
d’une plateforme
complémentaire Education
nationale qui aurait
assuré une plus grande
lisibilité à nos
demandes auprès des
médias avant et pendant
le 18 mars.
En conséquence, tout en
partageant la volonté
d’obtenir une
augmentation des
salaires et
l’amélioration des
conditions de travail,
la FAEN n’appellera pas,
ni ne dissuadera, les
personnels à participer
à la grève et aux
manifestations du 18
mars portant sur des
revendications à ses
yeux beaucoup trop
restrictives.
La FAEN continue de
combattre, à tous les
niveaux, les décisions
négatives prises par le
gouvernement et se
déclare disponible pour
participer à toute
action d’envergure
portant sur les dossiers
de l’Education et de
l’Enseignement
supérieur.
Soyez assuré(e), cher(e)
collègue, de notre ferme
volonté de défendre nos
métiers et tous ceux qui
les exercent.
Recevez l’expression de
nos sentiments
syndicalistes les plus
cordiaux.
Paris, le 12 Mars 2014
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format .pdf
|
CRISE DE CONFIANCE
Après l’annonce par le
Président de la
République du « pacte de
responsabilité » et des
53 milliards d’économies
qui seront faites, d’ici
à 2017, sur le budget de
l’Etat,
l’inquiétude grandit
chez les fonctionnaires,
notamment ceux de
l’Education nationale.
Les dénégations de
Vincent PEILLON puis du
Premier Ministre sur un
éventuel gel des
avancements de carrière
ne suffisent pas à
rassurer les personnels
chez lesquels
une véritable crise de
confiance est en train
de s’instaurer.
Comment croire le
Premier Ministre, qui
confirme que
la Fonction publique
doit participer à
l’effort de redressement
du pays
par des économies et des
réorganisations,
lorsqu’il affirme qu’il
n’y aura pas de baisse
du pouvoir d’achat des
fonctionnaires ?
En effet,
les agents de la
fonction publique
subissent déjà une
baisse continue de leur
pouvoir d’achat depuis
plus de 10 ans !
Et cette baisse s’est
accentuée depuis 2010
sous l’effet conjugué de
trois mesures : le
blocage de la valeur du
point d’indice,
l’augmentation des
cotisations retraite,
l’augmentation du taux
de la TVA.
Une succession de
dénégations très
ponctuelles ne suffira
pas à rassurer les
personnels et à rétablir
la confiance.
C’est pourquoi la FAEN a
adressé un courrier au
Premier Ministre pour
lui demander de
dire clairement aux
fonctionnaires et à
l’ensemble de nos
concitoyens quelles
seront les modalités
précises,
le montant et la durée
des économies qu’il
annonce ainsi que les
catégories de personnels
qui seront touchées.
La FAEN demande
également au Chef du
gouvernement de
préciser la nature,
l’ampleur et les
ministères concernés par
les réorganisations
qu’il a décidé
d’effectuer.
Paris le 19 Février 2014
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format .pdf
|
Annonces de Vincent
Peillon sur le métier
d'enseignant.
Les mesures annoncées par le ministre
ce jour constituent une avancée par rapport à la situation passée des
professeurs des écoles.
Néanmoins, elles ne représentent qu’une
compensation partielle de l’aggravation des conditions de travail
provoquée par la réforme des rythmes scolaires.
De plus, elles laissent les professeurs
des écoles au milieu du gué sur le plan des rémunérations et ne règlent
en rien le problème de fond de la direction d’école.
En outre, le ministre ne précise pas
comment les mesures concernant les écoles ainsi que la pondération des
heures d’enseignement dans les collèges ZEP seraient financées.
Vincent PEILLON, en habile tacticien, a
visiblement décidé d’annoncer les bonnes nouvelles avant noël reportant
à une date ultérieure les plus mauvaises.
Si la rapide mobilisation des
professeurs de CPGE a obligé le ministre à différer ses décisions et à
relancer la concertation, la vigilance et la mobilisation restent de
mise car le discours ministériel n’a pas changé sur le fond et le
ministre n’a officiellement renoncé à aucune des mesures défavorables
aux enseignants des écoles, collèges et lycées initialement avancées.
Paris le 12 Décembre 2013
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Abrogation de la réforme des
rythmes scolaires.
Le SNEP-FAEN et la FAEN
appellent à la grève dans le premier degré le 5 Décembre.
Télécharger le
communiqué de presse du
SNEP-FAEN au format .pdf
Télécharger le
communiqué de presse de
la FAEN au format .pdf |
Missions et horaire de service des
professeurs.
Le ministère de l’Education nationale a lancé une concertation sur les
missions des enseignants, sur la nature et la durée de leur service. La
Fédération Autonome de l’Education Nationale a été reçue en audience au
cabinet du ministre pour exposer ses analyses et revendications.
