Syndicat National
des Collèges et des Lycées |
Syndicat Indépendant
national
de l'Enseignement
du Second degré |
Syndicat Indépendant
Académique de l'Enseignement Secondaire
Aix Marseille |
Syndicat
des
AGrégés
de l'Enseignement
Supérieur |
Syndicat
Autonome
des Enseignants
de Mayotte |
|
élections
professionnelles.
Vote
électronique du
1er au 8
décembre 2022.
Pour une
école qui
instruise !
Pour des
professeurs
respectés !
Votez
pour les listes
d'union SNCL -
SIES - SAGES
- Nos listes et
nos professions
de foi.
- Tableau des
scrutins.
Titulaires,
vous votez à 4
scrutins.
Agents
contractuels,
vous votez à 3
scrutins.
Le XIIIème Congrès
national de la FAEN
s'est tenu le 2 juillet 2021.
Rapport moral
et
d'activité
Motion
d'orientation générale
Motion
"Pour la défense de la
neutralité et de la
laïcité dans l'éducation
nationale"
Motion "Retraites"
Session des E3C
: communiqué de
presse
intersyndical du
10 janvier
Monsieur le ministre,
La rentrée de janvier doit voir se mettre en place la
première session
d’épreuves communes
dites E3C. Nos
organisations (SNES-FSU,
SE-UNSA, CGT Educ’action,
Sud éducation,
SGEN-CFDT, SNEP-FSU,
SNALC,
SIES, FAEN, SNCL,
UNL et Lycéens au
Centre) vous avaient
alerté sur les problèmes
tant techniques que
pédagogiques que
posaient ces épreuves.
Les inquiétudes sont
désormais partagées par
une grande partie de la
communauté éducative. A
mesure que les semaines
passent, les problèmes
sont de plus en plus
évidents : problèmes
d’organisation, lourdeur
de la procédure,
inégalités de conditions
de passage et de
traitement entre
établissements et donc
entre élèves.
Les problèmes matériels
ne cessent de
s’accumuler, de
l’ouverture tardive de
la banque nationale de
sujets aux difficultés
posées par la correction
dématérialisée
(connexion, débit etc.).
Les sujets proposés par
la BNS ne correspondent
pas dans de nombreux cas
aux savoirs travaillés
avec les élèves, les
grilles d’évaluation
apparaissent comme
complexes et dénuées de
sens par rapport aux
exigences requises,
l’absence de temps
spécifique de
concertation et de
correction obère la
possibilité du travail
collectif…
A moins d’un mois de tenue des épreuves, rien n’est prêt, ce
qui contribue au stress
grandissant des élèves.
Les enseignants
expriment leur malaise,
ne pouvant faire
correctement leur
travail, alors même
qu’ils doivent faire
face à une charge de
travail très lourde du
fait de la mise en place
de la réforme.
Les équipes de vie
scolaire et les
personnels
administratifs seront
également sous pression
pour préparer dans un
temps record les
différentes phases de la
mise en place des E3C
(édition des sujets,
planning de passage,
préparation des salles,
scan des copies etc.).
Pour toutes ces raisons, nous vous demandons solennellement,
Monsieur le Ministre, de
renoncer à cette session
des E3C.
Cliquez ici pour
télécharger le
communiqué au format
.pdf pour diffusion et
impression
Retraite par
points :
Déterminés
jusqu'au retrait
!
Communiqué
interfédéral
CGT, FSU, FO, SUD,
FAEN (SNCL et
SIES) du
17 janvier 2020.
Pour le retrait
du projet de
réforme,
amplifions les
grèves et les
mobilisations
Communiqué
interfédéral
CGT, FSU, FO, SNALC, SUD,
FAEN (SNCL et
SIES) du
10 janvier 2020.
Réforme des
retraites :
Amplifions les
mobilisations et
la grève
jusqu’au retrait
!
Communiqué
interfédéral
CGT, FSU, FO, SNALC, SUD,
FAEN (SNCL et
SIES) du
6 janvier 2020.
Communiqué
interfédéral
CGT, FSU, SNALC, SUD,
FAEN (SNCL et
SIES) du
11 décembre 2019.
Communiqué
interfédéral
CGT, FSU, FO,
SNALC, SUD,
FAEN (SNCL et
SIES) du
6 décembre 2019.
Les
organisations
syndicales
CGT Éduc’action,
Snes FSU, SNFOLC,
SNCL Faen, Sud
Éducation,
SIES
se sont réunies
le 22 octobre
2019.
Elles
considèrent que
le projet de
réforme Macron/Delevoye,
de retraite par
points constitue
une régression
majeure.
Elles ont
convenu
d’élaborer un
matériel commun,
pour dans un
premier temps
informer les
collègues et
permettre aux
militants et
militantes des
académies et
départements
d’organiser des
heures
d’information
syndicale et des
assemblées
générales
communes, de
faire des
tournées
d’établissements
pour
préparer et
réussir ensemble
la grève
interprofessionnelle
du 05 décembre
et ses suites.
C’est pourquoi,
elles appellent
les personnels à
décider
collectivement
des suites à
donner à cette
journée de
grève.
Elles
continueront à
se rencontrer, à
échanger
régulièrement
pour construire,
avec les
personnels, le
rapport de
forces
nécessaire pour
gagner le
retrait de ce
projet.
Paris, le 24
octobre 2019
Cliquez ici pour
télécharger le
communiqué au
format .pdf pour
diffusion et
impression
La Garantie
Individuelle du Pouvoir d'Achat (GIPA) reconduite pour 2019.
Le décret 2019-1037 du 8 octobre 2019 prolonge
pour l’année 2019 l'indemnité dite de Garantie Individuelle du Pouvoir d'Achat (GIPA).
lire la suite en cliquant ICI
Regard sur la
rentrée 2019
dans les lycées
professionnels
Enquête
intersyndicale
La réforme
Blanquer de la
Voie
Professionnelle
a des
conséquences
directes sur nos
conditions de
travail : des
emplois du temps
plus compliqués
du fait des
dispositifs en
barrette, moins
d'heures
disciplinaires
pour réaliser
les nouveaux
programmes et
une charge de
travail accrue.
Cette réforme
dégrade aussi,
de fait, les
formations
professionnelles
des jeunes.
Ce
questionnaire
intersyndical a
pour objectifs
d'analyser, au
plus près de vos
remarques, les
éléments de la
réforme les plus
dangereux et de
construire
ensemble des
perspectives
d'actions. Votre
avis est
important,
prenez quelques
minutes pour y
répondre !
Cliquez ici pour
accéder au
questionaire.
Téléchargez le communiqué |
Simulacre de dialogue
social et guerre éclair
contre la Fonction
Publique et les
syndicats.
L’avant projet de loi de
« transformation de la
fonction publique » a
été présenté au conseil
commun de la Fonction
Publique. Il s’agit
d’une
attaque sans précédent
contre la Fonction
Publique, les statuts,
le paritarisme, les
droits des
fonctionnaires et leurs
syndicats.
Le
Gouvernement veut tout simplement supprimer tous les acquis et toutes
les protections mises en place après la Seconde Guerre mondiale et
remettre totalement en cause le modèle de la Fonction Publique. La mise
en place d’une « démocrature » se poursuit.
Cette loi prévoit de
réduire quasiment à
néant les attributions
des Commissions
Administratives
Paritaires qui sont la
pierre angulaire de
la défense individuelle
et collective des
agents et qui
garantissent la
transparence des
opérations et l’égalité
de traitement.
Dès janvier 2020,
les Commissions Administratives Paritaires ne seraient plus consultées
pour les mutations, la mobilité, les avancements ou les promotions.
Les futures
Commissions Administratives Paritaires ne seraient plus instituées par
corps (différents corps de professeurs, CPE, différents corps de
personnels administratifs etc.), mais par catégories (catégorie A,
catégorie B, catégorie C) et seraient uniquement consultées en cas de
recours individuel ou pour sanctionner les personnels (commission
disciplinaire).
Cette loi
permettrait de recourir massivement aux contrats, de nommer des
non-fonctionnaires dans les emplois de direction de la Fonction Publique
d’Etat et créerait un « contrat de projet » (CDD d’une durée
maximale de 6 ans, sans droit à CDI ou à titularisation).
C’est une guerre
éclair qui nous est déclarée. Le calendrier du Gouvernement est le
suivant : présentation en Conseil des Ministres en mars, débats à
l’Assemblée nationale en mai et au Sénat en juin, adoption de la loi en
juillet, application dès janvier 2020.
L’étape suivante
consiste à basculer dès
2025 les fonctionnaires
(et les autres régimes)
dans le régime de
retraite universel à
points
voulu par le Président
de la République. Ce
projet (qui ne constitue
malheureusement pas une
surprise) devrait être
dévoilé dans quelques
semaines.
Le SIES, le SNCL et leur
fédération, la FAEN,
appellent l’ensemble des
personnels à prendre
conscience de la gravité
de la situation et à se
mobiliser contre cette
loi pour faire échec aux
projets du Gouvernement
et soutiennent toutes
les actions qui seront
également menées dans le
cadre des mobilisations
prévues le 30 mars
prochain. |
Augmentation de la CSG - Retraités : refusons la double
peine.
Le
SNCL s’est clairement opposé à l’augmentation de la CSG dès
l’annonce de la mesure car nous pressentions qu’elle ne serait pas
compensée pour nombre de retraités.
Parallèlement, nos craintes concernant le gel de l’indexation des
pensions de retraites ont été confirmées. C’est pourquoi le
qualificatif de ″double peine″ est tout à fait justifié dans ce cas.
La
promesse de la suppression de la taxe d’habitation ne bénéficiera, dans
un premier temps, qu’aux revenus modestes et il faudra, selon le
Président, attendre la fin du quinquennat pour qu’elle soit appliquée à
tous. Une chose est certaine, elle ne compensera pas l’augmentation
de la CSG pour tous les retraités en raison des taux variables de
cette taxe selon les collectivités.
Alors,
il devient évident que la baisse très sensible du pouvoir d’achat des
pensionnés est discriminatoire. Et pourtant, nous,
retraités de l’Education nationale, ne sommes pas des nantis !
Dans
leur grande majorité, les retraités pratiquent déjà la solidarité,
notamment intergénérationnelle, en faveur de leurs proches et par
leur implication dans de nombreuses associations.
Isolés
du monde du travail et ne pouvant faire grève, les retraités sont
vulnérables aux mesures négatives prises à leur encontre. Conscient
que leur défense passe par une mise en commun de leurs forces, le
SNCL a depuis longtemps fait le choix d’affilier ses adhérents retraités
à la Fédération Générale des Retraités de la Fonction Publique.
La
cotisation FGR-FP est comprise dans l’adhésion retraité à notre
syndicat.
Pour
combattre l’augmentation de la CSG non intégralement compensée, des
militants et des adhérents du SNCL-FAEN ont participé aux réunions,
rassemblements et manifestations organisés ou co-organisés par la
FGR-FP.
Afin de
prolonger ces actions et d’amplifier la mobilisation, neuf
fédérations de retraités dont la FGR-FP, lancent une pétition
adressée au gouvernement et aux parlementaires. Pour renforcer l’impact
de cette pétition et en élargir la diffusion, le SNCL, qui en est
solidaire, invite ses adhérents à la signer.
Vous
trouverez ci-dessous le texte de la pétition commune à renvoyer
signée au siège national du SNCL. Les pétitions reçues par le SNCL
seront remises aux parlementaires et au Premier ministre.
En vous
remerciant par avance de votre participation, recevez, cher(e) collègue,
nos plus cordiales salutations.
Jean-Denis Merle - Secrétaire général du SNCL-FAEN
Téléchargez le communiqué du SNCL - FAEN
Téléchargez la pétition de la FGR (à renvoyer au
SNCL) |
MAYOTTE : La FAEN soutient les actions de
l'intersyndicale.
Depuis plusieurs semaines des actes de
violence d’une grande gravité, y compris en bandes organisées, se
multiplient dans le département de Mayotte.
Face à cette situation inacceptable,
des personnels mis en danger exercent leur droit de retrait. Par
ailleurs, des syndicats, des associations et la population,
constitués en collectif et en intersyndicale, multiplient les
actions pour interpeler le gouvernement sur la gravité de la
situation (voir ci-dessous le communiqué du 27 février).
Malheureusement les autorités ignorent
jusqu’à présent ce cri d’alarme et cet appel à l’aide des Mahorais,
se contentant de déclarations politiciennes lénifiantes et inexactes
(voir ci-dessous le communiqué du 28 février)
La Fédération Autonome de l’Education
Nationale soutient les actions du collectif et de l’intersyndicale
de Mayotte. La FAEN appelle les pouvoirs publics à prendre enfin la
mesure de la gravité des violences et à répondre aux demandes des
citoyens français de Mayotte.
Communiqué intersyndical du 28 février
2018
Communiqué intersyndical du 27 février
2018 |
Garantie Individuelle de
Pouvoir d’Achat 2017
Un arrêté
publié le 18 novembre confirme le maintien de la GIPA (Garantie
Individuelle de Pouvoir d’Achat) cette année en donnant les éléments
nécessaires à son calcul et donc sa mise en paiement par
l’administration aux collègues bénéficiaires.
La GIPA est un
complément financier dont le montant a, théoriquement, vocation à
couvrir l’écart éventuel entre l’évolution du traitement perçu sur les 4
années antérieures et celle de l’inflation constatée de l’indice des
prix à la consommation sur cette période de référence.
Sauf avancement
d’échelon ou promotion de grade sur la période (en l’occurrence entre le
31 décembre 2012 et le 31 décembre 2016), vous pouvez être concerné(e) !
Vous pouvez utiliser le simulateur de calcul
élaboré par la FAEN incluant les mises à jour pour 2017.
Si vous avez
des droits, ceux-ci seront versés sans demande de votre part. Compte
tenu de la date tardive de publication de l’arrêté, la GIPA (code 2
01 480 sur votre fiche de paie) ne pourra être versée que début 2018. Il
s’agit d’une prime qui est soumise aux prélèvements obligatoires et est
imposable. |
La FAEN dans l'action le 10 octobre
La FAEN (Fédération Autonome de
l’Éducation Nationale) et ses syndicats appellent l’ensemble des
personnels de l’Éducation Nationale à se mettre en grève le 10 octobre
prochain et à participer à toutes les initiatives prises lors de cette
journée d’action.
Cet appel est motivé par la violence des
attaques portées contre les fonctionnaires et leur pouvoir d’achat,
encore amplifiée depuis la mise en place du nouveau gouvernement : gel
du point d’indice, hausse de la CSG, non compensée pour les
fonctionnaires, rétablissement du jour de carence.
Ces attaques s’ajoutent à l’escroquerie
que constitue le protocole PPCR (Parcours Professionnels Carrières et
Rémunérations) qui, sous couvert de revalorisation et de promotion,
soumettra à terme de nombreux agents à un ralentissement de carrière et
à une évaluation inadaptée.
D’autres décisions gouvernementales en
cours d’application ou à venir menacent en outre d’aggraver encore
cruellement les conditions de travail des personnels de l’éducation :
suppression des contrats aidés, dont on mesure déjà les effets
dramatiques, suppression annoncée de 120 000 postes dans la Fonction
publique…
La somme de ces constats, qui laissent
augurer le pire pour les années à venir, amène donc notre fédération à
mettre tout en oeuvre pour la réussite de la journée d’action du 10
octobre afin de faire échec à ces attaques.
Téléchargez le communiqué |
3 février 2017
L'eau et l'école à Mayotte
Depuis
mars 2016 l’école à Mayotte a connu des perturbations liées à des
mouvements sociaux, mouvements menés pour des causes légitimes, et
justifiées, jusqu’au mois de janvier dernier.
Pendant
tout ce temps les points de revendications qui les motivaient étaient
soigneusement passés sous silence, favorisant l’accusation portée contre
les personnels dans l’action de la mise à mal du système éducatif par
les agents manifestants et grévistes. Et cela dans tous les rangs, dans
la rue, les médias, les autorités, les réseaux sociaux, dans les
transports en communs et même dans les restaurants….
