Nos valeurs
Depuis
sa création en 1990, la Fédération Autonome de l’Education
Nationale ancre son action syndicale dans les
valeurs républicaines : égalité, liberté individuelle et
d’expression, laïcité, solidarité.
La
FAEN défend l’Ecole publique et plus largement la fonction
publique, au travers notamment d’une exigence de qualité et de
moyens.
Ces
valeurs imprègnent également le comportement de la fédération vis-à-vis
de ses syndicats membres et de leurs adhérents.
Conformément à l’esprit de la « Constitution » de notre pays, la FAEN
respecte les opinions philosophiques, religieuses et politiques
de ses adhérents qui demeurent libres d’adhérer individuellement à
tous autres groupements de leur choix.
La
FAEN se reconnaît totalement dans le principe d’indépendance des
syndicats par rapport aux partis politiques.
La
FAEN conduit une action authentiquement syndicale pour assurer la
défense des intérêts professionnels, matériels et moraux de ses
adhérents.
Pour la FAEN, l’Ecole doit redevenir le ciment de la Nation. Pour
cela, l’Ecole de la République doit être l’Ecole de
tous les élèves et retrouver son rôle d’ascenseur social en
permettant à chacun d’entre eux d’aller au maximum de ses possibilités.
A l’inverse, nous ne nous reconnaissons pas dans les
abaissements répétés des exigences, tant dans les programmes que lors
des examens qui, contrairement aux apparences, pénalisent principalement
les élèves des milieux sociaux les plus défavorisés.
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Notre conception du
syndicalisme
L’un
des objectifs de l’action syndicale quotidienne de la FAEN et de ses
responsables consiste à renforcer la défense des personnels en
développant l’outil que constitue le syndicalisme autonome.
Un
syndicalisme de terrain qui s’appuie sur une approche pragmatique
des dossiers, en évitant tout dogmatisme idéologique.
Les
personnels que nous représentons sont libres de leurs opinions et de
leurs analyses sociétales, ils n’ont pas besoin de directeur de
conscience.
La FAEN et ses syndicats membres pratiquent un syndicalisme de
proposition (systématiquement), de négociation (chaque fois
que c’est possible) et d’action lorsque le reste à échoué.
C’est la défense de la profession, des métiers, l’intérêt
professionnel collectif.
Mais
l’action syndicale c’est également la défense des intérêts
individuels. Face à la déshumanisation croissante de
l’administration, les personnels ont besoin d’être informés, écoutés,
conseillés, aidés, soutenus et défendus.
L’information des personnels
La
législation (lois) et la règlementation (décrets, arrêtés,
circulaires, notes de service) sont abondantes, en constante
évolution et souvent peu compréhensibles du grand public.
Le
rôle d’un syndicat est de faciliter l’accès à l’information et de la
rendre assimilable.
C’est
une étape essentielle pour la défense de ses droits.
L’écoute, le conseil et le soutien
Les
méthodes de « gestion » et de « management » des personnels
évoluent, provoquant parfois du stress, voire du harcèlement.
L’usure du métier et quelquefois des problèmes de santé
fragilisent certains de nos collègues qui ont alors besoin d’exposer
leurs difficultés ou leurs souffrances, d’une écoute attentive, de
conseils et d’un soutien.
La médiation, l’accompagnement et la défense
Lorsqu’un conflit entre un collègue et l’administration découle d’une
incompréhension ou d’une mauvaise formulation, le responsable
syndical FAEN jouera un rôle de médiation qui, le plus souvent,
permettra de trouver une solution.
Mais
certaines démarches ou procédures (contestation de note, de
barème, de service, demande de mutation…) sont longues. A chaque étape,
le syndicat ou la fédération accompagnent le collègue concerné (modèles
de lettres, de recours, indication de procédure…).
Enfin,
dans d’autres cas, il ne s’agit plus de faire valoir ses droits mais de
se défendre face à des attaques (dénonciations calomnieuses,
atteinte à l’image sur les réseaux sociaux, harcèlement..) ou à des
sanctions injustes. Le champ du conseil et de l’aide apportés par les
responsables FAEN est alors très vaste et nécessite souvent une
intervention directe auprès des autorités.