Tous les rapports officiels récents confirment l’accroissement de la
charge de travail des professeurs estimée entre 40 et 44 heures par
semaine selon les catégories, sans aucune reconnaissance de la part du
ministère.
De plus, les conditions
de travail, le
comportement des élèves,
voire des parents, les
méthodes de management
de la hiérarchie
augmentent la souffrance
au travail des
personnels,
tabou désormais brisé.
Pour la FAEN, l’évolution du
métier doit être prise en compte en intégrant
dans l’horaire de
service actuel des professeurs
le suivi individualisé des élèves, la coordination et la concertation
entre les professeurs, l’heure de vie de classe, à raison d’1/6 de cet
horaire.
Ainsi, les professeurs
certifiés, les professeurs d’EPS, les PLP et les PEGC dispenseraient 15
heures hebdomadaires d’enseignement et consacreraient 3 heures à la
concertation et au suivi individualisé des élèves.
La même déclinaison serait faite pour
les professeurs agrégés et les professeurs des écoles.
La FAEN rappelle que toute
aggravation des conditions de travail des professeurs se répercute sur
le déroulement de la scolarité des élèves. A l’inverse, l’amélioration
des conditions de travail que nous réclamons améliorerait le
fonctionnement des équipes pédagogiques provoquant un effet bénéfique
sur la scolarité des élèves.
Paris le 25 Octobre 2013
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Suspension immédiate de
la mise en œuvre de la
réforme.
Abrogation du décret sur
les rythmes scolaires.
Grève dans le premier
degré le Jeudi 14
Novembre 2013.
Communiqué interfédéral
CGT / FNEC-FP-FO / SUD /
FAEN
La réforme des rythmes,
mise en place à la
rentrée 2013 pour un peu
plus de 20 % des
écoliers, fait
apparaître de grandes
difficultés.
En faisant glisser les
missions d’enseignement
de l’Éducation nationale
vers les communes, elle
crée de graves
inégalités de traitement
sur le territoire, et
crée une confusion entre
scolaire et périscolaire
(locaux, activités…).
Elle va à l’encontre de
l’intérêt des enfants et
de celui de l’ensemble
des acteurs concernés.
Cette réforme bâclée a
été mise en œuvre contre
l’avis d’une majorité
des personnels et de
leurs organisations
syndicales, elle a été
imposée sans les moyens
d’encadrement
nécessaires.
C’est un échec pour
Vincent Peillon et ceux
qui l’ont soutenu, le
ministre doit en tirer
les conséquences et
retirer son décret.
Les organisations
syndicales, Fédération
des Services Publics
CGT, CGT Educ’action,
FNEC-FP-FO, Fédération
SPS-FO, SUD-Éducation,
Fédération SUD
Collectivités
Territoriales, la
FAEN,
réunies en interfédérale
le 22 Octobre 2013,
appellent l'ensemble des
personnels du premier
degré ainsi que les
personnels des
collectivités
territoriales,
animateurs, éducateurs
territoriaux,
enseignants artistiques
territoriaux et ATSEM, à
faire
grève le Jeudi 14
Novembre 2013, pour
obtenir
la suspension immédiate
de la mise en œuvre de
la réforme et
l’abrogation du
décret
sur les rythmes
scolaires.
L’intersyndicale
nationale apporte son
soutien aux mouvements
locaux déjà prévus les
12 et 13 Novembre 2013.
Nos organisations
appellent leurs
instances locales et
départementales à se
réunir en
intersyndicales et en
assemblées générales
avec les personnels,
dans le cadre unitaire
le plus large possible,
pour débattre de la
construction de la grève
du 14 Novembre et des
suites à donner à cette
lutte pour imposer une
autre réforme.
Téléchargez le
communiqué interfédéral
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Nouvelle
réforme précaire des retraites.
L’assemblée nationale
vient de voter à une
courte majorité une
énième mauvaise et
précaire réforme des
retraites.
Si de nombreux amendements ont été
discutés et pour certains adoptés, ils ne changent en rien le contenu
globalement négatif du projet du gouvernement.
L’augmentation des cotisations
salariales et patronales ainsi que l’allongement à 43 ans de la durée de
cotisation sont
dans la droite ligne
des « réformes » des gouvernements précédents que la FAEN avait
combattues.
L’augmentation des cotisations
entraînera
une nouvelle baisse du pouvoir d’achat
des salariés et des fonctionnaires ainsi qu’une
baisse de la compétitivité des entreprises
qui aura des conséquences sur le niveau
de l’emploi et donc sur le volume global des cotisations.
Ce vote intervient
au moment où les
annonces de plans sociaux se multiplient
annonçant une diminution du nombre des cotisants.