Le droit
à l’éducation est en effet fondamental pour tous, or aujourd’hui dans le
101ème département de la France qu’est Mayotte, c’est une
toute autre raison qui perturbe le système éducatif depuis la rentrée
des vacances de Noël : une pénurie d’eau sans précédent sévit. Dans le
centre et le sud de l’île les enfants sont littéralement déscolarisés
pour cause de manque crucial d’eau dans les villages où les écoles ne
peuvent pas les accueillir.
Là où
l’administration, la classe politique et les forces vives ont le devoir
d’apporter des solutions à court terme et à long terme afin de répondre
à ces droits fondamentaux que sont l’école et l’accès à l’eau potable
pour tous, on entend bien moins (voire pas du tout) parler de ce
problème qui devrait unir tous les acteurs sur le terrain…
Le nord
qui n’est pas encore atteint va bientôt l’être, et c’est alors toute
l’île qui sera touchée.
La FAEN
demande en conséquence la mise en place d’un dispositif d’urgence, qui
devra notamment inclure des mesures de rattrapage scolaire pour les
enfants des communes qui sont privés d’école pour cause de pénurie
d’eau.
Téléchargez le communiqué au format .pdf |
10 janvier 2017
MAYOTTE : l’inégalité perdure
Le Syndicat Autonome des Enseignants de Mayotte (SAEM),
affilié à la FAEN, continue sa lutte en 2017 pour faire de l’égalité
entre les ex-instituteurs du cadre territorial de Mayotte et leurs
homologues (de métropole et des autres DOM), une réalité.
Face à un gouvernement qui considère le dossier comme bouclé,
le SAEM et notre fédération refusent toujours cette injustice
flagrante : les anciens instituteurs du cadre territorial intégrés dans
le corps des IERM restant écartés des mesures accordées aux autres
fonctionnaires relatives à l’amélioration de leur reclassement, et ceci
pour une raison purement financière.
Il est pourtant évident que des fonctionnaires qui
remplissent les mêmes missions, jouent le même rôle social, font le même
travail, dans les mêmes écoles, devant les mêmes élèves, doivent avoir
la même reconnaissance des pouvoirs publics et de la Nation,
c'est-à-dire le même salaire.
En ce jour de rentrée pour l’île de Mayotte, le combat
reprend donc et une majorité d’écoles risquent d’être fermées et de ne
pas accueillir les élèves. |
8 novembre 2016
RECRUTEMENT DES PROFESSEURS
Le ministère de l’Education nationale, déjà en ordre de
bataille pour les prochaines élections présidentielles, cherche à
afficher par tous les moyens des succès pouvant redorer son bilan. Usant
encore et encore, sans scrupule, du détournement de statistiques (qui ne
trompe pourtant plus personne), il s’est ainsi récemment réjoui du
dernier bilan des inscriptions aux concours externes d’enseignants,
annonçant 189 885 candidats, soit selon lui un chiffre « en hausse de 5%
par rapport à ceux de l’année dernière, et près de deux fois plus
important que ceux de la fin du précédent quinquennat ».
Une dernière remarque que le ministère aurait pu nous épargner. Quelle
malhonnêteté intellectuelle faut-il pour oser présenter ces chiffres
comme une victoire ?
Le CAPES de mathématiques, par exemple, triomphalement mis en
avant dans le rapport, enregistrerait une hausse des candidats de 4,5%
cette année.
Ce
n’est toutefois que l’arbre qui cache la forêt du désastre : en 2005,
les candidats étaient plus de 4 000 au même CAPES. En 2001, ils étaient
5 776. En 1999, ils étaient 7 332 pour 945 admis, soit seulement 13%
d’entre eux !
Voici la réalité du recrutement des enseignants en France :
le nombre de candidats aux concours a été divisé par trois en quinze
ans. La proportion de candidats retenus a fait un bond exponentiel,
permettant à des étudiants d’être reçus avec des moyennes générales
flirtant avec le 6/20.
Non seulement ces concours n’attirent plus du tout, mais en
outre la dégradation du niveau de recrutement des admis est
considérable.
Les légers sursauts statistiques dont le ministère se targue de façon
indécente ne peuvent cacher la réalité : une inexorable désaffection et
une dévalorisation des filières de l’enseignement en France…
Remplacement des
enseignants : un faux
problème
Le ministère a récemment présenté 7 mesures pour améliorer le
remplacement des enseignants. Une consultation des syndicats est prévue
avant la fin de l’année 2016, en vue d’un « séminaire des directeurs des
ressources humaines académiques » début 2017 qui devra mettre en œuvre
ces mesures.
Le dossier ministériel est accompagné de statistiques
intéressantes. On y apprend par exemple que le taux d’absences non
remplacées représente 1,6% des enseignements annuels dans le 1er degré,
et 2,9% dans le 2nd degré, ce qui fait des enseignants un des corps
de fonctionnaires les plus assidus, loin derrière le ministère de la
justice (8,7 jours d’absence par an), ou celui de la défense (7,5
jours).
L’observation de la répartition des absences sur l’année
montre aussi une accentuation sur la période de février-mars (2,4 à 2,5%
demi-journées non assurées, contre 0,6 à 1,1% en septembre-octobre par
exemple).
Pour la FAEN, c’est un signe clair d’un déficit du système de
remplacement qui peine à tenir dans la durée de l’année scolaire, quand
l’essentiel de ses moyens sont mobilisés dès la rentrée pour pallier les
déficits d’affectations à l’année.
Enfin, sans surprise, ce sont les académies de Corse, de
Créteil, de Versailles et de Paris qui enregistrent les plus forts taux
d’absentéisme (entre 2,4 et 3,3% de demi-journées non assurées dans le
1er degré par exemple), loin devant Limoges ou Clermont-Ferrand (0,9 et
0,8%).
L’inégalité des territoires en la matière est le reflet de situations
d’enseignement dégradées et éprouvantes pour les personnels,
insuffisamment prises en compte par l’Education nationale. |
Le prix du
savoir.
A l'approche des échéances électorales,
les divers candidats sortent un à un leurs programmes de révolution
scolaire… Et une question revient souvent sur le devant de la scène,
celle du coût de l’Education en France, accusé d’être trop élevé.
Les récents comparatifs de l’OCDE
démontrent pourtant le contraire. Les dépenses de la France pour le
premier degré sont nettement inférieures à la moyenne des pays de l’OCDE
(-15%), mais nettement au-dessus en ce qui concerne le second degré (+
16 %).
Finalement, sur l’ensemble de la
scolarité de ses élèves, la France se trouve presque exactement dans
la moyenne, ni plus, ni moins !
Dans la moyenne aussi pour ce qui
concerne la durée de la scolarité (12 ans). La France présente néanmoins
l’originalité d’un parcours primaire plus court, et secondaire plus
long (cinq ans et sept ans). Elle présente un nombre de jours de
classe moins important que ses voisins, mais dispose aussi de
vacances d’été plus courtes que la moyenne, contrairement aux idées
reçues.
Dans la moyenne en ce qui concerne aussi
la part de financement public de l’école (91%), elle présente
néanmoins une implication plus faible que la moyenne des collectivités
territoriales, au détriment de l’Etat seul.
Enfin, si les coûts de fonctionnement
sont plus élevés en France qu’ailleurs, le coût salarial est quant à
lui beaucoup plus faible, notre pays payant très mal ses enseignants
en comparaison des autres membres de l’OCDE. Une triste réalité que la
FAEN dénonce depuis toujours, et qu’il ne faudrait pas oublier avant de
parler d’augmentation du temps de travail.
Que
valent vraiment les études PISA ?
Si l’approche comparative peut s’avérer
éclairante pour mieux comprendre et situer notre système éducatif,
encore doit-elle se baser sur des statistiques fiables. Or, ces
dernières années, la grande majorité des réformes de programme et
d’organisation scolaire qui nous ont été imposées se sont appuyées sur
le système d’étude PISA pour justifier leur action.
Les Editions du Croquant ont édité au
début de ce mois un livre critique et ironique sur la littérature que
produit l’OCDE chaque année dans le cadre de ces études PISA : « Les
Blagues à PISA » de Daniel Bart et Bertrand Daunay, deux
universitaires qui démontrent avec efficacité le vide intellectuel
de cette étude. Redondances, discours réchauffés d’une année à
l’autre, concepts fumeux, l’outil d’évaluation n’est guère épargné !
Le masque finit par tomber, révélant
PISA comme ce qu’il est, un outil de propagande politique qui prétend
uniformiser les pratiques scolaires dans des pays culturellement très
divers, en imposant à la réalité une théorie qui n’a rien de
concret, malgré ses propres appels à davantage de « réel » et de
« pratique »…
La place des agrégés et certifiés dans l'enseignement universitaire.
On le sait, la logique du BAC - 3 / BAC
+ 3 à l’œuvre au ministère de l’Education nationale fait inexorablement
son chemin, au fil des politiques successives. Le rapprochement du
lycée et de l’enseignement supérieur est de plus en plus souhaité et
encouragé, réserve de très grandes économies budgétaires potentielles…
Dans cette perspective, le rapport
publié par le ministère en juillet dernier et intitulé « La place des
agrégés dans l’enseignement universitaire » est très révélateur : les
professeurs agrégés et certifiés issus du second degré en poste dans
l’enseignement supérieur représentent désormais plus de 20 % des
effectifs globaux (11,6 % d’agrégés, 9,2 % de certifiés), un chiffre en
constante augmentation jusqu’en 2000, et relativement stable depuis. Ces
enseignants fournissent un travail exigeant très peu reconnu.
Face à ce constat, le rapport déplore en
effet toute absence de réflexion construite sur ces situations bien
particulières depuis plus de trente ans : les professeurs agrégés et
certifiés semblent exercer leurs missions dans le supérieur avec intérêt
et motivation, très peu cherchant à retourner dans le secondaire. Mais
ces missions s’exercent sans réelle reconnaissance, ce qui engendre une
légitime frustration de personnels aux profils bien particuliers.
De nombreuses questions primordiales
restent sans réponses, comme celle des déroulements de carrière, des
rémunérations ou encore des fortes disparités d’effectifs d’une
discipline à l’autre. En outre, de nombreuses responsabilités
administratives et pédagogiques sont assumées par ces enseignants,
souvent sans contreparties.
La FAEN dénonce la léthargie
ministérielle sur ces questions, qui permet de dégager de
substantielles économies sur le dos d’enseignants investis. Et cela
augure tout à fait de ce que l’on peut craindre du BAC - 3 / BAC + 3
pour les années à venir !
Vers
un meilleur remplacement des enseignants ?
La formation par alternance dès la
première année de master pour les étudiants qui se destinent à
l’enseignement dans le 1er degré a donné lieu à une rencontre entre la
ministre de l’Education nationale et les futurs enseignants dans
l’académie de Créteil le 25 août dernier. Quatre académies bénéficient
du dispositif cette année (Amiens, Créteil, Guyane, Versailles),
dispositif qui pourrait s’étendre à la France entière dès l’année
prochaine. La ministre a rappelé les ouvertures de postes
« excédentaires » pour le premier degré cette année (4 000 postes de
plus pour une démographie stable sur ce secteur, selon le ministère),
qui selon elle devrait améliorer le taux de remplacement. « Au delà des
moyens humains on améliore aussi le système de remplacement », a-t-elle
ajouté, précisant que des mesures étaient à l’étude dans ce sens. Il
s’agit sans doute des premiers résultats du groupe de travail formé par
la ministre en avril dernier sur la question. Il avait alors été
question d’« une mutualisation des moyens entre les académies », et d’un
« meilleur suivi des absences de courte durée ». Elle a ajouté que le
nouveau système « ferait mieux correspondre les besoins et les réponses
sur un territoire plus large » sans toutefois entrer dans les détails.
La FAEN sera vigilante aux annonces qui
devraient suivre dans les prochaines semaines, et veillera à ce que ces
bonnes intentions ne se transforment pas en une précarisation ou une
dégradation catastrophique des conditions de travail pour les personnels
de remplacement… |
ACCORDS PPCR : l’avis de la FAEN
La FAEN a toujours
considéré comme prioritaire le rétablissement d’une reconnaissance
publique, y compris financière, de l’ensemble des métiers de
l’enseignement et du rôle qu'ils jouent dans le fonctionnement de
notre société et dans la défense de ses valeurs.
Elle a dénoncé les
accords PPCR pour une principale raison : le fait que ces derniers
entérinaient, pour les fonctionnaires, une absence totale de
revalorisation salariale depuis 2010 et jusqu’en 2020 (pour les derniers
touchés par le protocole), soit jusqu’à dix ans de gel inacceptable !
Elle prend néanmoins acte
des mesures annoncées, et se félicite de plusieurs d’entre elles qui
répondent à ses revendications :
- La
refonte et la revalorisation des grilles indiciaires, que la FAEN
demandait depuis sa fondation.
-
L'accélération des déroulements de carrière
et la
possibilité, pour tout fonctionnaire ayant une carrière complète,
d’accéder au moins à l’indice terminal de son corps de recrutement.
-
L'offre de nouvelles perspectives ou débouchés de carrière, pour toutes
les catégories, y compris dans d’autres corps, d’autres fonctions
publiques ou services publics.
- La
lutte contre les très mauvaises conditions de rémunération des
personnels administratifs et notamment des catégories C.
-
La lutte contre les inégalités de traitement et les salaires
discriminatoires
Toutefois, elle reste très critique sur
certains points :
- L’augmentation de
rémunération annoncée ne compensera pas complètement l’effet du gel du
point d’indice depuis juillet 2010, auquel s’est ajoutée une autre
perte de pouvoir d’achat par l’augmentation des cotisations de
retraite.
- Avec la classe
exceptionnelle (3ème grade), le système s’oriente à nouveau vers une
carrière au mérite. Mais comment celui-ci sera-t-il évalué ? Sur
quels critères objectifs ? Si cette classe ne doit concerner à terme
que 10% des personnels, comment ne pas craindre la discrimination ?
- Le processus
s’échelonne sur 4 ans, ce qui est beaucoup trop long. Quelles garanties
avons-nous qu’il sera pérenne jusqu’en 2020 ?
- Une partie des
indemnités actuelles perçues par les personnels va intégrer le nouveau
traitement indiciaire ; ce qui minore donc considérablement les
hausses de rémunération annoncées !
- Le passage au
rythme unique des échelons qui semble retenu se rapproche d’une durée
de carrière globale au choix, mais avec une perte d’un an. Cela
signifie que les personnels qui progressaient au choix ou au grand choix
jusqu’à présent seront globalement perdants sur la durée, sauf à compter
sur les coups de pouce prévus lors des évaluations, mais dont on ne
connaît pas encore les critères précis d’attribution. Dans tous les cas,
ce lissage légèrement défavorable sur la durée vient là aussi minorer
les augmentations annoncées.
- La nature réelle
des passerelles envisagées vers de nouvelles perspectives de carrière à
l’occasion des inspections-conseil est encore bien trop floue.
Dans l’ensemble, la FAEN salue donc les
orientations favorables prises, mais constate que rien n’est encore
vraiment acquis ! Elle restera donc très méfiante dans l’application en
détails, détails qui pourront faire toute la différence entre une
réorganisation et une revalorisation honnête des carrières de
l’enseignement, ou de simples ajustements cosmétiques.
|
2 mai 2016
Les journées de la refondation : bis
repetita placent
?
Le 27 avril, la ministre de
l’Education nationale a annoncé la tenue d’une nouvelle série de
journées de la refondation, heureusement intitulée
« L’école change avec vous »
(ironie
inside ?)… soixante-dix intervenants se
relaieront sur deux jours pour faire encore une fois l’apologie de cette
oeuvre de destruction nationale qu’on appelle la « Refondation Peillon
».