Nous
avons constaté que l’administration n’a pas toujours la même attitude
face à un individu isolé ou face à une organisation structurée et
déterminée.
Le fonctionnement de la FAEN
Fondée
sur le principe d’indépendance effective à l’égard des partis
politiques, des gouvernements et des églises, la FAEN constitue une
fédération qui respecte l’autonomie, les orientations, les décisions
et les modes de fonctionnement de ses syndicats membres.
Ces
syndicats désignent souverainement leurs représentants dans les
instances statutaires de la FAEN.
Les
décisions concernant les dossiers qui relèvent du champ d’action de
la fédération (salaires, déroulements de carrière,
protection sociale, retraite, autres sujets communs aux différentes
catégories de personnels), y sont prises à la majorité, en
recherchant prioritairement le consensus.
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L’indépendance et l’autonomie syndicales
L’INDEPENDANCE SYNDICALE
Tous les syndicats, toutes les fédérations
se prétendent indépendants. De qui, de
quoi ? Et comment cette indépendance
est-elle garantie ?
Littéralement, l’indépendance est
l’état d’un individu qui n’est
tributaire de personne sur le plan
matériel, moral, intellectuel ou d’un
groupe qui n’est pas soumis à un autre
et qui est libre de toute sujétion.
L’indépendance est un principe dont il est
facile de se réclamer mais qui ne se
traduit pas systématiquement dans les
faits. Les liens juridiques ou amicaux, les affinités politiques, les
subventions financières pèsent sur les
décisions prises au sein d’une
organisation.
Pour qu’une fédération soit
réellement indépendante, elle doit à
la fois n’avoir aucun lien avec les
partis politiques (qu’ils soient au
pouvoir ou dans l’opposition), avec
les religions, les groupements
philosophiques… et vivre de ses seules
ressources.
La FAEN réunit ces différentes conditions :
pas de rencontre avec les partis
politiques (seulement avec des élus de
la Nation), interdiction de cumul d’un
mandat parlementaire et d’un mandat
syndical, jamais de consigne de vote
lors des élections politiques,
fonctionnement grâce aux seules
cotisations des adhérents et sa
personnalité juridique est définie par
ses propres statuts.
Que l’on nous comprenne bien, nous ne
dénigrons pas l’engagement et l’action
politiques. Nous affirmons simplement
qu’action syndicale et action
politique sont différentes.
L’action syndicale
regroupe des personnels exerçant les
mêmes métiers mais de sensibilités
sociales et politiques parfois
différentes autour d’un même projet
professionnel (et donc pour nous aussi
pédagogique). L’action politique
rassemble des personnes d’origines
socio-professionnelles différentes
autour d’un même projet politique de
société.
Pour la FAEN l’action syndicale et
l’action politique sont donc de natures
différentes et doivent le demeurer.
Surtout lorsqu’elles portent sur des
dossiers qui comme l’enseignement et
l’éducation relèvent à la fois de
l’action politique, puisque pouvant être
intégrées dans un projet de société, et
de l’action syndicale pour la défense du
service public et de ses personnels.
L’AUTONOMIE
L’autonomie consiste en la capacité de
quelqu’un ou d’un groupe à ne pas
dépendre d’autrui. C’est aussi la
situation d’une collectivité dotée de
pouvoirs et d’institutions lui
permettant de gérer les affaires qui
lui sont propres sans interférences du
pouvoir central.
C’est donc la stricte application du
principe d’indépendance et
l’existence d’organes de décision
propres qui permettent le plein
exercice de l’autonomie dans
l’analyse des situations, dans la prise
de décision et dans le choix des moyens
d’action : bref dans tout ce qui
contribue au fonctionnement d’un
syndicat. C’est notre conception de
l’autonomie.
D’autres en ont une vision plus
étriquée ; pour eux, il suffit de ne pas
être affilié à une confédération pour
pouvoir se réclamer de l’autonomie.