La FAEN rappelle que
seul l’élargissement
de la base de financement des retraites,
au-delà des seules cotisations, ainsi
que le retour
du droit à pension à 60 ans
peuvent constituer une
réforme durable des
pensions de retraites tout en
préservant l’emploi disponible.
Paris le 16 Octobre 2013
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Une
réforme des rythmes à marche forcée.
Communiqué du SNEP-FAEN
La réforme des rythmes,
faisant passer la
semaine scolaire de 4
jours à 4 jours et demi,
a été appliquée, dès le
2 septembre 2013, dans 4 000
écoles primaires malgré
le refus majoritaire des
enseignants.
Un mois après, voici le
premier bilan que les enseignants, parents, équipes, maires, animateurs,
autres personnels et les élèves établissent :
- Des rythmes
hebdomadaires effrénés et désorganisés ;
-
Des équipes en conflit
et menant de véritables bras de fer pour organiser au mieux
les APC
(Activités Pédagogiques Complémentaires) ;
- Des élèves laissés sur
le trottoir faute de savoir où ils doivent aller ;
-
Des conditions d’hygiène
dégradées, les ATSEM
(Agents Territoriaux Spécialisés de l’Ecole Maternelle)
prenant en charge, le plus souvent sans formation, des ateliers sur leur temps de
travail à la place du nettoyage des classes. Tâche exécutée par des employés communaux, voire des sociétés de ménage, ne
passant qu’une à deux fois par semaine.
On déplore, en conséquence :
- Des
élèves épuisés, stressés, perdus entre les différents intervenants
(enseignants, animateurs, ATSEM, employés communaux). Les directeurs
d’école notent déjà une augmentation des absences et des
maladies et observent une perte des repères pour les élèves de
maternelle ;
-
Des élèves contraints de
s’inscrire à certains APC/TAP
(Temps d’Activités Périscolaires) qui n’étaient pas
leur choix.
-
Des volontaires qui
encadraient les APC/TAP démissionnaires car ils se retrouvent sans réel
moyen et devant des enfants non motivés et surexcités ;
-
Des enseignants
dessaisis de leur classe pour y installer des ateliers et qui ne sont plus des lieux réservés à
l’apprentissage. Les règles des APC, et encore plus des TAP, ne sont pas
les mêmes que celles des enseignants ;
-
Une très large
augmentation des inégalités devant les propositions des APC et surtout
des TAP qui varient d’une ville à l’autre selon les budgets et le
personnel dédié.
Le SNEP-FAEN demande
le report de cette réforme à la rentrée 2015
pour dresser le bilan de cette « expérimentation » et, si elle a lieu
d’être, qu’elle soit correctement anticipée et
planifiée par l’ensemble des acteurs intervenants.
Le contenu des
enseignements, et donc les programmes, doivent auparavant être revus
pour un recentrage sur les fondamentaux.
Les salles de classe
doivent conserver leur statut de lieu d’apprentissages afin d’offrir un
cadre suffisamment propice aux enseignements scolaires.
De plus, pour le SNEP-FAEN,
l’indemnité de suivi et d’accompagnement des élèves de 400 € attribuée
dans le cadre de cette refondation est dérisoire compte tenu du travail
engagé par les enseignants, toujours sans augmentation du point
d’indice. Une revalorisation ne passe pas par une modeste « prime » en
récompense d’un travail subi !
Paris le 7 Octobre 2013
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Enseignement
du français à l’étranger.
Une remise en cause inacceptable des moyens de fonctionnement pour la
FAEN.
Dans son référé du 12
Septembre, la Cour des comptes formule certaines recommandations
concernant le fonctionnement et l’organisation de l’enseignement
français à l’étranger.
La FAEN a pris
connaissance des propos de Monsieur Fabius ministre des affaires
étrangères en réaction aux problèmes soulevés par la Cour des comptes.
Pour Laurent Fabius
l’enseignement français à l’étranger est
« confronté à une concurrence accrue tout en bénéficiant d’une
augmentation des demandes »
et sa réponse repose
« d’une part sur le développement des établissements partenaires
autofinancés et d’autre part sur des opérations de redéploiement
géographique de nos moyens, à enveloppe constante ».
Monsieur Fabius ajoute
que l’Education nationale pourrait retirer à certains établissements les
homologations qui ne seraient plus justifiées.
De plus, Monsieur
Fabius précise que pour proposer des solutions d’éducation autres que
celle de l’enseignement homologué, le ministère souhaite accompagner le
développement du label FranEducation qui doit contribuer
« à constituer un réseau mondial, complémentaire de celui des lycées
français, formé d’écoles étrangères, publiques et privées ».