Ce qui ne marche pas, ce qui
n’apporte rien, ce dont les personnels ne veulent pas, ce contre quoi
ils protestent, manifestent et se battent depuis des mois, voilà
exactement ce sur quoi six ateliers, quatre assemblées plénières et
trois grands « moments de débats
aux impulsions nouvelles » vont s’extasier les 2 et 3 mai
prochains, à travers un programme très alléchant et riche de nombreuses
pépites : coéducation, école inclusive, nouvelle gouvernance, stratégie
numérique, etc.
La FAEN a
bien sûr décidé de ne pas
s’associer à tant d’intelligences, de peur
d’assombrir quelque peu les belles conclusions (rédigées d’avance)
qu’elles tireront. Elle tient simplement à exprimer à la ministre toute
la tristesse qui est la sienne face au pauvre spectacle qui sera donné
en ces jours par son ministère semble-t-il condamné, pour faire encore
bonne figure, à d’aussi pénibles
exercices d’autopersuasion.
|
24
avril 2016
LE COMBAT POUR
L’EGALITE A MAYOTTE
Il aura fallu huit mois
de dénonciations et de
manifestations, ainsi
que plus de deux
semaines de grève
générale sur l’île de
Mayotte pour amener
enfin le gouvernement à
sortir de son mutisme.
Plus que ces actions
encore, c’est à n’en pas
douter la dérive et
l’enveniment des
mouvements de
contestations sur l’île
ces derniers jours qui
ont pu seuls ramener le
ministère des Outre mer
à la table des
négociations. Encore une
fois hélas, c’est donc
la violence qui en
dernier recours aura pu
mettre un terme au
mépris dont les agents
engagés dans le
mouvement étaient jusque
là victimes.
Bref rappel des faits : une
intersyndicale depuis septembre 2015 soutient sur place les
revendications légitimes de personnels récemment intégrés dans la
fonction publique d’une façon injuste et inégalitaire. L’Etat, qui
espérait par se biais réaliser de substantielles économies, ne s’est par
ailleurs toujours pas donné les moyens d’assurer une égalité réelle
entre les citoyens de la métropole et ceux de Mayotte (devenue
département français en 2011 suite à référendum) en matière de retraite,
de santé ou de droit du travail…
Suite à plusieurs journées de grève, la
Fédération Autonome de l’Education Nationale (FAEN), à laquelle
appartient le Syndicat Autonome des Enseignants de Mayotte (SAEM) a
publié le 11 avril un communiqué de presse (voir ci-dessous).
Le gouvernement faisant toujours la
sourde oreille, les incidents se sont multipliés sur l’île en quelques
jours avec l’amorce d’un mouvement de grève générale : barrages aux
principaux carrefours où ont eu lieu des accrochages avec des
automobilistes, caillassage des forces de l’ordre, violences, émeutes…
Après ces incidents regrettables, le
ministère a finalement accepté de recevoir les représentants de la large
intersyndicale portant le mouvement, dont le secrétaire générale du
SAEM, M. Momed Maoulida. Plusieurs décisions ont fait l’objet d’un
accord à Paris le 15 avril dernier :
- mise en œuvre effective du Code du
Travail de droit commun sur l’île pour le 1er janvier 2018,
- défense du principe d’application
immédiate à Mayotte des conventions collectives et accords de branche
conclus en métropole,
- clause de revoyure du taux
d’indexation avancée au premier trimestre 2017,
-
réexamen des reconstitutions de carrière
des agents dès le mois prochain,
- ouverture de discussions sur la
fiscalisation des IEG/ISG (indemnités de sujétion géographique),
- amélioration des conditions de
carrière des fonctionnaires ayant exercé à Mayotte,
- analyse du droit de la sécurité
sociale prévue pour le second semestre 2016
-engagement
immédiat des travaux avec les partenaires sociaux sur la question des
retraites
- analyse avant la fin de l’année de
l’impact de l’extension de la CMU complémentaire à Mayotte (promise par
le président de la République depuis 2014)
- mise en œuvre de la prime d’activité
au troisième trimestre 2016 (dont une ordonnance du 18 février dernier
précisait les modalités d’application spécifiques au département de
Mayotte)
- publication avant la fin de l’année
des textes relatifs à l’assurance vieillesse, notamment sur les
dispositions de revalorisation de l’ASPA (Allocation de Solidarité aux
Personnes Âgées).
A la suite de cet accord,
l’intersyndicale a suspendu le mouvement de grève générale le 16
avril.
Même si tous ces points d’accord peuvent
répondre à l’essentiel des demandes du mouvement, ceux qui le portent
et l’animent restent très méfiants à l’égard du gouvernement et seront
vigilants quant à la mise en œuvre réelle de toutes ces bonnes
intentions subites.
La FAEN salue la ténacité des collègues
et de tous les agents engagés dans ce bras-de-fer. Elle déplore qu’une
fois encore, le gouvernement n’est pas privilégié le dialogue social
ni entendu les signaux d’alarme tirés à de nombreuses reprises pour
notre syndicat, le SAEM, préférant attendre les débordements et les
premiers blessés graves pour réagir… Avec l’intersyndicale, à laquelle
la fédération continue d’apporter son soutien, la FAEN restera elle
aussi très vigilante dans les semaines à venir quant au respect par le
ministère des engagements qu’il a pris le 15 avril.
20
avril 2016
Mayotte : communiqué du 17/04/16
de l'intersyndicale
FAEN - CGT - CFDT
- FO - FSU - SOLIDAIRES
La mobilisation et les actions des
grévistes (syndiqués ou non) ont fait bouger les lignes. Une réunion de
négociation, présidée par la Ministre des Outre-mer et animée par son
directeur de Cabinet s’est tenue en urgence le 15 avril à Paris en
présence des Directeur de Cabinet de la Ministre de la Fonction
Publique, de la ministre des affaires sanitaires et sociales, de la
ministre du travail et d’un représentant du cabinet de la ministre de
l’Education Nationale.
Le 16 avril sur le barrage du carrefour
Ngouezi, l’intersyndicale après présentation, lecture et débat autour du
relevé de décision du vendredi 15 avril, a fait suspendre le mouvement
de grève générale, même si les grévistes ont fermement exprimé leurs
doutes quant à l’aboutissement des engagements pris par le gouvernement.
Le retour à la sérénité ne tient donc
qu’au respect de ce qui a été mentionné dans le relevé de conclusion, en
commençant par le calendrier qui a été fixé ; l’intersyndicale ne peut
donc que maintenir de façon accrue sa vigilance.
L’intersyndicale remercie en tout cas
les grévistes pour leur détermination et s’engage à leur tenir
régulièrement informer des évolutions.
Téléchargez le
communiqué intersyndical
Mayotte incluant le
SAEM-FAEN et la FAEN
Téléchargez le relevé de
décisions
|
11
avril 2016
Nouvelle
organisation des régions
académiques.
Le mois dernier, une
nouvelle circulaire ministérielle (2016 – 025) a précisé davantage le
processus de réorganisation des services académiques au sein des
nouvelles régions. Autour de la nouvelle fonction de « recteur de région
académique », se réunira désormais un comité régional de pilotage
des politiques.
Ce comité, qui recevra ses
instructions de l’administration centrale via une réunion annuelle,
travaillera sur quatre axes prioritaires : la gouvernance
interacadémique, la mise en place des services communs obligatoires
(notamment un dispositif de surveillance budgétaire régional des
établissements de l’enseignement supérieur), la mutualisation des
services, et la définition des orientations stratégiques communes.
Ce comité obéira à une
charte de gouvernance définie régionalement, et remplacera l’ancien
comité des recteurs. Il pourra s’ouvrir à des agents autres ou des
conseillers techniques si cela est jugé nécessaire.
La mutualisation des services se fixe comme objectifs un gain
d’efficacité et d’efficience, via des économies d’échelles, des
concentrations de
champs d’activités, et des spécialisations des services par pôles
rectoraux. Même si la circulaire se veut prévenante à l’égard des
personnels, elle annonce néanmoins un système de consultation des agents
sur leur mobilité et d’indemnité en cas de transfert d’activité
non-souhaité, ce qui laisse entrevoir de nombreuses et douloureuses
restructurations rectorales…
La circulaire préconise
en outre que la création du dispositif de surveillance budgétaire et des
nouveaux S.A.R (Services pour les Affaires Régionales) se fassent à «
plafond d’emploi constant ». Les CAEN (Conseils Académiques de
l’Education Nationale), quant à eux, ne sont maintenus qu’à titre
transitoire, et disparaitront prochainement.
Un dernier point en
appelle enfin au « dialogue social », en demandant aux recteurs
d’associer les Comités Techniques et les Comités Académiques à
l’ensemble des décisions.
La FAEN prend note de cet
engagement et sera vigilante à son respect, tant les risques de conflit
et de désaccord s’annoncent grands dans ces processus de fusion qui ne
disent pas leur nom.
|
11
avril 2016
Heure
supplémentaire :
toujours une seule
imposable !
Le Conseil d’Etat a rendu un arrêt le 23 mars dernier concernant
les attributions d’heures supplémentaires aux enseignants. En effet,
suite à la modification du décret de 1950 et aux diverses pondérations
horaires à l’oeuvre, il arrive désormais fréquemment qu’un enseignant
excède son maximum de service d’une fraction d’heure (et non plus
d’une heure complète). Le ministère espérait pouvoir faire une
interprétation large du droit en permettant tout de même aux chefs
d’établissement d’imposer une heure supplémentaire complète à ces
collègues, dépassant dans les faits la limite imposable d’une seule
heure supplémentaire toujours valable dans les textes.
Le Conseil d’Etat a rappelé à l’ordre le ministère et annulé le
texte. Dans les
faits, un collègue certifié enseignant en REP+, par exemple, et qui
grâce à la pondération de 1,1 n’effectuerait que 17 heures de cours au
lieu de 18 (pour un total de 18,7h pondérées), ne pourrait pas se voir
imposer d’heure supplémentaire.
C’est une décision très importante et la FAEN invite tous les
collègues à utiliser cet argument pour refuser les heures
supplémentaires qu’ils ne désirent pas
au-delà de l’obligation
légale de 1 heure, tous calculs confondus.
|
Déclaration des
fédérations de
l’Education nationale
(FERC-CGT,
FAEN,
FGAF, SUD Education,
FNEC FP-FO)
Après le succès des
mobilisations du 9 mars,
le gouvernement a été
contraint de faire des
premières concessions
sur la loi El-Khomri par
exemple sur le temps de
travail des apprentis
tout en leur enlevant
par ailleurs certaines
mesures protectrices sur
leurs conditions de
travail.
Il maintient néanmoins
l’axe général de son
projet : l’inversion de
la hiérarchie des normes
pour remettre en cause
toutes les garanties
collectives. Le
gouvernement maintient
aussi sa volonté de tout
définir au niveau de
l’entreprise là où le
rapport de forces est le
plus défavorable aux
salariés.
Toutes les réformes du
gouvernement sont
marquées de cette
orientation : remettre
en cause le cadre
national et les
garanties collectives ;
elles sont aussi
marquées par un refus de
discuter sur les
revendications exprimées
par les salariés et
leurs organisations
syndicales. La montée en
puissance de la
mobilisation de la
jeunesse qui s’est
exprimée ce 17 mars est
un refus évident de ces
régressions que le
gouvernement continue à
promouvoir dans
l’Education nationale
comme dans le droit du
travail.
La réforme du collège et
celle des rythmes
scolaires, les lois
d’autonomie de gestion
des Universités (LRU) ou
la création des COmUE
aboutissent en effet
aussi à remplacer les
normes et
réglementations
nationales par des
règles locales au niveau
des collectivités, des
établissements et des
services. Les
fédérations de
l’Education nationale,
de l’Enseignement
supérieur et de la
Recherche confirment en
conséquence leur soutien
à l’intersyndicale du
second degré qui
continue d’exiger
l’abrogation de la
réforme du collège, et
elles condamnent le
mépris dont la ministre
fait preuve pour
l’intersyndicale par son
refus obstiné d’entendre
les représentants
syndicaux.
Les fédérations refusent
le détricotage des
droits collectifs
garantis par les statuts
nationaux au prétexte de
les faire rentrer dans
un « compte personnel
d’activités » (CPA).
Les fédérations de
l’Education nationale
considèrent que le
retrait de la
loi-travail serait un
point d’appui pour la
satisfaction de toutes
les revendications,
notamment en matière de
salaires, les annonces
de l’augmentation de 1,2
% du point d’indice ne
correspondant en rien
aux revendications des
personnels.
Les fédérations
appellent les personnels
à se réunir en
assemblées générales
dans les établissements
et services pour
préparer la grève
interprofessionnelle du
31 mars à l’appel de
FERC-CGT, FAEN, FGAF,
SUD Education, FNEC FP-FO.
Elles soutiennent les
initiatives prises d’ici
au 31 mars pour
amplifier la
mobilisation en
particulier celles
prises par les
organisations syndicales
étudiantes et lycéennes
qui défendent l’avenir
de la jeunesse.
Téléchargez la
déclaration |
Réforme du collège,
réforme du code du
travail :
La FAEN a ppelle
à l’action le 9 mars
2016.
Suite au projet de loi
de réforme du code du
travail dévoilé
récemment par le
gouvernement, un sursaut
considérable a parcouru
en quelques jours la
société civile et
l’ensemble de ses
représentants syndicaux,
tous horizons
professionnels
confondus.
La vigueur de cette
réaction est
proportionnelle à
l’amateurisme et à la
dangerosité du texte
proposé.
La fonction publique, et
plus précisément les
personnels de
l’Education nationale ne
peuvent pas se croire à
l’abri des graves
dégradations de
l’exercice du travail
en France
qu’engendrerait en
l’état la loi El Khomri.
Les fonctionnaires sont
directement concernés
par certains aspects du
code du travail, toutes
les situations non
couvertes par leur
statut général ou leurs
statuts particuliers
étant arbitrées par
celui-ci. Indirectement,
de nombreux éléments du
statut des
fonctionnaires existent
et évoluent
régulièrement en
référence à ce code
(obligations horaires,
jours de carence…)
De plus, par le biais
d’amendements
parlementaires, les
gouvernements successifs
de ces dernières années
ont eu tôt fait
d’invoquer l’argument d’
« équité » pour
rapprocher autant que
possible les
législations du public
et du privé, quand cela
permettait de justifier
des économies
budgétaires.
Un code du travail
affaibli aujourd’hui
pour le secteur privé
est la promesse d’une
casse future toujours
plus violente de notre
statut.
Enfin, un nombre
toujours plus grand de
nos collègues seraient
aussi touchés par ce
projet : il s’agit de
nos collègues
contractuels dont la
plupart sont régis par
des contrats de droit
privé,
tout comme certains de
nos personnels
administratifs ainsi que
les lycées
professionnels et leurs
personnels, notamment au
travers des mesures
relatives à
l’apprentissage.
Pour l’ensemble de ces
raisons, la FAEN décide
d’apporter ce jour
son soutien aux
manifestations et
initiatives prises pour
dénoncer le projet de
loi le 9 mars prochain
et respecte le choix de
l’intersyndicale second
degré qui s’est exprimée
dans ce sens
le 3 mars dernier.
Pour autant, la FAEN
rappelle
sa profonde
détermination à obtenir
avant tout le retrait de
la réforme du collège
engagée par Najat
Vallaud-Belkacem. Le
processus de lutte mené
dès le début par notre
fédération et ses
syndicats membres ne
saurait se diluer dans
les appels plus larges à
manifester sur des
revendications globales,
aussi légitimes
soient-elles. Nous
demandons donc à tous
ceux et toutes celles
qui rejoindront les
actions du 9 mars de
continuer de faire
connaitre et
entendre prioritairement
leur opposition à la
réforme
à cette occasion.
Enfin, les mobilisations
et les grèves ont un
coût très lourd pour les
personnels qui perdent à
chaque fois une journée
de salaire sans voir
venir la moindre prise
en compte de leurs
revendications : pour la
FAEN, il est donc temps
de trouver d’autres
moyens de se faire
entendre.