L’intérêt des personnels
est bien sûr d’être défendus par un
syndicat et une fédération appliquant
strictement le principe d’indépendance
et un fonctionnement autonome afin
qu’aucune considération extérieure ne
vienne interférer sur la défense de la
profession et des personnels qui
l’exercent.
Indépendante et autonome, ne vivant que
des cotisations de ses adhérents, la
FAEN n’a de compte à rendre qu’à eux
seuls.
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Notre histoire syndicale
La FAEN a été créée en 1990 par le Syndicat National des Collèges,
le Syndical National des Lycées et le Syndicat National des Ecoles Publiques.
L’objectif des trois syndicats était de donner une autre image du
syndicalisme enseignant alors caricaturé par l’écrasante domination
d’une FEN (Fédération de l’Education Nationale) en prise à d’importantes
dissensions internes qui allaient conduire, quelques années plus tard, à
son éclatement.
Donner une autre image, par la pratique, d’un syndicalisme
réellement indépendant du pouvoir et des partis politiques, des
églises et des autres groupes de pression.
Ce syndicalisme qui permet de redonner la parole aux personnels
trop souvent considérés et utilisés comme des pions sur un échiquier
installé entre le ministre et les « puissantes » fédérations.
La FAEN s’est progressivement développée
et adaptée aux évolutions du système éducatif et de la société,
tout en restant fidèle à ses principes et à ses valeurs.
Elle
compte aujourd’hui 5 syndicats autonomes qui représentent les
personnels enseignants (titulaires et contractuels) des premier et
second degrés, des personnels d’éducation et de surveillance, des
personnels d’administration et d’intendance ainsi que des
personnels de direction.
Vous
trouverez en colonne de gauche de la page la liste des 6
syndicats qui composent la FAEN.
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Parlons
d’avenir
Les
militants de la FAEN sont fiers de leur histoire syndicale, fiers des
valeurs qu'elle leur a transmises et qui continuent d'animer leur
action. Cet attachement à notre passé ne nous a jamais empêché d'être
résolument tournés vers l'avenir.
Les
régressions sociales, certaines décisions politiques et budgétaires, le
développement de l'individualisme provoquent aujourd'hui un profond
malaise chez les personnels de l’Education Nationale et
fragilisent le service public d'éducation.
Nous ne sommes pas à l’abri de décisions aggravant nos conditions de
travail et dénaturant notre métier.
Un
dialogue social, pour l’essentiel réduit à une apparence
affaiblit encore le syndicalisme qui demeure pourtant l'outil le
plus efficace de défense des salariés.
La
FAEN n'échappe pas à ce contexte.
La tâche est immense. Notre site internet et
les publications des syndicats de la FAEN vous rendent compte, mois
après mois, de l'important travail d'analyse fait, de l'originalité,
voire du non conformisme, des propositions qui en découlent ainsi que de
l'activité déployée pour les faire aboutir.
Tant que les
collègues continueront de nous faire confiance et tant qu'une véritable
liberté syndicale existera dans ce pays, la FAEN poursuivra son action
au bénéfice de tous.
Pour être
encore plus efficaces, la FAEN et ses syndicats membres ont besoin
du soutien moral et financier du plus grand nombre.
Rejoignez-nous !
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Qui fait quoi à la FAEN ? - Organigramme de la FAEN
Composition du Bureau fédéral national |
|
|
|
Norman GOURRIER-WARNBERG
Co-Secrétaire Général |
Marc GENIEZ
Co-Secrétaire Général |
Jean Baptiste VERNEUIL
Co-Secrétaire Général
Communication -
Webmestre |
|
|
|
Sophie MALLET
Trésorière nationale |
|
Denis ROYNARD
Secrétaire national
Enseignement
supérieur
|
Autres membres du Bureau fédéral
national |
|
|
|
Claude
Wodarczyk
Trésorier adjoint |
Fabienne CANONGE
Enseignement
secondaire |
Momed MAOULIDA
Mayotte |
|
|
|
|
Jean Luc BARRAL
Enseignement
secondaire et EPS |
|
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