Cette réforme
traduirait un désengagement de l’état inacceptable pour la FAEN puisque
préjudiciable à l’enseignement français à l’étranger, l’intervention
directe de l’état étant remplacé par une politique de sous-traitance.
La FAEN est déterminée
à combattre toute évolution de l’organisation de l’enseignement du
français à l’étranger qui favoriserait la réduction du nombre
d’établissement appartenant au réseau AEFE et donc réduirait le nombre
d’enseignants français.
L’augmentation des
subventions versées à des établissements étrangers y compris privés se
fera obligatoirement au détriment du nombre de postes à l’étranger
d’enseignants français puisqu’elle se ferait obligatoirement à moyens
constants.
Paris
le 24 Septembre 2013
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Une réforme des
retraites inacceptable
pour la FAEN
Le 27 août dernier, le
premier Ministre a
communiqué le détail des
mesures retenues par le
gouvernement pour
ramener les régimes de
retraite à l’équilibre
financier.
- Une nouvelle
augmentation des
cotisations, salariale
et patronale, dès le 1er
Janvier 2014.
-
Un nouvel allongement à
43 ans de la durée de
cotisation à partir de
2020 et jusqu’en 2035.
-
L’imposition puis la
disparition de la
majoration familiale
pour avoir élevé 3
enfants ou plus.
L’augmentation de la
cotisation salariale
signifiera une nouvelle
baisse du pouvoir
d’achat des actifs,
laquelle entraînera une
diminution de la
consommation.
L’augmentation de la
cotisation patronale
provoquera un
renchérissement du coût
du travail et donc une
perte de compétitivité
de nos entreprises dans
une économie
mondialisée. Ces mesures
pénaliseraient
injustement par voie de
conséquence l’emploi,
des jeunes notamment.
Ce projet gouvernemental
n’est ni juste, ni
efficace, il est par
conséquent inacceptable
en l’état. La FAEN
demande une réforme
juste qui pérennise les
différents régimes de
retraite :
- L’élargissement du
financement des
retraites au-delà des
seules cotisations
(salariales et
patronales) prélevées
sur les salaires afin de
ne pas pénaliser
l’industrie et l’emploi.
-
Le retour à l’ouverture
des droits à pension à
60 ans (logique de
carrière de la fonction
publique),
La FAEN demande donc la
modification du projet
du gouvernement avant
son examen en conseil
des ministres et sa
présentation au
Parlement.
La FAEN appelle les
personnels à manifester
clairement leur refus du
projet du gouvernement
è
en adressant une
lettre-pétition
individuelle au Premier
Ministre.
è
en participant aux
manifestations
intersyndicales.
La FAEN n’appelle pas à
la grève puisqu’il
s’agit d’une action
d’avertissement et afin
de ne pas permettre au
gouvernement de réaliser
des millions d’euros
d’économie sur les
salaires des personnels.
Paris
le 6 Septembre 2013
Télécharger la
lettre-pétition à
l'initiative de la FAEN
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Rentrée 2013 :
communiqué de presse
A l’issue de la journée
de pré-rentrée des
enseignants, les
militants de la FAEN ont
fait remonter des
problèmes d’affectation,
de remplacement,
tant pour les personnels
administratifs que pour
les professeurs, malgré
le travail effectué par
les services académiques
et leurs personnels pour
préparer une rentrée
très complexe.
La situation des
contractuels est loin
d’être satisfaisante :
la création de CDI en
nombre très limité n’a
pas fait disparaître la
précarité de ces
personnels.
De plus, le plan de
titularisation, mis en
place en 2013, a montré
dès la première année
ses limites et donné
lieu à de criantes
injustices
Mais la rentrée 2013 se
caractérise surtout par
la mise en place de
nouvelles mesures.
Ø
Une réforme des rythmes
scolaires
rejetée par de nombreux
professeurs des écoles
et municipalités et qui
se met en place dans une
grande confusion.
Ø
L’augmentation du nombre
des réunions
(conseils de cycles,
école/collège…) va
alourdir encore la
charge de travail des
professeurs qui n’a
cessé d’augmenter ces
dernières années (livret
personnel de
compétences…).
Les professeurs ne
trouvent aucune
perspective
d’amélioration dans les
nombreuses déclarations
du ministre.
Ø
La « primarisation » du
collège
est enclenchée malgré le
rejet d’une majorité de
professeurs du second
degré. Malgré
quelques points positifs
(création de postes et
rétablissement d’une
formation
professionnelle
initiale-ESPE).
La loi d’orientation sur
la « refondation de
l’Ecole »
promulguée début juillet
n’améliorera pas le
moral des personnels. En
effet, elle concrétise
un double renoncement du
gouvernement :
renoncement à faire
acquérir les
apprentissages
fondamentaux à l’école
et à améliorer le niveau
réel des bacheliers pour
l’amener au niveau des
exigences requis pour
réussir dans
l’enseignement
supérieur.