Elle approuve ainsi
l’appel au boycott des
brevets blancs
dans les établissements
par tous les personnels
engagés dans ces
activités (réalisation
des sujets,
logistique, correcteurs,
surveillants, gestion
administrative…) proposé
le 2 mars par les
syndicats SNCL-FAEN et
SIAES-SIES/FAEN à
l’intersyndicale, qui ne
l’a malheureusement pas
retenue pour l’instant.
La FAEN maintient sa
vigilance et se tient
prête à initier et
soutenir d’autres
modalités d’action qui
s’avèreraient
nécessaires dans les
semaines à venir.
Paris, le 6 mars 2016
Télécharger le
communiqué au format
.pdf pour impression et
diffusion |
26
février 2016
Loi déontologie : droits
et obligations des
fonctionnaires
Ce projet de loi qui
commence à faire grand
bruit a été adopté par
le Sénat à la fin du
mois dernier.
Il doit prochainement repasser en examen
devant l’Assemblée nationale, mais déjà de nombreuses inquiétudes se
profilent. L’essentiel de son objet est de réviser et compléter la
loi Le Pors de 1983, dont il abroge ou modifie de très nombreux
articles.
En l’état actuel des travaux, il
contient des apports incontestables
notamment de lutte contre les conflits d’intérêts rencontrés par les
fonctionnaires dans l’exercice de leur fonction, de protection des
fonctionnaires et de leurs familles en cas d’agression ou d’implication
juridique.
Il resserre les obligations encadrant
les pratiques d’activités professionnelles privées annexes. Il impose
également la création d’une commission de déontologie pour résoudre les
litiges en la matière. Toutefois, d’autres points très contestables
surgissent de ce travail, soit à cause d’ajouts délibérés et malvenus,
soit par omission suite à l’abrogation un peu cavalière de certains
articles de la loi Le Pors : un ajout du Sénat viendrait ainsi
rétablir les 3 jours de carence (dans les trois fonctions publiques)
qui avaient été supprimés par l’actuel gouvernement.
En outre, l’article 26 de la loi Le Pors
(qui évoquait jusque là un devoir de secret et de discrétion
professionnelles pour les fonctionnaires) est remanié en employant
une formule plus discutable de « devoir de réserve des fonctionnaires ».
Dans la mesure où cette expression fait
penser à d’autres corps de l’Etat qui lui donnent un sens plus fort, il
est possible de s’en inquiéter.
La FAEN restera donc très vigilante à
l’évolution du texte en question, afin de s’assurer que cette nouvelle
loi ne porte pas atteinte aux acquis des fonctionnaires et ne devienne
pas inutilement coercitive.
|
26
février 2016
Gouvernance dans
l’Education nationale :
quels recteurs pour
demain ?
C’est un décret qui vient accélérer les
choses en matière de rapprochements académiques au sein des nouvelles
régions ; le projet du gouvernement apparaît maintenant plus clairement.
Dans les faits, ce sont les nouveaux « recteurs de région académique
» qui auront la charge de prendre les décisions qui fâchent.
Placés à la tête de plusieurs académies
réunies dans une même région (ou d’un ensemble interrégional), ces «
super recteurs » seront, selon le décret, appuyés par un comité
régional dans leurs décisions de rapprochement et de fusion des divers
services ; sur leur initiative, ce sont ainsi des pans entiers des
activités rectorales qui pourraient être amenés à fusionner : formation
professionnelle, orientation, dispositifs de lutte contre le
décrochage...
Les « super recteurs » auront toute
latitude pour établir les politiques coordonnées les plus variées, et
créer de nouvelles fusions de services sur simple arrêté. Ils
décideront également des moyens dont disposeront ces nouveaux services,
de leurs supérieurs hiérarchiques, de leurs modalités d’évaluation, etc.
C’est donc une petite révolution qui se
prépare au niveau des responsabilités rectorales : le ministère
semble ainsi passer la main sur la gestion des rapprochements régionaux
académiques, confiant le rôle ingrat d’élaguer les services en
doublon à ces nouveaux subordonnés.
Dans le décret du 10 décembre 2015,
l’institution de « super-recteurs » chargés de conduire la politique
régionale de l’Education nationale, soulève plusieurs questions : selon
les relations qu’il entretiendra avec le ou les recteurs d’académie de
sa région, sa fonction n’évoluera t-elle pas vers celle d’un
« vice-recteur » ? En cas de conflit, qui le ministère
soutiendra t-il, les académies ou le « super-recteur » ?Autant de
questions sans réponse.
De fait, le décret institue une
évolution de la fonction de recteur vers celle d’un haut
fonctionnaire « ordinaire ». L’exigence d’être universitaire pour
parvenir à la fonction diminue, permettant de diversifier le
vivier de recrutement vers des personnels d’encadrement de l’Education
nationale, voire au-delà.
La FAEN y voit encore un moyen trouvé
pour éviter le choc frontal d’une politique de réduction de moyens
administratifs à l’échelle nationale : les conflits qui ne manqueront
pas de voir le jour face à ce nouveau management pouvant ainsi rester
cantonnés à l’échelle régionale.
La FAEN dénonce aussi cette porte
ouverte sur toujours plus de disparités entre les régions, puisque le
fonctionnement global de l’Education nationale sera demain soumis aux
fantaisies des uns et des autres, changeantes d’une région à
l’autre.
|
Le XIème Congrès
national de la FAEN s'est
tenu à Paris le 4
février 2016
14
janvier 2016
Grève
Fonction publique à
Mayotte
La Fédération Autonome de l’Éducation Nationale apporte,
depuis le début, son soutien aux actions engagées par l’intersyndicale à
Mayotte pour obtenir de meilleures conditions d’intégration des
fonctionnaires des corps de la collectivité de Mayotte dans les corps
correspondants de la fonction publique de l’Etat.
La FAEN estime que les reclassements selon les règles
habituelles de la fonction publique ont des conséquences
particulièrement injustes dans le contexte particulier de Mayotte.
C’est pourquoi, pour la FAEN, l’amélioration de ces
reclassements représente une priorité absolue.
La FAEN appelle donc tous les fonctionnaires de Mayotte à se
mobiliser à nouveau lors de la journée nationale d’action des
fonctionnaires du 26 janvier pour obliger le Gouvernement à répondre
enfin positivement à leurs légitimes demandes.
TOUS EN GREVE LE 26 JANVIER
2016.
Télécharger le communiqué
|
12 janvier 2016
Mobilisation générale
le 26 janvier
La FAEN apporte son
soutien aux actions conduites par le SNCL et le SIES au sein de
l’intersyndicale pour obtenir une autre réforme du Collège.
C’est pourquoi
la FAEN appelle les
personnels de toutes catégories exerçant dans les collèges et les lycées
à faire grève le 26 janvier 2016 et à participer aux cortèges clairement
identifiés de l’intersyndicale contre cette réforme du collège.
Par ailleurs, la FAEN rappelle
qu’elle dénonce le blocage des salaires des fonctionnaires depuis
l’instauration du gel du point d’indice en juillet 2010 et qu’elle a
participé à de nombreuses actions communes pour exiger le rattrapage du
pouvoir d’achat perdu. Parce qu’elle considère que l’accord des Parcours
Professionnels Carrières et Rémunérations (PPCR) passé en force par le
gouvernement ne constitue même pas un rattrapage suffisant de toutes ces
années de blocage, et qu’il contient également beaucoup trop de zones
d’ombre quant à sa mise en œuvre, elle l’a toujours dénoncé sans
ménagement.
Pour autant, les revendications sur la
revalorisation des carrières au sein de la Fonction publique n’en sont
pas moins légitimes à ses yeux, mais la FAEN déplore l’opération de
récupération de la mobilisation contre la réforme du collège,
conduite par certaines fédérations qui lancent une journée d’action le
même jour sur une plateforme totalement différente.
Cette « politique du coucou » retirera
selon elle de la lisibilité à la mobilisation exemplaire conduite par
l’intersyndicale contre la réforme du collège et risque de nuire à sa
réussite.
Contrairement aux organisations qui
ont soutenu la pseudo-refondation Peillon ou qui se sont abstenues et
qui combattent aujourd’hui la réforme qui en découle, la FAEN et ses
syndicats ont fait preuve de clairvoyance et de constance dans leurs
prises de position et sont plus que jamais partie prenante dans la
défense de l’école républicaine.
12 janvier 2016
Le
Bac Pro fête ses 30
ans…
Et il a bien changé depuis 85 ! De là à
dire qu’il vieillit mal… En 1985, il devait contribuer à atteindre
l’objectif des 80 % d’une classe d’âge au bac et, avec le début du
chômage de masse, il devait aussi retarder l’arrivée des jeunes sur le
marché du travail.
A cette époque, il se faisait en 4 ans
(2 ans après un B.E.P. ou un C.A.P.) Puis il y a quelques années tous
les Bacs Pro sont progressivement passés en 3 ans.
Pourtant les élèves sont les mêmes,
voire plus fragiles. Fini la sélection et les effectifs réduits des
expérimentations ! 30 élèves par classe. La réduction des offres de
formations et bon nombre de C.A.P. réservés en priorité aux élèves de
S.E.G.P.A conduisent des élèves en Bac Pro, là où ils ne trouvent jamais
vraiment leur place. Cela entraine absentéisme, incivilités de la part
d’élèves déçus, las d’être mis en difficulté, saturés et souvent en
mal-être.
De plus avec le Bac Pro 3 ans, les
élèves arrivent en sortant de 3ème.
Ils sont jeunes, très jeunes et même trop jeunes. Certains obtiennent un
diplôme d’insertion à 17 ans. En seconde, ils sont trop jeunes pour
pouvoir utiliser certaines machines dangereuses par exemple. Le
placement en P.F.M.P. est difficile dans certaines filières et
l’insertion professionnelle également.
En Bac Pro ASSP, on voit des élèves de
15 ou 16 ans effectuant leur période de stage en maison de retraite,
confrontés à la mort, à la dépendance, réalisant des toilettes. En Bac
Pro CSTR, conduite routière, les élèves passent leurs journées sur la
route dans un camion, à observer le chauffeur car évidemment ils ne
peuvent pas conduire.
En Bac Pro SPVL,
services de proximité et
vie locale, comment
demander à des
adolescents de faire de
la gestion de conflit
auprès d’adultes, ou
d’adolescents du même
âge ? Avec leur bac, les
mêmes élèves de Bac ASSP,
option domicile ou
conducteur routier sont
bloqués parce que trop
jeunes pour avoir le
permis de conduire.
Les demandes de prolongation de
scolarité sont alors relativement importantes, 33,5 % font des vœux en
admission Post Bac. Cela semble positif, on donne de l’ambition à ces
élèves… Mais leurs chances de réussite sont limitées. Le niveau du Bac
Pro est en décalage avec les exigences du B.T.S.
Les élèves de Bac Pro, du fait des PFMP,
ont 22 semaines de cours en moins par rapport aux élèves de
l’enseignement général. Les élèves de lycée professionnel n’ont pas
d’habitudes de travail. En Bac Pro le travail personnel demandé aux
élèves est rarement fait et souvent superficiel. Alors comment faire
face en étude supérieure, dans les mêmes classes que des élèves venant
de la filière générale ou technologique ?
Fêtons les 30 ans de ce Bac, avec un
taux de réussite en baisse comme cerise sur le gâteau, conséquence d’un
niveau scolaire insuffisant. Mais ce n’est pas ce que vous entendrez, on
vous dira que l’image des L.P et de la voie professionnelle est
meilleure pour les familles. C’est peut-être vrai au moment de
l’orientation, en fin de troisième et encore, bon nombre préfèrent la
filière générale, quitte à échouer en seconde et à nous revenir en
première en « passerelle » pour un Bac Pro en 2 ans … Qui dit mieux ?
12
janvier 2016
Pour
une hausse des salaires des fonctionnaires
Alors que les fonctionnaires français
voient leurs salaires bloqués depuis juillet 2010, leurs homologues des
administrations des instances européennes commencent bien l'année avec
une hausse de leur traitement en moyenne de 2,4 % en 2016 !
Cette hausse résulte de l’application
d’un mécanisme complexe basé notamment sur l'évolution moyenne des
traitements des agents publics dans les onze principaux pays de l'Union
européenne.
Ce qui signifie que dans la majorité de
ces pays les fonctionnaires ont reçu des augmentations non négligeables.
La palme de la progression des salaires
revient à l'Allemagne (+2,9 %).
Les traitements des fonctionnaires des
instances européennes, qui gagnent en moyenne 6 500 euros nets par mois,
n'avaient pas été revalorisés pendant les quatre dernières années.
Cette information montre que les
fonctionnaires français, bien moins bien payés que leurs homologues
allemands et des instances européennes, ne doivent pas faire de
complexes pour exiger le rattrapage puis au moins le maintien de leur
pouvoir d’achat.
12 janvier 2016
Les inspecteurs dénoncent à leur tour la réforme du collège
Peu avant les congés
de fin d’année, deux syndicats d’inspecteurs d’académie ont exprimé
publiquement
leur désaccord avec la réforme envisagée du collège.
Dans le tumulte de ce dernier mois, la nouvelle a pu passer inaperçue :
elle est pourtant de taille, et le ministère devrait s’inquiéter
sérieusement de ce qu’elle implique.
En
effet, le Syndicat National des Personnels d’Inspection (SNPI-FSU) s’est
très clairement exprimé contre cette réforme,
dénonçant plusieurs éléments graves :
-
Une prétendue
interdisciplinarité qui sert en réa-lité de prétexte à un enseignement
thématique basé sur « des
liaisons superficielles entre disciplines ».
-
Une obsession utilitariste dans la définition des objectifs
d’enseignement, où l’acquisition de savoirs abstraits est dévalorisée
par rapport à la réalisation d’objets concrets.
-
Un manque de clarté
et de lisibilité qui constitue un danger véritable pour les élèves déjà
en difficulté.
-
Les
risques de dégradation des conditions de travail accompagnant une
autonomie toujours croissante des établissements, etc.
Plus marquant
encore, c’est cette fois-ci le Syndicat des Inspecteurs d’Académie (SIA,
pourtant affilié à l’UNSA qui reste le principal promoteur de cette
réforme du collège…) qui dans sa lettre à la ministre a exprimé
ses craintes à propos de « l’excessive
technicité organisationnelle et pédagogique du projet actuellement mis
en œuvre ».
Le surcroit de travail qui attend les enseignants ne peut donc plus être
nié, même les
syndicats les plus favorables à cette réforme le dénonçant désormais !
La FAEN confirme ces
analyses qui prennent d’autant plus de poids qu’elles émanent des
syndicats représentant le corps de métier ayant la charge de
l’encadrement et de la future mise en œuvre de la réforme.
Cette réforme, devenue un pur enjeu politique, s’avèrerait un désastre
pour notre éducation.
Le ministère, s’il s’obstine, ne fera que se discréditer davantage.
|
18 décembre 2015
Répartition des créations de postes en 2016
6 639 créations de postes sont
annoncées pour la rentrée 2016, dont 3 835 dans le premier degré qui
devrait accueillir à peine moins d’élèves l’année prochaine (-533) par
rapport à 2015.
Toutes
les académies bénéficient de ces créations, à l’exception de Caen qui
perd 20 postes dans le second degré et n’en gagne que 5 dans le premier,
ainsi que la Guadeloupe et la Martinique qui perdent chacune 35 postes.
La région parisienne bénéficie des plus
fortes augmentations, notamment dans l’académie de Créteil (+1
095 postes à Créteil pour 10 000 élèves de plus) et de Versailles (+870
postes pour plus de 8 000 élèves supplémentaires). Paris ne reçoit aucun
poste, mais les effectifs élèves devraient chuter de -1 900.