Et
les « grands chantiers »
annoncés
(redéfinition du service
des professeurs,
allongement de la durée
de leur service,
réduction de la durée
des congés d’été) ne
sont pas a priori
porteurs
d’améliorations.
Les « réformes » en
cours comme celles
annoncées, les
renoncements éducatifs
des autorités, la
politique de camouflage
du niveau réel des
élèves provoquent un
profond malaise chez les
personnels qu’ils
expriment de différentes
façons, allant de plus
en plus souvent jusqu’au
suicide.
La FAEN entend informer
et sensibiliser les
personnels à la réalité
des transformations en
cours pour muer le
sentiment actuel de
lassitude, voire de
découragement, en
fermes revendications
d’une autre réforme
afin de préparer la
jeunesse de notre pays à
relever les défis lancés
par les révolutions
technologiques et la
mondialisation de
l’économie.
Paris
le 3 Septembre 2013
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GARANTIE INDIVIDUELLE DU
POUVOIR D'ACHAT 2013 : GIPA
Publié le
18/05/2013
Un arrêté daté du 18
avril vient d’être
publié. Il précise les
éléments chiffrés qui
permettront de
déterminer les droits au
versement de la GIPA en
2013.
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|
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La FAEN reçue par la
ministre
Publié le
18/04/2013
La FAEN a été longuement
reçue par madame PAU-LANGEVIN, ministre déléguée à la réussite éducative,
pour évoquer avec elle les chantiers ouverts récemment par le ministère
de l’Education nationale : l’éducation prioritaire, le collège et le
décrochage scolaire.
L’analyse de la FAEN est
claire : sur aucun de
ces sujets, le projet
de loi d’orientation et
de programmation pour la
refondation de l’école
républicaine
ne répond à nos
attentes.
Ø
Education prioritaire : la FAEN demande le maintien de
l’éducation prioritaire, l’attribution de
moyens plus conséquents, des mesures incitatives pour attirer, dans le
respect des règles
communes des mutations et du barème, des professeurs chevronnés
volontaires, plutôt que des néotitulaires affectés contre leur gré.
Ø
Le collège :
le projet de loi primarise le collège, casse le second degré,
se traduit par un nivellement vers le bas des contenus, des exigences
et donc du niveau des élèves et fait peser de graves dangers sur les
conditions de travail des professeurs, provoquant la fuite des meilleurs
élèves vers l’enseignement privé.
Ø
Le combat contre le
décrochage
scolaire ne peut être mené efficacement que par la prise en
charge diversifiée d’élèves présentant un niveau et des difficultés très
différents. Or le projet de loi renforce le caractère uniforme du
collège.
Parce que la mission première des professeurs consiste à transmettre des
savoirs et des savoir-faire afin d’instruire les élèves, la FAEN demande
la restauration de l’autorité des adultes et notamment des professeurs.
La fédération réclame une rapide
amélioration des conditions de travail des personnels ce qui exclut tout
allongement du temps de présence dans les établissements.
Enfin, la FAEN exige une revalorisation morale et financière de nos
métiers et de ceux qui les exercent.
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La
FAEN ne s'associera pas
à la journée d'action du
28 Mars
Publié le
09/03/2013
La FAEN qui a participé
aux réunions de
l’interfédérale fait
l’analyse suivante :
- La mobilisation du 12
février a été beaucoup
plus forte dans le
premier que dans le
second degré où elle a
mobilisé un maximum de
10% des collègues. Or,
les syndicats les plus
représentatifs du 1er
degré n’appelleront pas
à l’action en mars,
contrairement au 12
février.
-
Le manque d’unité
syndicale ne favorisera
pas la mobilisation des
personnels : les
organisations favorables
à la réforme (UNSA,
SGEN-CFDT, SNALC) sont
contre toute action, la
FSU préfère jouer sa
carte personnelle, le
SNUIPP se retire de
l’action à laquelle il
s’était raccroché in
extremis le 12 février.
-
Nous estimons qu’une
faible participation à
cette journée d’action
serait contre-productive
et conforterait le
ministre dans ses
orientations.
Pour toutes ces raisons,
la FAEN a décidé de ne
pas s’associer à une
nouvelle journée
d’action le 8 mars.
Face aux graves dangers
que représentent
certaines dispositions
de la loi d’orientation,
la FAEN reste
solidaire de
l’interfédérale sur la
plate-forme du 12
février et prendra
prochainement une
initiative destinée à
favoriser l’unité
syndicale.