Le
ministère affirme avoir organisé cette ventilation en fonction de
trois critères : social, territorial, et
priorité au premier degré. Dans le second degré les 2 804
nouveaux postes accompagnent selon lui
essentiellement la hausse démographique, tout en étant censés
faciliter la mise en place de la réforme
du collège.
Dans ce cadre, la FAEN constate que le
compte n’y est pas : avec seulement 2 800 postes supplémentaires
dans le second degré pour 37 400 élèves de plus attendus (soit un
rapport de 1 enseignant pour 13,3 élèves),
cette ventilation va détériorer le taux
d’encadrement actuel (12,5). Il est donc clair que parler de
dotation complémentaire en vue de la réforme du collège ne relève que de
l’esbroufe...
18 décembre 2015
Du nouveau pour les 3e
« prépa-pro »
De
nouvelles dispositions seront applicables à partir de la rentrée
prochaine aux classes de troisièmes préparatoires à l’enseignement
professionnel. Le volume horaire des
différents enseignements reçus dans ces classes vient en effet d’être
précisé dans un récent décret à ce sujet (même si ce volume peut
disposer de dérogations au cas par cas, notamment si la classe est
hébergée dans un lycée).
Une dotation horaire de 6 heures
supplémentaires permet aux élèves de recevoir un
enseignement de complément de découverte
professionnelle. Visites d’information, séquences d’observation,
stages d’initiation ou d’application sont inclus dans ce volume
représentant 216 heures annuelles.
Les
classes prépa-pro ayant globalement remplacé les fameuses DP6 et
troisièmes d’insertion depuis trois ans déjà connaissaient jusqu’ici un
succès mitigé, notamment à cause du flou d’organisation horaire et du
manque de moyens alloués. Ces
ajustements sont encore insuffisants, même s’ils vont dans le sens de
revendications de longue date de certains syndicats de la FAEN.
La
question de la création de la quatrième prépa-pro doit quant à elle
rester posée.
Espérons
cependant que cela permettra de revaloriser ce parcours important pour
les élèves cherchant à se remobiliser autour d’un projet professionnel.
18 décembre 2015
Nouvelle donne pour
le label « Lycée des
métiers »
Le Conseil Supérieur
de l’Education s’est penché le 10 décembre dernier sur une nouvelle
politique d’attribution du label « Lycée des métiers » aux
établissements qui en font la demande. Suite à ces modifications,
l’obtention de ce label ne dépend plus que de cinq critères (au lieu de
neuf auparavant) : offre de formations professionnelles
autour d’un ensemble de métiers et de parcours de formation,
pluralité des publics accueillis, partenariat actif
avec le tissu économique local, mise en place et suivi d’actions pour
prévenir le décrochage scolaire, politique active de
communication.
Par ailleurs, trois
autres modifications ont été apportées : suppression des conventions
de partenariat (qui permettaient jusque là à des établissements ne
répondant pas seuls aux critères de s’associer à d’autres pour
l’obtention du label), actualisation du groupe académique chargé
de proposer les attributions au recteur et mise à jour annuelle d’une
liste nationale des établissements labellisés.
Ces modifications
arrivent sans qu’aucun bilan spécifique récent n’ait été fait sur les
lycées des métiers, en dehors du cadre du projet de lutte contre le
décrochage scolaire. Par ailleurs, quel sens peuvent-elles avoir
quand une révision de la réforme des lycées se profile déjà à
l’horizon ?
|
3 décembre 2015
Réforme Châtel des
lycées : on rouvre
le dossier
Le jeudi 26 novembre, des échanges ont débuté au Ministère de
l’Education nationale avec les différents syndicats afin de dresser un
bilan de la réforme des lycées. Ce bilan, déjà attendu en juin 2015, et
qui doit faire la lumière sur les effets réels de la réforme Châtel du
gouvernement précédent, arrive en vérité bien tard pour qu’on puisse
espérer de lui un quelconque effet bénéfique.
Plus grave encore,
les conclusions semblent déjà très orientées par la forme que doit
prendre le bilan :
construit autour de quatre axes (« Evaluation
et certification »,
« parcours
orientation et égalité des chances »,
« préparation
de l’après-lycée »,
et « démocratie,
autonomie des établissements et vie lycéenne »),
il compte aussi s’appuyer sur une enquête de satisfaction à l’intention
des lycéens.
La principale raison
du recul de ce bilan de réforme n’est pas difficile à déterminer :
plus tôt, il aurait apporté de solides arguments aux actuels opposants
de la réforme du collège :
nous ne pouvons en effet que constater de flagrantes similitudes entre
cette réforme et les inflexions que le ministère s’apprête à donner à la
réforme Châtel, qu’il ne s’agit nullement d’enterrer.
Autonomie des
établissements, dispositifs souples de remédiations… tout cela a un goût
de déjà vu !
La réforme Châtel a été une régression qu’il est désormais impossible de
nier et beaucoup de travail va être nécessaire pour seulement restaurer
ce qui a été perdu.
La FAEN demande au Ministère de prendre sérieusement en considération
les enjeux d’une réforme du lycée
qui ne pourra se contenter de quelques ajustements.
3 décembre 2015
Accord PPCR : vers
une évaluation au
mérite ?
L’accord PPCR
(Parcours Professionnels Carrière et Rémunération), on le sait, pourtant
refusé par les syndicats, sera appliqué tout de même par le
gouvernement… Même si la FAEN reste indignée par le procédé, il lui faut
prendre ses responsabilités et regarder maintenant en détails
ce qu’il en sera pour tous les fonctionnaires à travers ce protocole qui
compte étendre sa mise en place entre 2016 et 2020.
Le protocole a tout
d’abord vocation à s’appliquer
aux trois versants de la fonction publique.
Une revalorisation des grilles indiciaires est présentée comme le
pendant
d’une « concertation sur la prise en compte de la valeur
professionnelle »
dans la progression
de carrière, sujet qui devrait être au cœur des débats à partir de
décembre.
Pour être plus clair, il s’agit bien d’inscrire dans les statuts de
toute la fonction publique
une accentuation de la prise en compte du mérite dans l’avancement de
carrière des fonctionnaires…
Le ministère, en
développant une nouvelle fois grossièrement
ce principe libéral
dans la gestion de
ses personnels, commet une erreur gravissime : il oublie ce qui est le
propre du fonctionnariat, à savoir
un statut protégé,
à l’abri relatif des pressions, afin de garantir à l’agent son autonomie
et la sérénité nécessaire à un exercice
probe et désintéressé
de sa mission au
service de l’Etat ;
mission dont la qualité ne se mesure la plupart du temps pas sur un
rendement, mais au contraire sur une hauteur de vue et un service neutre
et objectif.
Soumettre le fonctionnaire à une évaluation au mérite accentuée , c’est
le soumettre au chantage, à l’influence hiérarchique, aux pressions
périphériques,
c’est contrairement aux idées reçues le déresponsabiliser, puisque c’est
le déposséder de son autoévaluation et de sa réflexion personnelle en
conscience
sur la qualité de son propre travail.
Le travail sur les grilles sera quant à lui arrêté au premier trimestre
2016, et pourrait entrainer la modification de plusieurs centaines de
textes statutaires…
D’autres priorités sont encore affichées, bien que sans contenu précis :
formation initiale et continue pénibilité au travail, qualité du
dialogue social…
|
Pour un allègement du
programme
d’histoire-géographie en
Terminale S.
Signez et faites signer
la pétition
intersyndicale nationale
incluant le SNCL et le
SIES. Cliquez ici.
Réforme du collège :
Tract intersyndical national
L'intersyndicale
nationale contre la
réforme du collège
de Najat Vallaud-Belkacem,
incluant le SNCL-FAEN
et le SIES-FAEN,
vient de publier le
tract ci-contre.
Cliquez ici pour le
télécharger et
l'imprimer.
L'intersyndicale
met
à votre disposition
une carte pétition à
envoyer au Président
de la République.
Les
courriers adressés
au Chef de l'Etat
sont dispensés
d'affranchissement.
Cliquez ici pour
la télécharger.
L’intersyndicale
nationale,
incluant le SNCL-FAEN
et le SIES-FAEN
se réunit
régulièrement,
publie des
communiqués et
propose des
actions aux
professeurs.
Un communiqué
intersyndical
national a été
publié le 5
novembre.
Cliquez ici pour
le télécharger
et
l'imprimer.
Les
représentants de
l’intersyndicale
nationale,
incluant le SNCL-FAEN
et le SIES -
FAEN, tiendront
une
conférence de
presse le 12
novembre à 10h00
et s’adresseront
au Président de
la République,
puisque la
ministre méprise
les personnels
en refusant de
recevoir
l’intersyndicale
depuis plusieurs
mois.
Dans les
établissements
du 23 au 27
novembre :
semaine
intersyndicale
d’information et
d’actions.
Un précédent
communiqué
intersyndical
national a été
publié le 14
octobre.
Cliquez ici pour
le télécharger
et
l'imprimer.
Consultez le site du
SNCL, du
SIES et
du
SIAES
pour plus
d'informations.
|
6 novembre 2015
Communiqué de
presse : journée
nationale de
mobilisation des
personnels AESH
Mercredi 4 novembre
2015, les
organisations
syndicales FERC-CGT,
SUD-Éducation, FNEC-FP-FO
et FAEN ont organisé
une journée
nationale de
mobilisation en
faveur des
personnels qui
accompagnent les
élèves en situation
en handicap (AESH).
A cette occasion,
plusieurs
rassemblements ont
été organisés
(Rennes, Toulouse,
Clermont-Ferrand...),
d'autres le seront
dans les prochains
jours (Perpignan,
Dijon...).
Localement, des
sections syndicales
de la FSU, du SE-UNSA,
du SGEN-CFDT et de
la CNT se sont
jointes à l'action.
A cette occasion,
l'intersyndicale
FERC-CGT,
SUD-Éducation, FNEC-FP-FO
et FAEN a été reçue
au ministère de
l’Éducation
nationale.
L'intersyndicale a
rappelé le fait que
nous étions loin de
la
« professionnalisation »
annoncée, ceci
d'autant plus que ce
qui est proposé
n'est pas dans un
cadre statutaire de
la Fonction
publique.
L'intersyndicale a
demandé la mise en
place d'emplois de
titulaires dans le
cadre d'un corps de
la Fonction
publique. Le
ministère s'appuie
sur la création d'un
diplôme (publication
annoncée pour
décembre 2015) et
d'une formation pour
justifier la
« professionnalisation ».
Concernant les
personnels AVS en
contrat CUI, le
ministère annonce
une augmentation de
10000 CUI en
septembre 2015 ce
qui porte à 58 000
le nombre de ces
personnels !
L'intersyndicale a
rappelé qu'elle
considérait que
cette utilisation
massive de contrats
aidés, donc de
personnels très
précaires, n'était
pas acceptable. Ces
contrats ne sont pas
adaptés pour ces
missions pérennes
(d'ailleurs les
modulations dans les
contrats, qui sont
en réalité une
annualisation, le
montrent).
Concernant les
milliers de
personnels qui se
retrouvent au
chômage car ayant 2
ans d'ancienneté
comme CUI et qui ne
peuvent pas
prétendre à un CDD
AESH faute de
budget, la seule
annonce du ministère
est la création de
350 équivalents
temps plein en 2015
et 350 en 2016, bref
une goutte d'eau !
L'intersyndicale a
soulevé
l'incohérence d'un
système où un métier
pérenne est assumé
par des personnels
précaires, qu'ils
soient en CUI ou en
CDD/CDI AESH. Le
ministère s'est
contenté d'envisager
hypothétiquement une
augmentation du
nombre de personnels
en CDD/CDI AESH...
une hypothèse, rien
de plus.
L 'intersyndicale
a demandé la
généralisation des
CDD de 3 ans, pour
permettre aux
salariés d’avoir une
perspective de
carrière, et assurer
aux élèves en
situation de
handicap un suivi
cohérent à leur
accompagnement. Le
ministère s'est dit
favorable à cela,
mais pas avant le
deuxième contrat. Le
ministère s'est
engagé à faire une
note en ce sens aux
Rectorats.
Les organisations
syndicales FERC-CGT,
SUD-Éducation, FNEC-FP-FO
et FAEN attendent
des actes pour
permettre une
véritable sortie de
la précarité de ces
personnels
indispensables.
Elles
appellent à
l’organisation
d’Assemblées
Générales unitaires
dans les
départements et les
académies pour
discuter des suites
des actions en
faveur des
personnels AESH.
Téléchargez
la version
imprimable du communiqué
interfédéral |
L'intersyndicale
nationale contre la
réforme du collège
de Najat Vallaud-Belkacem,
incluant le SNCL-FAEN
et le SIES-FAEN, met
à votre disposition
une carte pétition à
envoyer au Président
de la République.
Les
courriers adressés
au Chef de l'Etat
sont dispensés
d'affranchissement.
Cliquez ici pour
télécharger la
version recto-verso
pour impression.
|
14 octobre 2015
Retrait
des textes relatifs à la réforme du collège
communiqué de presse de l'intersyndicale
nationale
L’intersyndicale
appelle les
collègues à
organiser le refus
collectif de
s’impliquer dans les
formations-formatages
proposées pendant
les congés d’automne
comme à la rentrée,
à refuser toute
anticipation de la
réforme, à
développer toutes
les initiatives
locales propres à
bloquer sa mise en
place.
lire la suite
Téléchargez le
communiqué de
l'intersyndicale nationale
du 14 octobre
|
Retrait
des textes relatifs à la réforme du collège :
Toutes et tous à paris le samedi 10 octobre !
Manifestation
nationale syndicale
et citoyenne
contre la réforme du
collège de Najat
Vallaud-Belkacem
manifestez avec le SNCL-FAEn et le SIAES-SIES/FAEN.
Pour
rejoindre le lieu de
la manifestation :
Ligne
RER B descendre
station RER Port
Royal.
Lieu de
rassemblement des
syndicats de la FAEN
(SNCL, SIAES, SIES,
SAGES, SPIEN ...)
:
entre le n° 69 et n°
71 du Boulevard
Denfert-Rochereau à
la hauteur du
portail bleu.
Rassemblement à
partir de 12h30.
Départ de la
manifestation à
13h30
Lire le communiqué de
l'intersyndicale nationale
|
30
septembre 2015
Les organisations
syndicales signataires
considèrent que les
textes de 2014 sont loin
de clore le dossier des
personnels Accompagnant
les Élèves en Situation
de Handicap (AESH).
En dépit de la forte
demande sociale,
notamment de la part des
parents d'élèves, nous
restons loin de la
« professionnalisation »
annoncée, ceci d’autant
plus que ce qui nous est
proposé n’est pas dans
un cadre statutaire de
la Fonction publique.
Nous revendiquons que
les missions d'AESH
soient uniquement
effectuées dans le cadre
d'emplois statutaires,
et qu'il ne soit plus
fait appel à des
contrats précaires
(Contrats Uniques
d'Insertion – CUI) pour
couvrir ces besoins.
Concernant la situation
des personnels en CUI :
le refus actuel de leur
accorder un statut dans
le cadre de la Fonction
publique met ces
personnels dans une
situation très précaire
et sujette à des abus de
la part de
l'administration.
L'annualisation est
aussi scandaleuse
qu'illégale. La
possibilité offerte par
les textes de 2014
d’obtenir un CDD AESH
reste fictive par manque
de budgets. Par
ailleurs, il leur faudra
attendre 8 à 11 ans
avant de pouvoir
bénéficier d’un CDI.
Nous demandons que les 2
ans d’expérience
exigibles à un Contrat à
Durée Déterminée (CDD)
AESH soient prises en
compte a minima dans le
décompte des 6 années
nécessaires pour être
éligible à un CDI AESH.
Nous demandons qu’à
terme il ne soit plus
fait appel à des CUI
pour couvrir ces
besoins.
Concernant les
personnels en CDD et CDI
AESH, la rémunération
proposée reste très
insuffisante. Pour la
majorité des personnels
qui est à temps partiel,
cela revient à des
rémunérations de l’ordre
de 700 euros par mois.
Nous attendons toujours
d’autres propositions
salariales. Nous
demandons qu’il soit
réellement possible pour
ces personnels de
bénéficier de temps
pleins. La
reconnaissance de ce
métier doit passer aussi
par la reconnaissance
dans le temps de travail
des AESH des réunions de
concertations, de
synthèse, de suivi de
scolarité ainsi que d’un
temps de préparation. La
durée des contrats CDD
doit être aussi revue et
portée à 3 ans pour
permettre aux salariés
d’avoir une perspective
de carrière, et assurer
aux élèves en situation
de handicap un suivi
cohérent à leur
accompagnement.
Par ailleurs, de
nombreuses questions
restent en suspend comme
la question de la
qualification. Quelle
valorisation de
l’expérience ? Quel
travail réel sur un
niveau de qualification
qui doit être revu ?
Les organisations
syndicales FERC-CGT,
SUD-Education, FNEC-FP-FO
et FAEN exigent
l’ouverture de
discussions pour leur
intégration dans un
corps de la Fonction
publique. Dans
l’urgence, elle exige le
déblocage des budgets
suffisants pour
permettre l’embauche
suffisante de personnels
en CDD et CDI AESH, en
particulier pour que les
personnels actuellement
en CUI puisse devenir
AESH.
Elles appellent à
l’organisation
d’Assemblées Générales
unitaires dans les
départements et les
académies pour préparer
une journée nationale de
mobilisations (un
préavis de grève sera
déposé) le mercredi 4
novembre 2015. A cette
occasion, elles
appellent à
l’organisation de
rassemblement devant les
DASEN à 14h00. Une
demande d’audience au
ministère sera faite
pour le 4 novembre 2015.
Téléchargez le
communiqué de
l'interfédérale nationale
|
14 septembre 2015
Défendre
les lettres classiques :
une initiative
originale.
Un groupe d’enseignant(e)s
de lettres classiques,
soutenu par des
professeurs d’autres
disciplines conscients
des multiples dangers de
la réforme du collège de
Najat Vallaud Belkacem,
a réalisé un calendrier
humoristique intitulé «
le calendrier des
immortels » afin de
dénoncer une des
conséquences de cette
réforme : la mise à mort
du latin et du grec.
Nous vous en offrons un
aperçu. Zeus : «
Éradiquer les langues
anciennes_ Allez-vous
faire foudre ! ».
Bacchus : « Le vin ça
enivre, mais la réforme
ça saoule ». Athéna
: « La réforme, ça
Minerve ».
Les auteurs, de
sensibilités syndicales
et/ou politiques
différentes,
précisent que le
calendrier est également
destiné à être affiché
en salle des professeurs
sur les panneaux
syndicaux.
Note de la rédaction :
n’affichez pas ce
calendrier sur le
panneau du SGEN-CFDT ou
du SE-UNSA, ils
soutiennent activement
cette réforme, et tant
d’autres réformes
délétères...
Bien évidemment, alors
que le ministère veut
imposer sa réforme et
faire taire toutes les
voix qui s’élèvent pour
résister,
ces collègues subissent
des pressions
hiérarchiques
inacceptables
en démocratie.
La liberté d’opinion
existe et le « devoir de
réserve », souvent
invoqué par
l’administration et
certains chefs
d’établissement
autoritaristes, ne
s’applique pas aux
opinions syndicales ou
politiques lorsqu’elles
sont exprimées par les
professeurs en dehors
des heures de cours et
des réunions
parents-professeurs
organisées par
l’établissement.
Ce calendrier (vendu à
prix coûtant) peut être
acheté sur un site
internet :
https://fr.ulule.com/calendrierdesimmortels
|
11 septembre 2015
Les fédérations (FERC
CGT,
FAEN, CSEN-FGAF,
SUD Education, FNEC FP
FO) appellent l’ensemble
des personnels de
l’Education nationale à
la grève du 17
septembre.
13 syndicats du second
degré appellent à la
grève le 17 septembre
pour l’abrogation de la
réforme du collège.
Bloquer la réforme du
collège, c’est ouvrir la
possibilité de donner un
coup d’arrêt à toutes
les dérives de la
politique du ministère
de l’Education nationale
qui menacent l’école.
Obtenir un recul sur la
réforme du collège
serait une aide
considérable pour la
satisfaction des
revendications urgentes
de toutes les catégories
de personnels.
La réforme actuelle du
collège, massivement
rejetée par les
enseignants du second
degré, est une pièce
d’une logique d’ensemble
qui concerne tous les
personnels et qui menace
les statuts et le cadre
national de l’école.
La réforme territoriale,
la régionalisation de la
formation
professionnelle, la mise
en place des PEDT et de
la réforme des rythmes
scolaires vont dans ce
sens avec des
conséquences en matière
d’accès de tous au
service public, d’emploi
et de statut.
La ministre annonce de
nouvelles mesures
découlant des mêmes
logiques ! Les
fédérations syndicales
considèrent que le
danger d’une nouvelle
réforme du lycée
s’inspirant de la
réforme du collège
existe.
Il faut stopper cette
logique ! Il est
possible de gagner.
Les fédérations (FERC
CGT, FAEN, CSEN, SUD
Education, FNEC FP
FO…..) appellent
l’ensemble des
personnels de
l’enseignement à se
réunir, à décider de
faire du 17 Septembre
une grande journée de
grève et de
manifestations.
Elles considèrent que si
la ministre ne recule
pas le soir du 17, elle
prendrait la
responsabilité de la
poursuite du conflit.
Téléchargez le
communiqué de
l'interfédérale nationale
|
3 septembre 2015
Réforme du collège :
Le SNCL-FAEN et le SIES-FAEN ont participé à
l'intersyndicale nationale qui s'est réunie à Paris le 1
septembre.
Le SNCL-FAEN et le SIES-FAEN appellent à la
grève le Jeudi 17 septembre
avec l'intersyndicale
nationale.
Lire le communiqué de
l'intersyndicale nationale
|
28 août 2015
Réforme
territoriale : Les
incidences sur
l’Education
nationale
La loi relative à la
réforme territoriale
dite loi NOTRe, a
été publiée au
Journal Officiel du
8 août 2015. Elle
organise
la fusion des
régions au 1er
janvier 2016.
Leur nombre passera
de 26 actuellement à
13 en métropole.
Le
conseil des
ministres du 31
juillet 2015
a dévoilé
les décisions prises
pour
l’Education
nationale.
Des décisions qui
auront d’importantes
conséquences.
Synthèse des
annonces du
gouvernement pour
l’éducation
:
Officiellement, les
fusions d’académies
ne seraient pas
imposées.
Un « regroupement »
des académies
composant chaque
nouvelle région
sera mis en
place.
Une sorte de
« région
académique » avec à
sa tête
un « super recteur »,
choisi parmi les
recteurs de la
région, sorte
de directeur
de l’éducation du
Préfet de région,
interlocuteur
du Président de la
nouvelle région. Le
rôle de ce
regroupement
d’académies étant
d’harmoniser les
politiques publiques
de l’Education
nationale,
dans un « projet
inter-académique ».
Afin d’atténuer les
conséquences
économiques de la
perte de la qualité
de chef-lieu de
région de certaines
grandes villes,
dans quatre des
futures grandes
régions, le
super-recteur ne
sera pas installé
dans le chef-lieu de
région.
- Le
« regroupement
d’académies »
de Normandie sera
installé à Caen
alors que Rouen sera
Chef-lieu de région.
- Besançon, Nancy et
Montpellier
accueilleront les
regroupements
d’académies des
régions ayant
respectivement comme
chef-lieu Dijon,
Strasbourg et
Toulouse.
Le
« projet
d’organisation
inter-académique »
pourra aller
d’une simple
coopération
renforcée à des
fusions d’académies
(tiens,
tiens, les revoilà).
Les conséquences
prévisibles de ces
décisions
:
Faute de disposer de
toutes les
informations, qui
seront dévoilées au
fur et à mesure,
analysons en
schématiquement les
conséquences sur les
établissements et
les personnels.
1 /
Sur les
établissements :
Une moins grande
proximité des
décideurs renforce
automatiquement le
rôle des
échelons
intermédiaires et
donc celui du chef
d’établissement
déjà accru par la
réforme du collège.
De plus, l’objectif
poursuivi par la
réforme territoriale
d’une plus grande
efficacité tout en
faisant des
économies
risque de se
traduire dans
l’offre de
formation faite aux
élèves (options
enseignées) et les
budgets des
établissements.
2 / Pour les
personnels :
D’une part, la
création de « super
rectorats »
entraînera des
déplacements de
personnels,
notamment
administratifs, pas
toujours souhaités,
dont l’inspection
générale évaluait le
nombre à 10000 !
Sans parler des
coûts, les mesures
d’accompagnement et
de formation qui
seraient alors, ou
non, prises seront
importantes.
D’autre part, si
officiellement cette
réforme sera
sans incidences sur
la gestion des
carrières,
on imagine mal que
des modifications
structurelles de
cette importance,
liées à la volonté
affichée de réaliser
des économies,
puissent être sans
incidence sur les
carrières et les
conditions de
travail des
personnels. On pense
tout naturellement
aux mutations, aux
affectations des TZR,
des stagiaires et
des contractuels.
Première analyse de
la FAEN
:
La simplification
annoncée se traduit,
au moins pour le
court terme, par
l’ajout d’une
structure
supplémentaire (le
regroupement
d’académies) qui
rendra
le fonctionnement du
système éducatif
plus complexe, moins
compréhensible et
probablement plus
coûteux :
primes des super
recteurs, davantage
d’instances, donc de
réunions et de
déplacements. On
peut d’ailleurs
craindre que ces
coûts
supplémentaires ne
s’imputent, d’une
façon ou d’une
autre, sur les
budgets des
établissements,
y compris
pédagogiques.
De plus, il faut
considérer que cette
réforme ne constitue
qu’une
étape transitoire
d’une réorganisation
de l’Education,
dont personne ne
peut actuellement
prévoir l’ampleur,
et qui pourrait bien
conduire à
une régionalisation
de l’éducation
qui, dès lors, ne
serait plus
nationale.
Ce faisant, la
France poursuit la
mise en place de sa
nouvelle gestion
publique qui
se rapproche des
règles de management
de l’entreprise
privée.
Alors que les
personnels de
l’Education, encore
nationale, ballotés
de réformes en
réformes,
ont besoin de
stabilité
pour asseoir leur
action, ces
différents éléments
montrent que nous
entrons dans une
zone de fortes
turbulences et de
grande instabilité.
Pour toutes ces
raisons, la FAEN qui
est franchement
opposée à la fusion
d’académies et à la
régionalisation de
l’Education
nationale, demande
au gouvernement de
revoir sa copie. |
28 août 2015
Réforme du collège :
c’est toujours non !
Deux mois d’été n’y
ont rien changé : la
FAEN et ses
syndicats rejettent
toujours la réforme
du collège.
La volonté de la
ministre de
l'imposer sans réel
dialogue avant les
vacances, en
espérant que les
choses se
tasseraient en
septembre, est un
échec. Les
anticipations mises
en œuvre dès cette
année ne manqueront
pas de révéler
bientôt la
dangerosité de cette
réforme.
La FAEN reste
déterminée à obtenir
l’abrogation des
textes et la
réouverture de
discussions sur
d’autres bases,
et appelle
l’ensemble des
personnels à
poursuivre et
amplifier les
actions dès la
prérentrée.
La
FAEN,
par l’intermédiaire
du SNCL et du
SIES, s’est
engagée dans
l’intersyndicale
pour construire
ensemble un
processus d’actions
incluant une
grève nationale en
septembre et une
manifestation
nationale en
octobre.
Dès la rentrée, les
membres de
l’intersyndicale se
réuniront pour en
définir les
modalités.
En attendant,
n’hésitez pas à
prendre connaissance
des différentes
publications des
syndicats de notre
fédération, sur
leurs sites internet
respectifs
et sur le site de la
FAEN.
Cette réforme du collège ne passera pas ! |
grève le 11 Juin
contre cette réforme
du collège
Communiqué de
l'intersyndicale
nationale du
28 mai 2015
(SNES-FSU, SNEP-FSU,
SNFOLC, SNETAA-FO,
CGT Educ’action, SUD
Éducation,
SNCL-FAEN
et
SIES-FAEN).
Les organisations
syndicales SNES-FSU,
SNEP-FSU, SNFOLC,
SNETAA-FO, CGT
Educ’action, SUD
Éducation,
SNCL-FAEN
et
SIES-FAEN
constatent
l’enfermement du
ministère dans son
maintien de la
réforme du collège
et son refus
d’entendre les
demandes des
personnels
d’enseignement,
d’éducation et
d’orientation du
second degré.
Confirmant leur
analyse commune de
la réforme et des
conditions de la
publication des
textes le 20 mai,
elles appellent les
personnels à
amplifier l’action,
en particulier le 4
juin, contre les
textes publiés au
lendemain d’une
grève majoritaire
dans les collèges,
pour leur abrogation
et la reprise
immédiate des
discussions sur
l’avenir du collège.
Elles appellent à
signer et faire
signer massivement
la pétition
intersyndicale « Un
autre collège 2016
».
Elles appellent à
une nouvelle journée
nationale de grève
et d’actions le
jeudi 11 juin.
Télécharger le
communiqué
intersyndical
national (version
imprimable)
un autre collège
2016 !
pétition
de l'intersyndicale
nationale
(SNES-FSU,
SNEP-FSU, SNALC-FGAF,
SNFOLC, SNETAA-FO,
CGT Educ’action, SUD
Éducation,
SNCL-FAEN
et
SIES-FAEN)
avec le soutien de
ADEAF
(Association pour le
développement de
l'enseignement de
l'allemand en france),
APLETTRES
(Association des
professeurs de
lettres), APPEP
(Association des
professeurs de
philosophie de
l'enseignement
public), ARRÊTE
TON CHAR (Les
langues & cultures
de l’antiquité
aujourd’hui),
CNARELA
(Coordination
nationale des
associations
régionales des
enseignants de
langues anciennes),
SUNDEP
(Syndicat unitaire
national
démocratique des
personnels de
l'enseignement et de
la formation privés)
La
publication du
décret et de
l’arrêté définissant
l’organisation du
collège à partir de
la rentrée 2016 met
en place une réforme
plus bureaucratique
que pédagogique qui
ne répondra pas aux
besoins de formation
de la jeunesse de ce
pays, ne réduira pas
l’échec scolaire et
mettra profondément
en cause l’égalité
d’accès aux savoirs
et aux
qualifications sur
le territoire.
Elle
est de plus un
affront à une
profession qui se
bat au quotidien
pour la réussite des
jeunes qui lui sont
confiés.
Les signataires
demandent
l’abrogation de ce
décret et de cet
arrêté et la reprise
immédiate des
discussions sur
l’avenir du collège.
Signez la pétition
intersyndicale
nationale en ligne (cliquez
ici)
Version papier à
télécharger
réforme du collège
Communiqué de
l'intersyndicale
nationale
réunie le 21 mai
2015
(SNES-FSU,
SNEP-FSU, SNALC-FGAF,
SNFOLC, SNETAA-FO,
CGT Educ’action, SUD
Éducation,
SNCL-FAEN
et
SIES-FAEN)
Les organisations
syndicales SNES-FSU,
SNEP-FSU, SNALC-FGAF,
SNFOLC, SNETAA-FO,
CGT Educ’action, SUD
Éducation,
SNCL-FAEN
et
SIES-FAEN
dénoncent la
publication des
textes concernant la
réforme du collège
au soir même d’une
grève majoritaire
dans les collèges.
Cette provocation et
ce mépris des
personnels sont
contre-productifs :
il est illusoire
d’espérer mettre en
œuvre une réforme
contre les
professionnels.
Elles dénoncent les
manœuvres de
récupération
politiciennes et les
amalgames.