Lire le communiqué
FAEN du 8 Mars
2013
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|
Le ministre de la Fonction Publique annonce l'abrogation du jour de
carence
Publié le
21/02/2013 |
|
« Jugée
injuste, inutile et inefficace »
(?) par la ministre de la Fonction Publique Marylise Lebranchu, la
journée de carence lui apparaît de surcroît « humiliante
pour les agents de la fonction publique ».
(Parce qu’elle ne le serait pas pour les salariés du secteur privé !?).
Mais bon, la
décision est annoncée, la journée de carence sera supprimée dans la
fonction publique, son abrogation devant figurer dans le budget établi
pour… 2014 ! Compte tenu de toutes les calamités dont cette journée de
carence est qualifiée plus haut, la FAEN s’explique mal qu’il faille lui
laisser encore un an pour faire tant de dégâts !
Encore que… Cette bonne
nouvelle pourrait, être
en fait, l’alibi…d’une
bien plus mauvaise : le
prolongement du gel de
nos salaires sur 2014
(voire d’autres…).
C’est bien connu,
l’opinion publique et les médias ne retiendront que les annonces
formulées pour stigmatiser les fonctionnaires et leurs incomparables
avantages… CQFD.
En tout état de cause,
la retenue au titre de
la journée de carence en
cas de congé de maladie
continue à s’appliquer.
Son retrait figure dans
les revendications de la
FAEN.
Pour la FAEN, son
abrogation, si elle
constitue de fait un
recul en matière de
dégradation de notre
pouvoir d’achat, ne nous
dissuadera pas de
persister à exiger la
revalorisation de la
valeur du point
d’indice.
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La FAEN dans l'action
pour combattre le projet
de loi
sur la
refondation de l'école
et faire connaître ses
positions
Publié le
23/02/2013
Depuis
plusieurs semaines, la
FAEN multiplie les
actions contre les
aspects négatifs du
projet de la loi
d’orientation.
La grève et les
manifestations du 12
février ont, par leur
ampleur, fait prendre
conscience à l’opinion
que le projet de loi du
ministre était loin de
faire l’unanimité chez
les personnels de
l’Education nationale.
Nos concitoyens sont
donc désormais plus
réceptifs aux analyses
et critiques qui sont
émises sur le projet de
loi.
La FAEN va
désormais s’adresser aux
parlementaires avant le
débat sur la loi
d’orientation et de
programmation qui doit
débuter le 11 mars
prochain. Nous
souhaitons leur notifier
notre désaccord avec
nombre de points de ce
projet de loi et leur
demander d’intervenir
pendant ce débat,
notamment sur les
articles qui nous
apparaissent les plus
inquiétants pour
l’avenir du système
éducatif.
La FAEN a aussi
participé le lundi 18
février à une réunion
rassemblant les
fédérations syndicales
ayant appelé à la grève
le 12 février.
Ces fédérations ont
convenu de demander une
audience au ministère et
d’adresser un communiqué
aux organes de presse.
La FAEN participera à
une nouvelle réunion
interfédérale le lundi
25 février.
L'élargissement du front
syndical est une
évolution positive.
Nous vous tiendrons
informés des modalités
d’actions qui pourraient
être envisagées pour la
suite.
C’est notre
attachement au service
public d’éducation et à
la qualité de son
enseignement qui nous
motivent.
Vous pouvez vous aussi
vous adresser à votre
député et à votre
sénateur, pour amplifier
notre action.
Lire le courrier adressé
aux députés /
Lire le courrier adressé
aux sénateurs
Lire le communiqué
interfédéral du 20
Février
2013
(FAEN - CGT - FO - SUD - CNT)
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|
Pour l'abandon du
projet de loi
d'orientation et de
programmation pour
la refondation de
l'école.
|
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LENDEMAINS DE FÊTES
Publié le 09/01/2013
Après les fêtes de la « grande concertation », des
négociations fermées
ayant abouti à la
rédaction du projet de
loi et de l’adoption
confortable des projets
de loi au Conseil
Supérieur de l’Education
(41 voix pour, 9 contre
et 16 abstentions), le
monde de l’enseignement
scolaire et de
l’enseignement supérieur
serait-il en train de se
réveiller avec la
« gueule de bois » ?
On peut le penser à la lecture de deux récentes informations
(8 Janvier 2012).
C’est tout d’abord le
CNESER (Conseil national
de l’enseignement
supérieur et de la
recherche) qui a très
sèchement retoqué le
projet de loi
d’orientation par 25
voix contre et seulement
5 pour.
Un revers sévère pour Vincent Peillon qui s’était déplacé au
CNESER, en compagnie de
la ministre de
l’enseignement
supérieur, pour
expliquer les bienfaits
de sa réforme.
C’est ensuite le vote nettement négatif du Conseil Supérieur
de l’Education, pourtant
globalement plutôt
favorable au ministre,
sur le projet de décret
concernant les rythmes
scolaires dans les
écoles (25 voix contre,
5 pour, 30 abstentions
et 14 refus de vote).