Elles demandent
l’abrogation de ces
textes, décret et
arrêté, et la
reprise immédiate
des discussions sur
l’avenir du collège.
En tout état de
cause, elles
refusent de discuter
des modalités
d’application de
cette réforme.
Elles appellent les
personnels à signer
et faire signer la
pétition
intersyndicale, à
poursuivre les
mobilisations en
cours : assemblées
générales,
délégations,
rassemblements etc.,
et à mettre en débat
une journée de grève
nationale en juin.
Elles appellent
d’ores et déjà à
faire du jeudi 4
juin une nouvelle
journée nationale de
mobilisation dans
tous les collèges :
heures d’information
syndicale,
rencontres et débats
avec les parents.
Télécharger le
communiqué
intersyndical
national (version
imprimable)
Les syndicats
d'enseignants du
second degré de la
FAEN (SNCL-FAEN,
SIES-FAEN, SIAES-FAEN)
appellent à la
grève
et à participer aux
manifestations
le
19 mai 2015
contre cette
réforme du collège.
|
RÉFORME DU
COLLÈGE
La ministre
politise le débat
Alors que l’opposition à sa réforme du collège ne cesse
de croître, et probablement à court d’arguments
pédagogiques, la ministre a choisi de politiser le débat
pour justifier ses décisions.
Selon elle, sa réforme serait « de gauche » et donc ses
opposants « de droite ». Progressistes contre
conservateurs en quelque sorte. Grossière caricature
puisque la diversité des syndicats qui s’opposent à la
réforme infirme le propos.
En supprimant les classes bi-langues et les classes
européennes, les options langues anciennes, etc, la
ministre prétend offrir à tous les collégiens les mêmes
perspectives de réussite et les tirer tous vers le haut.
Curieuse conception que celle qui prétend offrir en
supprimant et tirer vers le haut en nivelant vers le
bas, en fermant des classes recherchées.
Nouvelle contradiction lorsque quelques jours après la même
ministre reproche à ses opposants de politiser le débat !
Si des familles cherchent à contourner la carte scolaire
en évitant à leurs enfants les établissements ghettos,
c’est en s’attaquant aux causes de leur ghettoïsation
que l’on règlera le problème, pas en supprimant partout
des enseignements qui répondent aux besoins de certains
élèves.
Ce plaidoyer idéologique d’une réforme de plus en plus
contestée pourrait s’avérer d’autant plus vain que la
ministre pourrait être contrainte de revoir en partie sa
copie.
En effet, le gouvernement allemand n’a pas du tout
apprécié le contenu de la réforme des collèges de madame
Vallaud-Belkacem car l’allemand participe à la mise en place
de très nombreuses classes bi-langues. Il souffrirait donc
particulièrement de leur suppression.
Plusieurs ministres allemands le font savoir à la presse
affirmant même que la Chancelière doit en parler au
Président français.
Le ministère de l’Education nationale travaille déjà à
plusieurs propositions de modification permettant de
« réduire la voilure » sans perdre la face.
L’idéologie de notre ministre va-t-elle céder devant
cette nouvelle manifestation de la « Réalpolitik »
allemande ?
En attendant, c’est un front syndical de plus en plus large
qui se mobilisera contre cette réforme du collège le 19
mai prochain.
Paris, le 28 avril
2015
Téléchargez le communiqué au format
.pdf pour diffusion et impression
|
MISSIONS DES
ENSEIGNANTS ET
OBLIGATIONS DE
SERVICE
LA COUPE EST PLEINE
!
Communiqué SNCL-SIES-SAGES
Quel jeu joue donc
le ministère de
l’Education
nationale ?
Les décrets portant
modification des
missions et
obligations
règlementaires de
service
(ORS) des
enseignants du
second degré,
initiés par Vincent
Peillon et publiés
fin août 2014 sous
le ministère de
Benoit Hamon, ont
profondément modifié
le décret de 1950 et
dégradé la situation
des professeurs.
Le ministère et les
syndicats qui ont
soutenu cette
réforme (SGEN, SNALC,
UNSA et abstention
du SNES-SNEP/FSU)
promettaient le
maintien des maxima
de service
des professeurs du
second degré (15
heures pour les
agrégés, 18 heures
pour les certifiés
et les PLP, 20
heures pour les
professeurs d’EPS)
et la « clarification »
des missions
liées au service
d’enseignement
(préparation de
cours, suivi des
élèves, aide à
l’orientation,
relations avec les
parents, travail en
équipe). C’était
pour
mieux porter
l’estocade
et
ajouter de nouvelles
missions
(missions
complémentaires,
jusqu’ici sur la
base du
volontariat).
Les syndicats du
second degré de la
FAEN (SNCL - SIES -
SAGES) avaient
dénoncé
le hold-up
sur nos conditions
d’exercice que
constitue
l’introduction de
ces nouvelles
missions
sans aucune
limitation
laissant la porte
ouverte à toute
dérive
inflationniste.
A l’occasion de la
parution du projet
de circulaire sur
les missions,
le ministère de
l’Education
nationale
modifie la donne
sur trois points
particulièrement
sensibles :
-
Heures
supplémentaires
:
Alors que le décret
d’août 2014
confirmait la
possibilité
de n’imposer
à un professeur du
second degré
qu’une seule heure
supplémentaire,
la circulaire opère
un glissement
vers 1,9 heures
supplémentaires.
-
Missions surajoutées
:
En plus des missions
qui nous sont
imposées par le
décret de 2014,
la circulaire en
ajoute d’autres qui
relevaient jusqu’ici
de la liberté
pédagogique et du
volontariat
(conseils de classe,
participation au
conseil
école-collège, au
conseil pédagogique,
participation à
l’ensemble des
dispositifs
d’évaluation des
élèves, notamment
les épreuves
blanches…).
-
Heure de vie de
classe
:
Nous constatons
une contradiction
concernant cette
heure dont le décret
énonce
qu’elle ne rentre
pas dans le service
d’enseignement
(ce qui a toujours
été notre position)
alors que la
circulaire
l’introduit dans les
missions
d’enseignement, sans
rémunération.
Pour les syndicats
SNCL, SIES et SAGES,
de deux choses
l’une : ou bien les
rédacteurs de l’un
(décret)
et de l’autre
document
(circulaire)
ne se sont pas
concertés et sont
pris en flagrant
délit
d’incompétence,
ou bien on a cherché
à tromper les
enseignants
en ajoutant
subrepticement,
insidieusement, une
pincée
d’obligations de
service
supplémentaires
non rémunérées
visant à
alourdir leur charge
de travail
et
les faire travailler
davantage.
Dans les deux cas,
nos syndicats ont eu
raison de toujours
s’opposer à la Loi
de refondation de
l’Ecole et à la
modification des
statuts et missions
des professeurs. Ils
ont également eu
raison de dénoncer
les syndicats
complices qui ont
donné un blanc-seing
au ministère en
soutenant ses
réformes et en
ouvrant la boîte de
Pandore.
C’est pourquoi le
SNCL, le SIES et le
SAGES demandent à la
ministre de
clarifier la
situation et de
rassurer ses
interlocuteurs sur
ses véritables
intentions.
Paris, le 27 février
2015
Téléchargez le communiqué au format
.pdf pour diffusion et impression
|
GARANTIE INDIVIDUELLE DU
POUVOIR D'ACHAT 2015 : GIPA
Publié le
15/02/2015
Un arrêté daté du 4
février vient d’être
publié. Il précise les
éléments chiffrés qui
permettront de
déterminer les droits au
versement de la GIPA en
2015.
Lire la suite de
cette actualité
|
Défense des valeurs de
la République : la FAEN
reçue.
Une délégation de la
FAEN a été longuement
reçue au cabinet de
Madame la Ministre de
l’Education nationale,
puis par les services de
la DGESCO (Direction
Générale de
l’Enseignement
Scolaire).
Nous avons d’abord
rappelé avec force notre
conception exigeante de
la laïcité qui remonte
aux origines de nos
syndicats et de notre
fédération. C’est
pourquoi nous avons
notamment demandé que la
totalité des programmes
nationaux puisse être
enseignée dans
l’ensemble des
établissements.
La FAEN et ses syndicats
(SNCL, SIAES, SIES,
SAGES, SPIEN, SNEP, SAEM,
SNAPAI) approuvent la
volonté de renforcer
l’enseignement des
valeurs de la
République, mais
attendent du
gouvernement des mesures
concrètes qui traduisent
dans les faits cette
déclaration d’intention.
Nous attendons une plus
grande
responsabilisation des
parents qui sont, de par
la loi, les premiers
responsables de
l’éducation de leurs
enfants et donc de leur
comportement.
Nous avons insisté sur
le fait que le respect
des valeurs
républicaines passe
inévitablement par le
rétablissement de
l’autorité des agents de
l’Etat en général, et
des professeurs et CPE
en particulier, autorité
trop souvent mise à mal
ces dernières années. Le
soutien de la hiérarchie
doit être sans faille
dès lors que les valeurs
de la République sont
niées, et que l’on
cherche à y substituer
d’autres valeurs, ou
lorsque l’enseignement
de certains aspects des
programmes est contesté.
Concernant la réforme de
l’évaluation des élèves,
nous avons indiqué que
les artifices de la
communication
présidentielle et
ministérielle pour
amener logiquement à
l’annonce d’une « école
bienveillante »
participent d’une
stigmatisation des
enseignants antinomique
de la nécessaire
restauration de leur
autorité. La FAEN
rappelle que, dans leur
très grande majorité,
les professeurs ne
cherchent pas à piéger
les élèves pour
distribuer des mauvaises
notes et les rabaisser.
La notation, lorsqu’elle
s’accompagne de
commentaires, permet à
l’élève de comprendre
ses erreurs et de
progresser. La notation
n’est pas, selon nous,
un obstacle à la
construction de l’estime
de soi. Le travail, les
efforts doivent être
valorisés. Nos
dirigeants ne doivent
pas demander aux
enseignants de renier la
méritocratie qui est un
des piliers de notre
république.
Dans ses annonces sur le
Collège, malgré un
discours en apparence
plus adouci, la Ministre
ne revient pas sur le
collège unique, pas plus
que sur l’école du socle
(CM2-6ème) censée
remédier à l’échec
scolaire. Certaines
annonces pourraient être
positives pour la FAEN
(renforcement de
l’enseignement du
français, parcours
diversifiés) si elles ne
se heurtaient pas à une
contrainte budgétaire si
forte que de simples
incantations ne
suffiront pas.
Nous avons dénoncé le
fait que la nouvelle
carte de l’éducation
prioritaire se fasse à
périmètre budgétaire
constant alors que
depuis 25 ans, la
situation sociale et
économique de notre pays
s’est dégradée. La FAEN
demande donc que soit
abondée la dotation
globale horaire allouée
aux établissements. Nous
avons soutenu la cause
des établissements qui
seront exclus du
dispositif, car c’est
tout le fragile
équilibre éducatif et
pédagogique qui va être
durement touché.
Nous avons revendiqué
avec force la nécessaire
professionnalisation et
stabilisation des
personnels de
surveillance et
d’accompagnement dans
l’ensemble des
établissements.
Paris, le 5 Février 2015
Pascal CAZIER
Co-secrétaire général de
la FAEN
Marc GENIEZ
Co-secrétaire général de
la FAEN
Jean Denis MERLE
Secrétaire général du
SNCL
Jean Baptiste VERNEUIL
Co-secrétaire général de
la FAEN, Secrétaire
général du SIAES-SIES
Télécharger le communiqué de presse au
format .pdf |
Attentat
contre Charlie Hebdo
La
Fédération Autonome de
l’Education Nationale
salue la mémoire de
toutes les victimes
assassinées lors du
lâche attentat perpétré
le 7 janvier 2015 dans
les locaux du journal
« Charlie Hebdo ».
La FAEN
rend hommage à leur
combat et à leur
sacrifice pour défendre
la liberté d’expression
à laquelle nous sommes
tant attachés et
présente ses
condoléances les plus
attristées à leurs
familles ainsi qu’à
leurs proches.
Au
travers des
dessinateurs, des
journalistes et des
policiers, ces
fanatiques ont voulu
tuer la liberté
d’expression, les
valeurs de la
République.
Les
obscurantismes qui
cherchent à empêcher
toute pensée au sein de
notre nation et plus
largement dans le monde
en s’en prenant, ici à
des journalistes et des
dessinateurs, ailleurs à
des écrivains, des
professeurs, des
scientifiques, des
femmes, des enfants qui
se rendent à l’école,
n’ont pas leur place
dans la République.
Or, ce
drame ignoble et
sanglant nous rappelle
qu’il existe dans notre
pays des individus prêts
à bafouer les principes
de la démocratie et à
tuer ceux qui les
incarnent.
Alors que
certains remettent en
cause l’exigence de
laïcité, à tous les
niveaux de l’Etat, ou
cherchent à en dénaturer
l’expression, la FAEN
réaffirme qu’aucun
précepte religieux,
sectaire ou
philosophique ne peut
s’imposer aux lois
universelles de liberté
des consciences et
d’expression, de
démocratie, de respect
de l’intégrité physique
et de la vie des
personnes.
Cet
odieux attentat nous
montre que la défense de
nos valeurs
républicaines demeure un
combat permanent que les
différentes institutions
de la République et les
citoyens doivent mener
sans faiblir.
La FAEN
appelle les personnels
de l’Education nationale
qui enseignent
quotidiennement ces
valeurs à participer aux
rassemblements exprimant
l'unité nationale autour
de la défense des
libertés et du
pluralisme.
Paris, le
8 janvier 2015
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La
laïcité à nouveau
menacée !
A intervalles réguliers,
des attaques sont
conduites contre la
laïcité dans les
administrations et les
services publics,
notamment à l’Ecole
et dans les hôpitaux.
Par de récentes
déclarations autorisant
par principe le port du
« voile » par des
accompagnatrices
(sauf situation
particulière à
l’appréciation du chef
d’établissement) lors
des sorties scolaires,
la ministre relance
la polémique sur le port
de signes religieux
de toutes sortes et de
toutes origines en
transgressant le
principe de laïcité.
La FAEN est en total
désaccord avec ces
déclarations.
Lire la suite
SIGNEZ LA pétition |
REDÉFINITION DES
MISSIONS ET DES MÉTIERS
La ministre de
l’Education nationale a
présenté le 13 novembre
ses conclusions des 14
groupes de travail
pompeusement appelés
« chantiers métiers »
conduits pendant plus de
15 mois dans une très
grande discrétion de la
part du ministère comme
des organisations
syndicales.
L’objectif ministériel
étant de passer d’une
« logique de corps »
(avec statuts) à une
« logique de missions »,
de repenser les métiers
pour que les missions
correspondent aux
ambitions de la loi de
« refondation ».
Pour ceux qui sont
habitués à décrypter les
opérations de
communication, le
résultat est bien
maigre sur les
incidences financières
et porteur de lourdes
menaces pour les
conditions de travail.
Lire la suite
|
25
PROPOSITIONS « TRÈS
INNOVANTES »
Le
« conseil national de
l’innovation pour la
réussite éducative »,
installé le 18 avril
2013, a remis le 10
novembre 2014 à la
ministre Najat VALLAUD
BELKACEM son premier
rapport contenant
25 propositions dont
certaines
transformeraient
radicalement l’exercice
du métier d’enseignant.
Que l’on
en juge au travers de
ce récapitulatif
synthétique portant
sur 10 des 25
propositions que nous
avons regroupées par
thèmes, suivies de
nos
commentaires.
Lire la suite
|
Rentrée 2014. RIEN NE
CHANGE !
La rentrée scolaire 2014
s’effectue quelques
jours après la
publication durant l’été
de décrets modifiant les
statuts, obligations de
service et missions des
enseignants des premier
et second degrés.
La FAEN, opposée à la
dénaturation des missions des personnels et attachée à leurs statuts,
demande à la Ministre de l'Education nationale, de l'Enseignement
supérieur et de la Recherche d’abroger ces décrets et de rouvrir le
débat avec les personnels et l’ensemble des organisations syndicales
afin d’engager une véritable refondation de l’Ecole Républicaine que la
FAEN et ses syndicats membres appellent de leurs vœux.