Aucun syndicat de personnels n’a voté pour, ni aucune
fédération de parents
d’élèves. Seuls des
« mouvements
complémentaires de
l’Ecole » (ligue de
l’enseignement, JPA...)
et des associations de
collectivités locales
ont voté pour.
La défiance envers le projet du ministre qui est en train de
s’instaurer traduit-elle
une prise de conscience
de la majorité des
personnels de
l’Education nationale et
de leurs syndicats ?
Nous l’espérons et nous mettons
d’ores et déjà en place
un plan d’action contre
un projet de loi où les
éléments négatifs sont
plus importants que les
aspects positifs.
- Audition de la FAEN
auprès de la commission
des affaires culturelles
de l’Assemblée nationale
le 24 Janvier 2013.
- Information de tous
les parlementaires de
nos critiques vis-à-vis
de ce projet.
- Proposition
de réunion d’une
interfédérale pour
définir ensemble les
moyens d’action
permettant de faire
échec aux aspects
négatifs du projet de
loi.
La FAEN et ses syndicats
membres qui dénoncent et
combattent depuis des
mois les mauvaises
mesures du projet de loi
ne ménageront pas leurs
efforts pour défendre
les conditions de
travail des personnels,
la qualité et donc
l’avenir du service
public d’éducation.
Lire la suite de cette actualité |
|
En bref
Publié le 09/01/2013
Le journal Ouest-France
signale que 24 employés
de vie scolaire (EVS)
recrutés dans l’académie
de Nantes, puis
licenciés à la fin de
leur contrat, avaient
contesté leur
licenciement en justice.
Ils viennent d’obtenir
satisfaction et le
tribunal a requalifié
leur contrat en CDI. Le
non-respect par
l’administration de la
clause de formation
prévue dans le contrat a
été déterminant.
A la demande du Syndicat
Autonome des Enseignants
de Mayotte (SAEM), la
FAEN vient d’adresser un
courrier au ministre
« des outre-mer » pour
demander le mandatement
du préfet de Mayotte
pour la mise en place
d’une commission de
travail sur le
reclassement des
instituteurs
territoriaux dans le
corps de l’Etat.
La FAEN s’est également
adressée par écrit au
Directeur du CNED pour
demander que le
rattachement du CNED au
service public
d’éducation soit
rappelé, même brièvement
dans tous les documents
diffusés par le CNED
ainsi que sur ses
publications et sur son
site internet.
Lire cette actualité |
Le ministère a
communiqué la répartition académique des créations et suppressions
de postes pour la rentrée 2013 pour le premier et le second degrés.
Télécharger le tableau de la répartition
académique des créations et suppressions de postes pour la rentrée 2013.
Les académies de Nancy-Metz,
de la Martinique et de la Guadeloupe perdent des postes.
Mayotte et les COM perdent également 40 postes dans le premier degré
mais en gagnent 170 dans le second degré.
Premier degré
Sur les 3 006 nouveaux ETP
(Equivalents Temps Pleins) un tiers visera à répondre à l’augmentation
du nombre d’enfants scolarisés (30 328 élèves de plus attendus à la
rentrée 2013) par rapport à la rentrée 2012.
Ces
postes permettront également d’améliorer les capacités de remplacement.
2 000
emplois soit les deux autres tiers serviront à mettre en œuvre deux
dispositifs prioritaires dans le cadre de la refondation de l’école :
l’accueil des enfants de moins de trois ans dans les secteurs les plus
défavorisés et la mise en place du dispositif « plus de maîtres que de
classes ».
L’apport en service d’enseignement se fera par l’intermédiaire d’un
deuxième concours organisé en juin 2013. Ces enseignants seront recrutés
parmi les étudiants en première année de Master (M1) admissibles aux
épreuves écrites. Cet apport de 3 046 ETP correspond à un service en
tiers temps des 9 138 contrats rémunérés à mi-temps sur lesquels ils
seront recrutés.
Second degré
Sur les
3 764 ETP :
- 2500
sont destinés à faire face à la hausse des effectifs scolaires (29 825
élèves de plus attendus à la rentrée 2013 par rapport à la rentrée 2012)
et de renforcer le remplacement.
-
1 300 postes seront consacrés à l’amélioration de l’encadrement et de
l’organisation pédagogique dans les collèges et lycées professionnels et
en particulier dans les plus défavorisés d’entre eux.
L’apport en service d’enseignement interviendra comme dans le premier
degré par l’intermédiaire des étudiants en première année de Master (M1)
admissibles suite aux épreuves écrites de juin 2013.