Les conditions de
travail des personnels
et d’apprentissage des
élèves se dégradent et,
malheureusement, dès les
premiers jours de
l’année les personnels
feront les mêmes
constats que les années
précédentes :
accumulation de tâches,
services partagés entre
plusieurs
établissements, emplois
du temps « à trous »,
accumulation de réunions
inutiles, classes
surchargées, élèves
n’ayant pas le niveau et
refusant de travailler.
Dans le premier degré,
la réforme des rythmes
scolaires, combattue par
les enseignants, les
parents et un certain
nombre d’élu(e)s locaux,
ne contribuera pas à
l’instruction et
l’éducation des enfants
qui tireraient davantage
bénéfice d’un recentrage
des apprentissages sur
les fondamentaux. La
nouvelle ministre
annonce pourtant son
application « sans
aucune exception ».
La FAEN rappelle son opposition à la
territorialisation de l’Ecole Républicaine.
Partout, la crise des
vocations s’accentue.
Aux nombreux postes non
pourvus lors des
concours de 2013 et 2014
s’ajoutent les
démissions de stagiaires
résultant du peu de
prise en considération,
lors des affectations
réalisées à la hâte par
le ministère et les
rectorats, des
situations humaines,
familiales ou médicales.
Nouveauté cette année, des stagiaires ont été affectés dans une académie
différente de celle dans laquelle ils étaient inscrits en 1ère année de
Master MEEF, ils devront s’inscrire en 2ème année de master MEEF dans
une université différente, ce qui pose de nombreux problèmes (continuité
des contenus de formation notamment).
L’année scolaire
2013-2014 s’est achevée
sur un drame. Fabienne
Terral, institutrice en
maternelle à Albi a été
assassinée sur son lieu
de travail par une mère
d’élève. Cela s’ajoute à
la longue liste des
violences verbales ou
physiques faites
quotidiennement aux
agents de l’éducation
nationale depuis de trop
nombreuses années. Cette
violence s’amplifie, se
banalise et les auteurs
demeurent souvent dans
l’impunité.
Le Syndicat National des
Ecoles Publiques (SNEP-FAEN)
et la FAEN appellent à
rendre hommage à cette
collègue en observant
une minute de silence le
4 Septembre à 10h00.
La FAEN vient d’adresser
un courrier à la
Ministre lui demandant
de mettre en œuvre des
mesures afin d’assurer
la protection physique
et psychologique de ses
fonctionnaires et des
élèves en engageant une
lutte sans merci contre
la violence au sein de
l’Ecole. A cet effet, la
FAEN a porté à la
connaissance de la
Ministre les 21 mesures
qu’elle préconise.
Cette année scolaire sera également celles des élections
professionnelles qui se dérouleront du 27 novembre au 4 décembre 2014.
Le Ministère devra éviter que ne se reproduisent les dysfonctionnements
liés aux modalités du vote électronique qui avaient privé du droit de
vote des dizaines de milliers d’électeurs lors du précédent scrutin de
2011.
La crédibilité de notre
institution, la démocratie en son sein et la garantie du pluralisme
syndical, porteur des revendications des personnels, sont en jeu !
Jean Baptiste Verneuil, Co-Secrétaire
général
Paris, le 1 Septembre 2014
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Communiqué du SNEP-FAEN
Hommage à Fabienne
Terral. Minute de
silence Jeudi 4
Septembre 2014 à 10 h.
Le 4 juillet 2014,
Fabienne Terral,
professeur des écoles à
Albi, a été assassinée
par une mère d’élève.
Le dernier jour d’école
qui devait être un jour
important pour la
communauté éducative a
tourné au drame.
L'émotion et la
consternation étaient
grandes. C'est toute la
communauté éducative qui
est en deuil. L’opinion
et les médias davantage
préoccupés par les
évènements sportifs du
moment n’ont accordé que
quelques minutes,
quelques lignes à ce
drame odieux.
La banalisation des
insultes, de la violence
tolérée, voire
encouragée, par notre
hiérarchie et les
syndicats complaisants,
encourage le passage à
l’acte irrémédiable. Une
étude récente de l’Insee
Première n° 1506 –
juillet 2014 contredit
le discours minimaliste
des ministres successifs
sur le développement de
la violence dans les
établissements scolaires
qui frappe également les
élèves.
Si les autorités ont
exprimé leur compassion,
l’ensemble des
enseignants n’a pu
honorer la mémoire de
Fabienne Terral. C’est
injuste et c’est
pourquoi :
- Le SNEP-FAEN et la FAEN invitent tous les collègues professeurs des
écoles maternelles et
élémentaires à observer
une minute de silence le
jeudi 4 septembre à 10 h
pour lui rendre un
hommage national.
- Ils exprimeront ainsi également leur colère face à l’attitude
désinvolte et laxiste de
nos dirigeants devant la
gravité de la situation
alors que depuis plus de
20 ans la FAEN et ses
syndicats attirent en
vain l’attention des
ministres successifs sur
le développement de la
violence dans et aux
abords des
établissements
scolaires.
Nous ne nous contenterons pas de bonnes paroles et de discours, il faut
des actes forts
susceptibles d’améliorer
la sécurité des élèves
et des personnels ainsi
que nos conditions de
travail.
Pour chaque délit commis envers le personnel éducatif et les enseignants,
il doit y avoir un
soutien indéfectible de
notre hiérarchie et de
l’ensemble de
l’administration
accompagné d’une réponse
judicaire forte. La FAEN
et ses syndicats en
formulent aujourd’hui à
nouveau la demande
auprès de la nouvelle ministre.
Paris, le 29/08/2014
Lionel Saussé Co-Secrétaire
Général SNEP-FAEN
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Lutte contre la violence
à l'école.
Les 21 mesures de la FAEN.
Le nombre des insultes,
des menaces proférées et
des agressions commises
contre les personnels de
l’Education nationale et
contre les élèves ne
cesse d’augmenter.
Cette violence déborde
d’ailleurs largement du
cadre de l'Ecole
(transports, hôpitaux,
Pôle emploi, etc.)
victime de ce contexte
général de violence et
qui ne peut donc, seule,
le combattre.
La première mesure
réclamée par la FAEN est
la promulgation d'une
"loi cadre" organisant
la lutte contre la
violence dans l'ensemble
des services publics,
par une véritable
mobilisation de toutes
les énergies.
Cette "loi cadre" doit
être déclinée dans
toutes les
administrations et les
services publics. Dans
l'Education nationale,
la FAEN demande des
mesures permettant de
renforcer la prévention,
les sanctions et
destinées à aider et à
soutenir les victimes.
Lire la suite
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propositions au
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Des milliers d’électeurs
privés du droit de vote
Elections
professionnelles 2011 à
l’Education Nationale.
La Cour Administrative
d’appel de Paris annule
l’attribution du dernier
siège du Comité
technique ministériel.
Tout le monde peut
affirmer son attachement
aux valeurs et principes
de la République.
La FAEN démontre sa
détermination et sa
capacité à les défendre,
en toutes circonstances.
L’organisation par
le ministère CHATEL des élections professionnelles d’octobre 2011,
par vote électronique, avait privé des milliers d’électeurs du droit de
vote ! A tel
point que la participation avait chuté de 40% ! Une chute historique et
un bel accroc à la démocratie.
La FAEN avait dénoncé
les carences dans
l’organisation de ce
scrutin puis les
résultats qui en ont
découlé,
d’abord auprès du
ministre puis auprès du
Tribunal administratif
et enfin auprès
de la Cour
administrative d’appel
de Paris
Le ministère avait
toujours soutenu que les
voix manquantes des
milliers d’électeurs
empêchés de s’exprimer
n’avaient eu aucune
incidence sur le
résultat du scrutin. La
Cour administrative
d’appel affirme le
contraire. Elle estime
que
ces milliers de voix
manquantes auraient pu
modifier l’attribution
du dernier siège.
Sans annuler l’ensemble
des élections,
la CAA annule
l’attribution du dernier
siège à l’UNSA et
condamne l’Etat à verser
1 500 € à la FAEN,
à l’origine de ce
recours et de cet arrêt.
C’est
une reconnaissance
explicite du bien fondé
de notre démarche et un
cas rare dans les
contentieux électoraux.
D’ailleurs, cet arrêt
est classé comme inédit
au recueil Lebon.
Les résultats des
élections et les arrêts
des juridictions
administratives étant
publics,
le ministère doit
maintenant dire
clairement quelles
conséquences il compte
tirer de cette décision.
En outre
les carences du vote
électronique sont ainsi
mises en lumière par la
justice administrative.
Le ministère doit en
tenir compte pour
l’organisation des
élections
professionnelles de
2014.
La FAEN démontre une
nouvelle fois le sérieux
de ses analyses, ainsi
que sa détermination
dans la conduite de
l’action syndicale.
En effet, si tous les
syndicats avaient
dénoncé les carences de
l’organisation de ces
élections
seule la FAEN avait eu
le courage de saisir la
justice administrative
et d’aller au bout de la
procédure.
C’est la même ardeur, la
même conviction et la
même compétence que nous
mettons à défendre le
service public
d’éducation et ses
personnels dans notre
action syndicale
quotidienne.
Paris, le 24 Juin 2014
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Un
assouplissement de la réforme des rythmes loin d’être satisfaisant !
Communiqué du SNEP-FAEN
La première annonce du
nouveau Ministre de
l’Education nationale,
B. Hamon, ne s’est pas
faite attendre. Le
projet de décret « portant
autorisation
d’expérimentations
relatives à
l’organisation des
rythmes scolaires »
permettra de déroger
pendant trois ans à
quelques-unes des
dispositions prévues
dans le décret du 24
janvier 2013.
Si
l’objectif premier de la réforme de V. Peillon est maintenu - le passage
aux 5 matinées - cet « assouplissement » prévoit la possibilité de faire
glisser une heure hebdomadaire d’enseignement sur les périodes de
vacances scolaires. Autrement dit, une semaine à moins de 24h
d’enseignement et un élargissement de la journée à 6h (dont 3h30 maximum
par matinée) ainsi qu’un raccourcissement des congés sont désormais
possibles.
Autre
mesure directement proposée aux Maires, l’option « concentration des
Activités Pédagogiques Complémentaires (APC) sur une demi-journée ». La
semaine de classe se déroulerait alors sur 8 demi-journées (toujours
avec 5 matinées obligatoires).
Ces
propositions sont directement à destination des représentants des
communes, mais les conséquences sont immédiates sur le travail des
enseignants et les conditions d’apprentissage des élèves :
-
Plus de cadrage national des horaires d’école,
-
Allongement de la journée de classe alors que l’un des premiers mots
d’ordre de l’ancien ministre était « les journées trop longues des
élèves »,
-
Retour sur une revalorisation à défaut d’une compensation financière
pour les enseignants : les vacances scolaires.
Le
SNEP-FAEN dénonce une absence totale de considération des revendications
des enseignants au profit des élus, le non-respect des rythmes de
l’enfant (quid de l’avis des chronobiologistes) avec une désorganisation
totale de l’école en tant qu’institution d’Etat.
Un
changement d’organisation horaire implique obligatoirement un changement
dans son contenu, or la publication des nouveaux programmes a été
repoussée d’un an. Pour le SNEP-FAEN, il y a urgence à recentrer les
apprentissages sur les fondamentaux et à redonner à l’enseignant son
rôle de transmetteur de savoirs.
La
réforme des rythmes scolaires est inapplicable dans ces termes et ces
assouplissements n’apportent aucune solution concrète aux problèmes
soulevés par les acteurs de l’Ecole.
Enfin, ce décret semble dangereux pour les conditions de travail des
enseignants qui doivent toujours donner plus, sacrifier plus, et
accepter de voir leur pouvoir d’achat diminuer sans cesse !
Paris le 28 Avril 2014
Télécharger le communiqué de presse au
format .pdf |
Pétition
Non à l'aggravation
des conditions de
travail !
Signez la
pétition en ligne
(cliquez ici)
Monsieur le
Ministre,
Les rapports
officiels les plus récents confirment tous
l’allongement de la durée hebdomadaire de travail
(40 à 44 heures) et
la dégradation des conditions d’exercice des professeurs.
- Multiplication des
postes partagés.
-
Généralisation des emplois du temps « à trous ».
-
Développement de la « réunionite » sous de multiples prétextes.
-
Mise en place d’une deuxième journée de prérentrée et d’une journée dite
de solidarité.
Dans ce contexte,
l’instauration cette année de
deux nouvelles demi-journées de rattrapage pour le lundi 2 septembre,
déjà
travaillé par les enseignants, apparaît comme un manque de considération
pour le difficile travail des professeurs.
De plus,
l’annonce que vous avez faite
en septembre d’un
projet de calendrier triennal 2014-2017 prévoyant systématiquement
une prérentrée des professeurs entre le 28 et le 31 août
est reçue comme une
véritable provocation.
Les signataires de la présente vous demandent instamment :
-
D’annuler le rattrapage
de la journée du 2
Septembre 2013 ;
- De prévoir
des prérentrées des professeurs d’une seule journée, au début du mois de
Septembre ;
- De modifier les
textes afin de
réduire le nombre des réunions
;
- De réduire au
maximum le nombre des
postes partagés
et les contraintes
pesant sur l’élaboration des
emplois du temps.
Pétition
téléchargeable au format .pdf
pour impression papier
et diffusion en salle
des professeurs |
« Refondation » de
l’Education prioritaire.
Les responsables de la
Fédération Autonome de
l’Education Nationale
ont analysé dans le
détail les annonces
ministérielles
concernant la
« refondation » de
l’Education prioritaire.
En effet, dans une
opération de
communication de cette
envergure, il convient
de considérer les
mesures mises en avant
mais également le
non-dit, l’implicite et
les conséquences
probables de ces
annonces.
Ce plan traduit un
effort financier
certain, même si son
chiffrage nous paraît
exagéré. Il contient des
mesures positives mais
de nombreuses questions
restent aujourd’hui sans
réponse.
1
- Quand les 5 à 8 % de
collèges qui quitteront
les dispositifs de
l’éducation prioritaire
en seront-ils informés
et quelles seront les
conséquences de cette
sortie ?
2
- Les collèges
aujourd’hui dans l’un
des dispositifs de
l’Education prioritaire
et qui seront classées
en REP conserveront-ils
tous au moins leurs
moyens actuels ?
3
- La charge de travail
qui découlera de la mise
en place des réseaux,
des nouvelles
pédagogies, de
l’accompagnement des
élèves, de la
concertation sera
particulièrement lourde.
Dans ce contexte la
décharge de cours d’1
heure 30 par semaine
pour les professeurs de
collège et de 9 jours
pour les professeurs des
écoles et dans les seuls
établissements REP+
parait bien mince. La
FAEN demandait le double
et dans tous les
établissements.
L’horaire de service
risque fort d’exploser,
piégeant des collègues
qui se seraient engagés
sans en mesurer
pleinement les
conséquences.
4
- Dans quels domaines
seront pris les 300 à
400 millions d’euros qui
seront prélevés dans
d’autres secteurs pour
financer en partie la
réforme de l’Education
prioritaire ?
Le ministre va-t-il
relancer le conflit avec
les professeurs des CPGE
ou en ouvrir de
nouveaux ?
5
- Il est regrettable que
les lycées, notamment
les lycées
professionnels, ne
soient pas impliqués
dans ces dispositifs.
Enfin, compte tenu du
niveau actuel de
l’enseignement et des
conditions de travail
dans un grand nombre
d’établissements de
l’Education prioritaire,
si les exigences ne sont
pas relevées tant pour
les connaissances que
pour le comportement,
les élèves des quartiers
les plus défavorisés
continueront d’être les
victimes des inégalités
du système scolaire.
Paris le 20 Janvier 2014
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