Cet
apport de 3 764 ETP correspond à un service en tiers temps des 11 212
contrats à mi-temps sur lesquels ils seront recrutés.
Vie scolaire
La loi de finances prévoit également la création de 488 postes
supplémentaires dans le domaine de la vie scolaire : 88 ETP de
conseillers principaux d’éducation (CPE), 50 ETP d’assistants sociaux
destinés à mieux prendre en compte la difficulté sociale des élèves et
350 ETP d’auxiliaires de vie scolaire individuels (AVS-i) visant à
renforcer l’accompagnement des élèves en situation de handicap.
Un renforcement de l’encadrement administratif en EPLE est également
prévu avec la création à la rentrée de 100 ETP.
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CALENDRIER 2013 DES EXAMENS, DE
L’ORIENTATION ET DE L’AFFECTATION DES ELEVES
Vincent PEILLON se rallierait-il au
réalisme, au moins sur le court terme ?
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Emplois d’Avenir Professeur (EAP)
D'ici 2015, 18000
étudiants boursiers se destinant à une carrière d'enseignant pourront bénéficier
d’un EAP pour une rémunération mensuelle comprise entre 617 € et 1086 € (900 €
en moyenne) pour 12 heures hebdomadaires en moyenne.
4000 EAP seront créés
dès le mois de Janvier 2013.
Davantage d'informations sur le site du Ministère
Consultez le site internet du
Rectorat de votre académie pour connaître le nombre d'emplois proposés dès
Janvier 2013.
N'hésitez pas à contacter les militants de la FAEN et de ses syndicats pour tout
renseignement complémentaire.
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En attendant une refondation
des cursus de formation, des programmes et de la maquette des concours pour la
session 2015, le ministère a modifié le calendrier de la session 2014 par
rapport à celui des sessions antérieures.
Inscriptions aux concours 2014
: de mi-Janvier à fin Février 2013.
Le contenu des épreuves
d’admissibilité et d’admission est inchangé.
Epreuves d’admissibilité pour l’ensemble des concours hors les agrégations
: Juin 2013
Résultats
: Juillet 2013
Epreuves d’admission :
Juin 2014 (au terme d’une année où seront proposés aux étudiants ayant été
déclarés admissibles des contrats leur permettant d’effectuer des stages en
responsabilité sous la forme d’un tiers-temps de service d’enseignement et
rémunérés à hauteur d’un mi-temps).
Résultats des épreuves d’admission
: Juillet 2014
Prise de fonctions :
Rentrée de Septembre 2014.
Davantage d'informations sur le site du Ministère.
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Concours de
recrutement des enseignants pour la rentrée 2014 : attention au calendrier !
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Violence envers les personnels de
l'éducation nationale.
Publié le 13/09/2012
La FAEN condamne le silence et
la banalisation de ces actes que l’on constate au sein de
l’institution.
Un proviseur de lycée a été
agressé le lundi 10 septembre, dans son bureau, par un élève qui
lui a porté un violent coup au visage, en présence de son père,
avant de mettre son bureau à sac.
Le lendemain, un professeur
d’histoire-géographie frappé au visage et au ventre en pleine
classe dans un collège de l’académie de Poitiers par la mère
d’un élève de 4ème.
La Fédération Autonome de
l’Education Nationale condamne avec force ces actes de violence,
quels qu’en soient les auteurs, et apporte tout son soutien aux
personnels qui en sont victimes.
La FAEN conseille vivement aux
personnels agressés de porter plainte auprès du procureur de la
République. Nous demandons aux recteurs de se porter « partie
civile » dans les procédures engagées par les collègues et de
leur attribuer la protection juridique prévue par le statut de
la fonction publique pour ses agents.
La FAEN condamne le silence et
la banalisation de ces actes que l’on constate parfois au sein
de l’institution. Nous demandons qu’à tous les échelons de la
hiérarchie ces actes inacceptables soient condamnés, que le
soutien de l’institution soit non seulement apporté (c’est la
moindre des choses) mais également clairement affiché.
Paris le 13 septembre 2012
Télécharger le communiqué de presse au
format .pdf
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Calendrier scolaire
2013-2014
Les dates
fixées par le calendrier scolaire national peuvent, sous
certaines conditions, être modifiées localement par le
recteur.
Ce calendrier
n'inclut pas les dates de fin de session des examens
scolaires.
Pour la Corse,
les départements d'outre-mer et les collectivités
d'outre-mer :
Les recteurs, vice-recteurs et chefs de services de
l'Éducation nationale ont compétence pour adapter le
calendrier national en fixant, par voie d'arrêté, pour
une période de trois années des calendriers scolaires
tenant compte des caractères particuliers de chacune des
régions concernées.
Télécharger le calendrier 2013-2014 - académies
métropolitaines
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